| | Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de Madame Victoire - 72 Grand Cabinet | |
| | Auteur | Message |
---|
yann sinclair
Nombre de messages : 26283 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de Madame Victoire - 72 Grand Cabinet Sam 25 Fév - 15:58 | |
| Rez de chaussée - Aile centrale
- Appartement de Madame Victoire
72 Grand Cabinethttp://berdom.skyrock.com/1079099010-Rez-de-chaussee-Aile-centrale-Appartement-de-madame-Victoire-72.html Le grand cabinet a conservé une bonne partie du décor réalisé pour Mesdames en 1763 (corniche; boiseries de Verbeckt; cheminée en griotte ornée de bronze dorés.
Louis XV, roi de France (1710-1774)
atelier de Van Loo Louis-Michel (1707-1771). Hauteur : 0,775m. Largeur 0,655 m. Cadre,hauteur : 0,91m. Largeur : 0,805m. Collection Louis XV. Entré à Versailles, 15 septembre 1833 ; peut-être l'un des portraits de Louis XV mentionnés Aile du nord, rez-de-chaussée, salles n°13, 14 ou 15, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle n°11 de l'aile du nord, rez-de-chaussée, dans l'inventaire de 1850 ; mentionné dans les Appartements de Mr Lemoyne, 14 octobre 1966 ; mentionné dans les réserves, 20 février 1987. Louis XV est un roi méconnu. Timide et secret, lui-même a entretenu le mystère autour de sa personne. Sous son règne, la plupart des écrits le concernant ont été des pamphlets d'une rare violence, qui ont transmis jusqu'à récemment une image faussée : un roi esclave de ses plaisirs, indifférent au bien commun et au bonheur de ses sujets, et enfin incompétent.Or, ce fut au contraire un roi tourmenté par sa conscience chrétienne ; il apporta à son pays une ère de paix et de prospérité sans précédent, et s'impliqua de façon continue dans les affaires du gouvernement. Comme son arrière-grand-père Louis XIV, Louis XV avait également à cœur de protéger les manufactures et les artistes français. Alexandre Maral. Sophie-Philippine-Elisabeth de France (1734-1782), dite Madame Sophie, fille de Louis XV Huile sur toile de Drouais François-Hubert (1727-1775). Date de création : 1763. Hauteur : 0,73,2m. Largeur : 0,583m. Cadre, hauteur : 1,03m. Largeur : 0,87m. Epaisseur : 0,09m. Poids 20 kg. Commandé par la Direction des Bâtiments, 1763 ; ancienne collection ; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, Grand cabinet de Madame Victoire, 1965 Madame Sophie de France, fille de Louis XV (1734-1782)
représentée en buste tenant une guirlande de fleurs vers 1747. Huile sur toile de Nattier Jean-Marc (1685-1766). Hauteur : 0,813. Largeur : 0,646m. Cadre, hauteur :1,045. Largeur : 0,89m. Epaisseur : 0,09m. Poids. 20 kg. Nattier reçoit l'ordre de partir pour Fontevrault pour y portraiturer Mesdames Victoire, Sophie et Louise, septembre 1747 ; les préparations, certainement les visages uniquement, sont présentées à la reine, 12 octobre 1747 ; portraits livrés, mars 1748 ; Salon de 1748, n°46 ; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750 ; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755 ; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755 ; retour à la Surintendance, février 1755 ; mentionné à la Surintendance par Etienne Jeaurat, 1760 ; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784 ; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794 ; citées par Soulié parmi les oeuvres des Galeries historiques de Versailles, 29 juin 1827 ; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la 4ème salle des Portraits (n°155), côté opposé aux fenêtres, aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895 ; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1erétage, aile du Nord, 7 septembre 1964 ; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965 ; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1966 ; mentionné au "musée du Louvre"[sic], 8 janvier 1969 ; retour à Versailles dans