Voici un livre intéressant qui, à travers l'étude des bijoux sous l'Ancien Régime, étudie aussi les relations.
Luxe, amour et transactions
La culture des bijoux sous l’Ancien RégimeparSarah Horowitz
Sarah Horowitz est Assistant Professor à Washington and Lee University. Elle est l’auteure de Friendship and Politics in Post-Revolutionary France (2013). Son travail en cours porte sur les scandales politiques au xixe siècle.
Traduit de l’américain par Stéphane Bouquet
RésuméAux xviie et xviiie siècles, les diamants étaient des biens de consommation aux significations multiples. Forme de la consommation ostentatoire, les bijoux scellaient aussi les relations Amoureuses. Ils n’étaient pas seulement un symbole de richesse, mais la richesse elle-même. En tant que monnaie qui pouvait être transmise et héritée, les bijoux étaient utilisés par les femmes pour contourner la primogéniture et les restrictions légales sur leurs droits à la propriété. Cependant, cet espace marginal pouvait aussi représenter un danger pour elles, comme Marie-Antoinette devait le découvrir durant l’affaire du collier de la Reine. Recevoir ou offrir des bijoux permettait aux femmes de posséder quelque contrôle sur la propriété, mais pouvait aussi les mettre en péril, précisément parce que les diamants étaient utilisés dans des cadres affectifs, sexuels et économiques.
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SR_038_0123
madame antoine
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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)