Le vrai visage de Gabrielle de Polignac

Pour que vous ne croyiez pas que je ne m'intéresse qu'à Axel de Fersen.



Mais j'avoue, je la connais moins bien, donc vous me direz si vous reconnaissez son visage.











Chers Spécialistes du Boudoir, qu'en pensez-vous ?

noumea a écrit:

qu'en pensez-vous ?

Boah ? La Polignac était une beauté.

D'abord bonjour à tous.

Je salue votre érudition cependant je vous trouve trop indulgents envers Polignac qui était très ambitieuse.

Merci de m'avoir lu.

Bienvenue à Luminage !!

Je me suis toujours demandé si ce n'est pas ceci le plus ressemblant.



Et vous chers érudits du Boudoir ?

Vous posez une question intéressante, Madame. Comme vous, je pense que cette gravure reprend les traits de la duchesse de Polignac, qui restent cohérents dans ses différents portraits. Depuis la jeunesse sous le pinceau d'Elisabeth Vigée Lebrun jusqu'à la fin de vie avec les gravures, on retrouve la même physionomie.

Rha les gens ! Faut être précis.
Les portraits de la Polignac par Vigée, on les trouve ici
https://maria-antonia.forumactif.com/t7074-portraits-de-madame-de-polignac-par-vigee-lebrun

Voilà. Plus facile pour les comparaisons.

Gabrielle était tellement belle qu'elle fascinait ses contemporains.

Elle ne ressemblait sûrement pas à ces bombasses déjà.

Ce que je vais dire va déplaire à beaucoup de personnes dans ce forum mais j'ose : il m'arrive de douter de la loyauté de la duchesse de Polignac, n'était-elle pas intéressée ?

Xsal a écrit:

Ce que je vais dire va déplaire à beaucoup de personnes dans ce forum mais j'ose : il m'arrive de douter de la loyauté de la duchesse de Polignac, n'était-elle pas intéressée ?

Xsal, je vais déplaire aussi = à l'inverse de beaucoup, je ne suis nullement attirée par G. de Polignac ....."intéressée" peut-être pas, au début tout au moins; mais manipulatrice, faussement ingénue, dissimulant ses manoeuvres sous une feinte indolence; Madame Campan en témoigne, ( quoique j'ai ailleurs sur ce forum, je le rappelle, mis en doute l'exactitude de la totalité de son témoignage, que je sois cohérente = Madame Campan, si elle valorise son rôle, est loin d'être sotte, et a très bien "deviné" la personnalité de G. de Polignac;) ainsi elle nous apprend que 2 ou 3 ans avant la révolution, un certain froid s'était installée entre G. de Polignac et la Reine; Polignac ayant trop insisté pour obtenir quelques faveurs de plus....Je peux retrouver le passge d'ailleurs, à la demande; Inès de Kertanguy, dans sa bio sur Madame Campan, le note elle aussi;

Aussi, cette personnalité féminine me semble sujette à caution, d'abord, et ensuite, j'estime qu'elle occulte un peu trop la personnalité de la Reine;

Tant pis si je suscite le couroux et l'indignation......

Mon Dieu, il est difficile de se prononcer sur une personnalité qui fut très proche du pouvoir (du pouvoir controversé et renversé qui plus est).
C'est d'autant plus difficile que Mme de Polignac n'a rien écrit ; nous ne possédons donc point d'apologie et devons nous contenter de témoignages croisés, le plus souvent à charge (révolutionnaires, aristocrates jaloux).

Je partage donc votre malaise, chère Aglae, bien que ne pouvant me défendre d'une certaine sympathie pour cette femme qui fut l'amie et confidente de Marie-Antoinette.

Merci, chère Airin, d'avoir bien compris ma double incertitude....

- tout d'abord, je suis un peu réservée quant aux Mémoires de Madame Campan; je trouve qu'elle souligne trop sa proximité avec la Reine, alors qu'en maints moments, elle se trouvait absente lors des faits qu'elle relate;

[ Souhaitant mieux connaître ce témoin important, malgré tout, j'ai lu la biographie que lui a consacrée Inès de Kertanguy
https://www.babelio.com/livres/Kertanguy-Madame-Campan/978121



Cette biographie permet de mieux comprendre Madame Campan ]

- Ensuite, réserve également de ma part au sujet de G. de Polignac; tout d'abord, je l'avoue, je ne suis guère intéressée par cette figure historique, proche certes de la Reine, mais utilisant cette proximité, souvent de façon à obtenir des faveurs; proximité ensuite momentanée, car aux heures sombres, elle émigre....
Et c'est Madame Campan qui relate un aspect non négligeable de sa relation avec la Reine =

" Dans Les Mémoires, Mme Campan retranscrit vingt-deux ans de faits et d’histoires sur la reine. Nous y apprenons comment vivait la Cour, comment les courtisans se comportaient. Mais, nous en apprenons davantage sur la reine. Madame Campan déploie une certaine énergie pour expliquer dans quel monde vivait Marie-Antoinette. Elle y décrit ses traits de personnalité, tels que sa bonté auprès des nécessiteux ou sa naïveté auprès des courtisans qui tentaient régulièrement de la piéger. Elle explique que la reine était en permanence dans un environnement oppressant et menaçant. La Première femme de chambre détaille également les amis que la reine s’était faits pour trouver son cocon de protection. On peut y lire le comte d’Artois, frère de Louis XVI, la comtesse Jules, plus connue sous le nom de duchesse de Polignac, la princesse de Lamballe… Des relations précieuses qui ont porté préjudice à la reine. "

source = AURIA blog littéraire et culturel

Si souhaité je retrouverai le texte extrait des Mémoires de Madame Campan

Moi j'aime beaucoup Polignac mais pas Campan.

Et c'est très bien ainsi, chère Rose Rose..... Un peu de diversité dans nos appréciations !

Moi aussi, je réserve mon jugement sur Gabrielle de Polignac. Honnête ? Impossible de trancher en toute impartialité.

Qui furent ces grandes figures historiques ? Nous ne saurons jamais.

Ces femmes sont fascinantes.