la salle n°48, 16 janvier 1969 ; accroché dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 27 novembre 1974 ; retour à Versailles dans la salle n°48, 1988. Louise-Marie de France (1737-1787), dite Madame Louise Huile sur toile de Drouais François-Hubert (1727-1775). Hauteur : 0.710 m. Longueur : 0.590 m. Victoire Marie Louise Thérèse de France, dite Madame Victoire (1733-1799) à Fontevrault. Huile sur toile de Natier Jean Marc. Date de création : 1748. Hors cadre, hauteur : 0,81m. Largeur : 0,645m. Cadre, hauteur : 1,08m. Largeur 0,91m. Epaisseur : 0,08m. Poids : 20 kg. Voir Appartement du dauphin – grand cabinet – Article 4 Jeune berger tenant son pipeau. Terre cuite par Jean-François LORTA. Date de création : 1781. Hauteur : 0,37m. Largeur : 0,14m. Profondeur:0,15 m. Modèle en terre cuite du marbre exécuté pour Mesdames à Bellevue. Confisqué par la République en 1793, comme bien d'émigrés, dans le domicile versaillais du comte et de la comtesse de Narbonne-Lara, hôtel de Tingry, rue Neuve Notre-Dame (Mme de Narbonne étant partie le 19 février 1791 en Italie en compagnie de Madame Adélaïde) ; envoyé au " Muséum " installé dans le château de Versailles ; au Petit Trianon sous la Restauration ; dans la Galerie du Grand Trianon à partir de la Monarchie de Juillet ; au château de Versailles depuis le seconde Guerre mondiale. "Jeune fille contemplant un couple de colombes se becquetant" Statuette en terre cuite de Jean-François Lorta. Date de création : 1781. Hauteur : 0,365m. Largeur : 0,17m. Profondeur : 0,15m. Saisie en 1793 chez la duchesse de Narbonne, dame d'honneur de Mesdames, filles de Louis XV. Modèle en terre cuite du marbre exécuté pour Mesdames à Bellevue. Confisquée par la République en 1793, comme bien d'émigrés, dans le domicile versaillais du comte et de la comtesse de Narbonne-Lara, hôtel de Tingry rue Neuve Notre-Dame (Mme de Narbonne étant partie le 19 février 1791 en Italie en compagnie de Madame Adélaïde) ; envoyé au " Muséum " installé dans le château de Versailles ; au Petit Trianon sous la Restauration ; dans la Galerie du Grand Trianon à partir de la Monarchie de Juillet ; au château de Versailles depuis le seconde Guerre mondiale. Table console en bois sculpté et doré, dessus de marbre blanc, vers 1775. Anciennes collections de la couronne. Marie Leszczinska (1703-1768) d'après Jean-Marc NATTIER, après 1748. Hauteur: 0,98m. Largeur: 0,83m. Collection Louis XV ne figure que sur les inventaires de Trianon jusqu'en 1949; mentionné au Grand Trianon, grands appartements, salle de billard, dans l'inventaire de 1850; mentionné en dessus de porte de la salle 54 du Grand Trianon, 1852; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, Grand cabinet de Madame Victoire, 1968 Stanislas Lesczinski, roi de Pologne (de 1704 à 1709, puis de 1733 à 1736) puis duc de Lorraine et de Bar en 1738 (1677-1766) Louise-Elisabeth de France, fille de Louis XV, Duchesse de Parme représentée en vestale (1727-1759)Peinture de l'école française. Hauteur : 1.032 m. Longueur : 0.830 m. Madame Louise de France, tenant une corbeille de fleurs (1737-1787)Huile sur toile de Nattier Jean-Marc (1685-1766). Hauteur : 0.821 m. Largeur : 0.661 m. cadre, hauteur : 1,10m. Largeur : 0,94m. Epaisseur : 0,012m. Poids : 25 kg. Voir grand cabinet dauphin - article 9 et 10. Paire de vases, en porcelaine de Chine, à fond gris craquelé céladon, d'époque Qianlong (1736-1795), montés en bronze doré par CHAUMONT Pendule à "L'enlèvement d'Europe". Bronzier : Jean Joseph de SAINT GERMAIN (boîtier en bronze). Horloger : Gille, Pierre Ier François et Gille, Pierre II . Dépôt du Louvre en 1975. Hauteur : 0,72m. Largeur : 0,59m. Profondeur : 0,22m. Socle, hauteur : 0,55m. Largeur : 0,62. Profondeur : 0,23m. Mentionnée aux Tuileries en 1807, dans les appartements de l'Impératrice ; rentrée au Garde-Meuble