Bonjour,
Voici un ouvrage qui propose une intéressante alternative au désenchantement face à la construction européenne actuelle, se tourner vers ses fondements pour les mieux comprendre et ainsi mieux comprendre les répercussions actuelles.
Présentation de l'éditeur Au XXIe siècle, l’Europe ne fait plus rêver: son modèle est contesté, tant sur le plan économique qu’intellectuel et politique. Face à ces désillusions, il est urgent d’interroger les origines de l’idée d’Europe: quand et comment la notion d’Europe s’est-elle définie?
L’ouvrage dirigé par Antoine Lilti et Céline Spector propose un détour par les Lumières. Si l’Europe peut s’enorgueillir d’une longue histoire, c’est bien au XVIIIe siècle qu’elle est devenue un enjeu philosophique, historique et politique majeur. De Montesquieu à Kant, de Voltaire à Burke ou à Robertson, l’idée d’Europe est au cœur des controverses sur le droit international comme sur l’économie politique, sur la légitimité de l’expansion coloniale comme sur les espoirs d’un monde pacifié. Véritable enquête collective conduite par des historiens et des philosophes, Penser l’Europe au XVIIIe siècle aborde trois éléments majeurs autour desquels gravite le concept naissant d’Europe: l’empire, le commerce et la civilisation. Après avoir décrit la manière dont l’ordre européen a été conçu, les auteurs examinent la question de l’expansion commerciale et coloniale de l’Europe, ainsi que les théories de la civilisation, qui permettent d’interroger le statut de l’exceptionnalisme européen. Le siècle des Lumières ne nous présente pas un idéal européen à ressusciter, mais un champ d’interrogations dont nous ne sommes jamais véritablement sortis.
http://www.fabula.org/actualites/antoine-lilti-et-celine-spector-eds-penser-l-europe-au-xviiie-siecle-commerce-civilisation-empire_64870.php
On lira aussi avec intérêt l'analyse proposée ici.
http://voltairefoundation.wordpress.com/2014/10/09/leurope-des-lumieres-un-recours-face-au-desenchantement-present/
madame antoine
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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)