en 1808 ; envoyée à l'Hôtel de l'Intendance en 1809 et mentionnée au 1er étage, grand salon en 1812 ; rentrée au Garde-Meuble le 15 décembre 1820 ; envoyée au Conseil d'Etat en 1824 ; rentrée au Garde-Meuble en 1825 ; mentionnée au Palais de Saint-Cloud en 1855, chambre à coucher de l'Empereur ; à l'Hôtel de la Présidence de Versailles de 1871 à 1879 ; rendue au Mobilier National en 1879 ; exposée au Musée du Garde-Meuble ; attribuée au Musée du Louvre en 1901 ; dépôt du Musée du Louvre à Versailles, 18 novembre 1974. D'un modèle proche de celui livré pour le grand cabinet de Madame Victoire à Versailles en 1763. Flambeaux en bronze ciselé et doré. Hauteur : 0,285m. Diamètre : 0,155m. Chenets aux lions ailés pour Mesdames à Bellevue (1784)Réalisés en bronze doré par Pierre-Philippe Thomire d'après un modèle de Louis-Simon Boizot, installées dans le grand salon de Mesdames au château de Bellevue. Il a été livré deux paires de chenets identiques pour le grand salon comportant deux cheminées. L'autre paire est aujourd'hui au Louvre. Chenets aux lions ailés pour Mesdames à Bellevue (1784)Réalisés en bronze doré par Pierre-Philippe Thomire d'après un modèle de Louis-Simon Boizot. Construit pour la marquise de Pompadour, le château de Bellevue avait été acheté en 1775 par Mesdames, filles de Louis XV. En 1784, le grand salon fut redécoré par l'architecte Richard Mique et un somptueux mobilier livré par les rères Darnault. Pour les deux cheminées de marbre blanc, ces derniers fournirent deux paires de chenets " forme d'architecture et décoré dans le genre arabesque ". Les figures de lion, qui en constituent l'ornement principal se retrouvaient également dans les ornements de bronze doré des chambranles de marbre des cheminées. Les quatre chenets ne furent pas vendus à la Révolution et intégrèrent les collections du Garde-Meuble au XIXe siècle. Toutefois, les fleurs de lys qui ornaient les globes avaient été consciencieusement retirées pour se conformer aux lois révolutionnaires et remplacées par les étoiles visibles aujourd'hui. La seconde paire est conservée au musée du Louvre. Portrait de Don Philippe, infant d'Espagne, duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla (1720-1765) Époux de Madame Elisabeth, fille de Louis XV.Madame Adélaïde de France (1732-1800) faisant des nœuds. Huile sur toile de Nattier Jean-Marc (1685-1766). Date : 1756. Hauteur : 0,90m. Largeur : 0,775m. .Commandé pour Madame Victoire en 1756 ; collection Louis XV ; accroché dans l'appartement de Madame Victoire au rez-de-chauséée du corps central du château de Versailles, 1759 ; payé au héritiers de Nattier, 7 juillet 1768 sur l'exercice 1762 ; mentionné dans son appartement à Versailles, puis à l'hôtel de la Surintendance à Versailles en 1784 ; envoyé au Museum central des arts ; entré à Versailles, 19 août 1834 ; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné pour la "Galerie" du 1er étage de l'aile du nord, 18 mai 1839 ; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté des fenêtres, aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; agrandi sur ses quatre côtés, XIXe siècle ; retrouve ses dimensions originales, peu avant 1949 ; exposé au pavillon de la Lanterne, à la demande de Malraux, 1963-1969 ; exposé dans la seconde antichambre de Madame Victoire (salle n°53), appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, 18 juillet 1969 ; exposé dans la seconde antichambre du Dauphin , appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1988 ; présenté provisoirement dans le bureau de M.Salmon, 4 mai 1998 ; exposé dans la seconde antichambre du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 27 juillet 1998. Témoignage des activités manuelles auxquelles se livrait Madame Adélaïde et ses soeurs, ce portrait gracieux et élégant est avant tout une effigie d'apparat. La fille de Louis XV marque ainsi la domination qu'elle exerce à Versailles auprès de ses proches et son ambition d'étendre son hégémonie. Ce portrait fut placé dans l'appartement de Madame Victoire, soeur de Madame Adélaïde, à Versailles. J.T. Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde. Huile sur toile (transposition) de Nattier Jean Marc. Hors cadre, hauteur : 0,815m. Largeur : 0,643m. Cadre, hauteur : 1,05. Largeur : 0,905m. Epaisseur : 0,098. m. Commande d'un portrait de Madame Adélaïde, 1748 ; exécuté par Nattier à Compiègne, juillet 1749 ; il est emporté par Madame Infante ; collection du duc de Parme, descendant direct de Madame Infante ; collection Henri de Rothschild ; acheté à Mme Wildenstein, 15 janvier 1969 ; entré à Versailles, 16 janvier 1969 ; accroché dans les salles du XVIIIe siècle, Grand cabinet du dauphin, salle 48, 1969. Madame Adélaïde (1732-1800) était la quatrième fille de Louis XV et de Marie Leszczynska. Elle avait dix-sept ans quand Nattier, portraitiste officiel de la famille royale, exécuta ce tableau à la demande de la duchesse de Parme, Madame Infante, sa sœur aînée. Madame Adélaïde est représentée à mi-corps, sa main droite tenant un éventail replié et dirigé vers le bas. Son index appuie d'un mouvement gracieux sur la tête de l'éventail. Un ruché de dentelle blanche couvre à moitié ses bras et son corsage, rehaussant la couleur gris perle de sa robe de soie. Des rubans gris autour de son cou et dans sa coiffure complètent cet élégant habit de cour. La marotte de dentelle noire, le rouge des joues et des lèvres viennent rehausser l'harmonie des gris et des blancs. Au XVIIIe siècle, les éventails, importés de Chine ou fabriqués en France, présentant des décors souvent inspirés de l'Orient, étaient devenus des objets particulièrement raffinés avec lesquels on ne dédaignait pas de se montrer en habit de cour. Toutefois, l'usage des éventails à la cour de Marie Leszczynska était soumis à une étiquette très stricte. Comme le raconte la marquise de Créquy dans se Souvenirs, « on ne prenait jamais la liberté d'ouvrir son éventail en présence de la reine, à moins que ce ne fût pour en user en guise de soucoupe et pour présenter quelque chose à Sa Majesté. » Anne-Cécile Sourisseau. Louise Elisabeth de France, madame Infante, duchesse de Parme (1727-1759), fille de Louis XV. Huile sur toile d'après le peintre Jean Marc Nattier (1685-1766) sus de port. Hauteur : 0,98m. Largeur : 0,83 m. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜
Dernière édition par yann sinclair le Dim 5 Mar - 17:00, édité 2 fois |
| | | yann sinclair
Nombre de messages : 26283 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de madame Victoire - 72 Grand Cabinet Sam 25 Fév - 16:01 | |
| - 70 Première antichambre Première pièce de l'appartement, cette antichambre était la plus accessible et une pièce d'attente pour les visiteurs.
Peu décorée, elle servait aussi aux domestiques et on y trouvait un mobilier très simple: chaises de paille, une armoire et un lit de veille pour un valet, caché par un paravent. Jeune berger assis tenant son pipeau, et son chien. Statue en marbre par Jean-François LORTA, signé et daté 1783. Acquisition de 2005. Hauteur : 0,67m. Largeur : 0,27m. Profondeur : 0,32m . D'après un modèle en terre cuite exécuté en 1781. Formant pendant avec le groupe "Jeune fille assise couronnée de roses, contemplant des colombes se becquetant" (MV 9066). Anciennes collections de Madame Adélaïde au château de Bellevue, placé dans le grand salon. Achat 2005 Commode d'entre-croisée par Jean-François LELEU. Exécutées vers 1772 . Hauteur : 0,91m. Largeur : 0,905m. Profondeur : 0,513m. Poids : 90 kg. D'une paire livrée par ordre n° 32 du 1er mai 1773, avec une 3e commode à Londres (Wallace Collection) pour la chambre à coucher de la Princesse de Condé au Palais Bourbon à Paris ; inventoriées en 1794 au Palais-Bourbon (T 473 C.1). Sous le Ier Empire à hôtel de la Secrétairerie d'Etat (hôtel d'Elbeuf), 1810 et 1812. Sortie le 15 juillet 1814, enregistrée au Garde-Meuble en novembre 1814. Les deux commodes se retrouvent au Garde-Meuble en 1817 puis envoyées aux écuries du Roi aux Tuileries le 25 mars 1823 et rentrent en magasin le 21 février 1832. Restaurées, par ordre du 16 janvier 1835, par Denière pour les bronzes et David pour les marbres et envoyées à Versailles le 19 mars 1835. D'abord destinées au Boudoir des Petits appartements de la Reine. La T 473 C.1 sera placée dans le cabinet de la Cassette du Roi (inv. 1840, n° V 1776 ; inv. 1855, V(mb) 1149). La paire rendue à l'intendance le 21 janvier 1863 ; envoyées en 1867 au Petit Trianon à l'occasion de l'exposition organisée sous les auspices de l'Impératrice Eugénie et placées dans le Salon de Compagnie ; mentionnées en 1973 dans le Billard du Petit Trianon ; en 1975 à Versailles dans le Cabinet d'angle de l'appartement de Madame Victoire. Statue de marbre et marbre gris veiné, par Jean-François LORTA, signé et daté 1783 d'après un modèle en terre cuite exécuté en 1781. Hauteur : 0,67m. Largeur : 0,35m. Profondeur : 0,30m. Socle, hauteur : 0,45 m. Anciennes collections de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, au château de Bellevue. Acquisition de 2005. Commode d'entre-croisée par Jean-François LELEU. Exécutées vers 1772 Hauteur : 0,91m. Largeur : 0,905m. Profondeur : 0,513m. Poids : 90 kg. D'une paire livrée par ordre n° 32 du 1er mai 1773, avec une 3e commode à Londres (Wallace Collection) pour la chambre à coucher de la Princesse de Condé au Palais Bourbon à Paris ; inventoriées en 1794 au Palais-Bourbon ; saisie révolutionnaire ; suppression de l'ornement en fleur de lys du losange des façades ; les panneaux latéraux en mosaïque à fleurs de lys ont été remplacés (T 473 C.2). Sous le Ier Empire à hôtel de la Secrétairerie d'Etat (hôtel d'Elbeuf), 1810 et 1812. Sortie le 15 juillet 1814, enregistrée au Garde-Meuble en novembre 1814. Les deux commodes se retrouvent au Garde-Meuble en 1817 puis envoyées aux écuries du Roi aux Tuileries le 25 mars 1823 et rentrent en magasin le 21 février 1832. Restaurées, par ordre du 16 janvier 1835, par Denière pour les bronzes et David pour les marbres et envoyées à Versailles le 19 mars 1835. D'abord destinées au Boudoir des Petits appartements de la Reine. La T 473 C.2 sera placée dans le salon des Huissiers des Petits appartements de la Reine (inv. 1840, V 1419 ; inv. 1855, V(mb) 828). La paire rendue à l'intendance le 21 janvier 1863 ; envoyées en 1867 au Petit Trianon à l'occasion de l'exposition organisée sous les auspices de l'Impératrice Eugénie et placées dans le Salon de Compagnie ; mentionnées en 1973 dans le Billard du Petit Trianon ; en 1975 à Versailles dans le Cabinet d'angle de l'appartement de Madame Victoire. Lustre, en bronze doré et cristal de Bohème réalisé par BAGUES en 1958 Mobilier dit « de Gustave III » exécuté pour le comte de Gamaches en 1778 par Jean-Baptiste II TILLIARD, acquis en 1784 par le Garde-Meuble de la Couronne pour le service du roi Gustave III de Suède alors en voyage en France, comprenant deux bergères, deux fauteuils, un canapé, un écran, en hêtre sculpté et doré. Complété en 1785 de deux chaises, par Jean-Baptiste BOULARD, menuisier, et Jean GUUERIN, sculpteur, et de deux chaises sous le Second Empire. Canapé en noyer sculpté et doré, gros de Tours broché fond satin. Menuisier : Tilliard Jean Baptiste. Doreur : Chatard Louis. Sous la direction de Darnault, François-Charles (marchand mercier). Canapé d'un ensemble, comprenant un canapé, deux bergères, six fauteuils à la Reine et un écran, exécuté par Jean-Baptiste II Tilliard en 1777-1778, sous la direction du marchand-mercier Darnault et vendu non garni au comte de Gamaches qui contesta son coût trop élevé ; racheté par le Garde-Meuble de la Couronne en avril 1784 pour le service du roi de Suède Gustave III, alors en visite privée ; placé en 1785, au garde meuble de Versailles, puis envoyé la même année à Compiègne et placé dans le Cabinet intérieur du roi augmenté de quatre chaises exécutées par Boulard ; en l'an IV au Palais Directorial ; en 1810 à Fontainebleau, dans l'appartement de Louis Bonaparte, qui deviendra l'appartement de Monsieur, frère de Louis XVIII ; en 1833 à Fontainebleau dans les appartements du Pape (1er salon) ; en 1846 à l'Elysée, dans le cabinet du Conseil. Dépôt du Musée du Louvre au château de Versailles, 1952. La visite du roi de Suède Gustave III en 1784 sous le nom de comte de Haga obligea le Garde-Meuble de la Couronne à meubler dans l'urgence un appartement digne de recevoir un souverain étranger. Il s'agissait de l'ancien appartement de la duchesse de Bourbon situé dans l'aile du Midi. C'est pourquoi cette administration acheta à Paris un très riche mobilier d'occasion, qui était vendu par le comte de Gamache, par l'intermédiaire du marchand-mercier Darnault. Ce mobilier très somptueux comprenait un canapé, deux bergères, six fauteuils à la Reine et un écran. Finalement, lors de sa visite en juin, Gustave III résida à l'extérieur du château. Dès le 22 mars 1785, le mobilier était envoyé à Compiègne " pour servir dans le Cabinet du Roy ". La présence éventuelle de ministres dans cette pièce réservée jusqu'alors à l'usage privé du souverain amena à compléter l'ensemble de " quatre chaises à carreaux en étoffe, dessin à médaillon, pour le cabinet intérieur du Roy et pour asseoir les Ministres ". Alors que l'ensemble d'origine était dû à Jean-Baptiste Tilliard, c'est à Jean-Baptiste Boulard, menuiser attitré du Garde-Meuble que revint de réaliser les sièges complémentaires. La dorure fut faite par Chatard et les chaises garnies " sur les coupons restants du meuble " [du roi de Suède], c'est à dire un gros de Tours broché fond satin à médaillons et figures ". B.R. Ecran de cheminée en hêtre. 0 | Clavecin, mécanisme de François Blanchet caisse en bois noir à filet d'or, pieds chantournés avec décor de palmes dorées, intérieur peint en rouge à décor de fleurs papillons et oiseaux Auteur : Blanchet François. Période : règne de Louis XV (1723-1774). Date : 1746. Site de production : France. Hauteur : 0.960 m. Longueur : 2.290 m. Profondeur : 0.900 m. Clavecin. Mécanisme de Hans RUCKERS dit Ruckers l'ancien (vers 1540-1598) facteur de clavecin flamand. Caisse de décor arabesque sur fond or par Claude Audran II (1639-1684) peintre et décorateur, fin XVIIe siècle Plan-relief du Domaine de Bellevue, commandé par Mesdames et réalisé par P. N. LE ROY en 1777. 2 chaises provenant du grand salon de Mesdames France au château de Bellevue. Hauteur : 0.934 m. Largeur : 0.540 m. Profondeur : 0,588m. D'un ensemble de 48 chaises livrées en 1784 et 1785 pour le Grand salon de Mesdames à Bellevue ; peintes en blanc et vernies par Chatard, recouvertes par Capin d'un "damas bleu et blanc à petits dessins" ; l'ensemble encore en place dans l'inventaire de 1786 ; plus que 36 chaises lors du récolement de 1795 (12 en plein, 24 à carreau), les douze autres alors au Garde-Meuble ; toutes mises en ventes l'année suivante par lot de six. Préemption en vente publique, vente Paris, Arcole, étude Rabourdin et Choppin de Janvry, le 23 mars 1992, lot n°61. Restaurée en 1997-1999, couverte d'un droguet de soie bleu tissé par la Maison Prelle. Paire de girandoles, en bronze doré et cristal réalisé par BAGUES en 1964. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
| | | | Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de Madame Victoire - 72 Grand Cabinet | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |