la villa Ephrussi de Rothschild

Belle villa, beaux jardins!!

Merci, mon cher JAG !   .

 Vous ne me les ferez pas monter ceux-là !   

Un grand merci pour cette belle visite...

Et ce ne sont encore que les jardins ... Nous entrerons bientôt !!!  

Ça me donne vraiment envie de me promener ! 

Reinette a écrit:

Ça me donne vraiment envie de me promener ! 

Tu iras !    Le Comte me disait ce matin ne pas encore connaître la villa Ephrussi .

Citation :

On entre ?  

Nous découvrons le patio couvert  !!!  

Il surprend par ses dimensions. Ses grandes arcades soutenues par des colonnes en marbre rose de Vérone évoquent les villas italiennes de la Renaissance. Les collections qui s’y trouvent datent de l’époque médiévale et Renaissance. C’est dans ce lieu que Béatrice Ephrussi de Rothschild  donnait ses réceptions. Ce patio détonne avec les pièces alentour où s’étale la passion de Béatrice pour le XVIIIe siècle français.

Crois-tu que Béatrice va nous offrir le thé ?



Béatrice Ephrussi (née Rothschild), avec ses yeux de cocker ...  charmante, et une sacrée petite veinarde !!!

Citation :

:!: De petites surprises spéciales Marie-Antoinette pour les amis du Boudoir, à l’intérieur… :!:
Il faudra tout lire...hé ! hé !  

La plupart des objets, meubles, tableaux, tapis, tentures et la plupart des boiseries sont pur jus XVIIIème (collections royales et diverses).

Le grand salon Louis XVI , avec dans le fond, peinte en bleu au décors de putti, une table à whist ayant appartenu à Marie-Antoinette (signée René Dubois, 1er tabletier de la reine) et, au centre du salon, une autre pour le tric-trac (celle-ci par Riesener).  
Les boiseries proviennent de l’hôtel de Crillon ; le tapis central de la Savonnerie, au chiffre de Louis XV, réalisé pour la Chapelle royale de Versailles ; le suivant dans la partie ronde a été commandé par Louis XIV pour la grande galerie du Louvre ; les fauteuils sont recouverts de tapisseries d’Aubusson illustrant les fables de La Fontaine :

Le plafond est orné d’une toile du peintre vénitien Tiepolo et représente un Char de l’amour tiré par des colombes.










Voici maintenant un petit boudoir aux boiseries peintes dans le goût pompéien !




Le secrétaire est l’oeuvre de l’ébéniste attitré de Marie-Antoinette et l’un des principaux fournisseurs du mobilier royal sous Louis XVI, Jean-Henri Riesener. Mais le meuble le plus rare demeure un discret guéridon octogonal, sans doute conçu par Adam Weisweiler, orné de scènes animalières et composés de réelles plumes d’oiseaux et ailes d’insectes se détachant sur un fond de cire.

L'exquis petit guéridon octogonal  :

Citation :

Le petit salon Louis XV : les fauteuils sont ornés de tapisseries d’après des cartons de Boucher ; les tapisseries des Gobelins, d’après ceux de Coypel sont consacrées aux aventures de Don Quichotte ; sur les murs quelques jolies danseuses de Schall…

Citation :

Les petits appartements privés du Rdc :
Le boudoir et la chambre, agrémentés de boiseries néo-pompéiennes, avec notamment un secrétaire à bonheur du jour de Riesener pour Marie-Antoinette, ainsi que la petite table de Weisweiler.  
Lit à la duchesse vénitien du XVIIIème, et son somptueux dessus de lit en soie chinoise brodée.

Citation :

Remarquez les petits fauteuils pour les chiens de la baronne.  

Citation :

La salle de bain attenante, sous le magnifique treillage de lattes de bois doré et aux boiseries peintes de Leriche (fin XVIIIème).

La garde-robe conserve une série de costumes Louis XV et Louis XVI, ainsi d’une surprenante collection de costumes de mandarin et de petites chaussures chinoises au XIXe siècle.



Et voici à présent la très élégante salle à manger !  

Citation :

Le salon de thé (oui, oui, aux oranges du jardin   ), présente une des plus riches collections privées de porcelaines de Vincennes et de Sèvres, dont le fameux service aux partitions musicales.
De nombreuses pièces étaient aux mains de la marquise de Pompadour, et de madame du Barry…bien entendu.  

Nous nous cassons le nez sur la fermeture du salon de thé !





Le salon des porcelaines et la fabuleuse collection qu’il renferme sont l’une des merveilles de la Villa. Au fil de ses voyages et faisant preuve d’un goût très sûr en la matière, la Baronne Ephrussi a constitué un ensemble de porcelaines françaises, riche en pièces de Sèvres et de Vincennes. Le salon des porcelaines présente les précieux vases, plats, soucoupes et assiettes, issus des manufactures royales. Un des vases présentés à appartenu à la Marquise de Pompadour, la favorite du roi Louis XV.

Citation :

   Montons au premier étage retrouver de petites pièces réparties autour de superbes terrasses et ce, grâce à cet escalier…enchanteur !

Vue plongeante sur les jardins à la française !

Citation :

Un premier petit salon, celui des porcelaines de Saxe du XVIIIème, incluant des pièces de Meissein, Berlin, Würzburg etc…
Toutes ces chinoiseries me rendent…dingue !
Comme à chaque fois, je suis à deux doigts de faire exploser les vitrines et de partir en courant.  

Citation :

 Le brûle-parfum que je voulais piquer…

Pour ma part, j'ai un faible pour ce bonhomme enjoué    :

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Le petit salon des singeries et de commodités, dont les boiseries sont attribuées au célèbre et spécialiste Huet :

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 De somptueuses portes laquées impériales, provenant du sac du Palais d’été de Pékin…

Citation :

  Ici et là, de nombreux tableaux et dessins de Schall, Boucher, Fragonard…
Un des trois baromètres réalisés par Boulle (un autre se trouve à Versailles).
Bon, il ne marche plus puisqu’il indique un temps changeant !  

Citation :

La grande chambre Louis XVI (on rêve d’y faire une sieste, à l’abri des persiennes… ) :

Citation :

Dans le salon des tapisseries de Beauvais, on retrouve un petit Bonheur du jour, de Carlin…aux armes de Marie-Antoinette   ::

Citation :

Voilà !
Magnifique non ?  

Quelle splendeur !!!    
Ces colonnes fleuries ont mon adoration !  

Bien à toi

Quelle grâce, n'est-ce pas ?      Cette pièce est à couper le souffle !

Les puristes du Boudoir ne manqueront pas de relever de petites erreurs ...   


Comme beaucoup de collectionneurs de la même époque, Béatrice Ephrussi de Rothschild était une passionnée d’art du XVIIIe siècle et elle a fait appel aux plus grands décorateurs ou antiquaires de son temps pour meubler sa maison.

Grande admiratrice de Marie-Antoinette, elle aimait recevoir ses amies dans des robes copiées sur celles de la célèbre reine. Marie-Antoinette avait en effet un cahier spécial sur lequel étaient collés des échantillons de tissus de chacune de ses robes car elle en possédait tellement qu’il lui était impossible de se souvenir de toutes ; le matin, sa femme de chambre lui présentait le cahier et la reine choisissait les tenues qu’elle allait porter ce jour-là. Et Béatrice s’inspire de ce cahier pour faire confectionner par de célèbres tailleurs des reproductions des robes de la reine !






Elle rachète aussi dans les ventes aux enchères des objets personnels de la souveraine, par exemple sa table de jeu ou son secrétaire. Et comme son idole avait la folie du rose et du jaune, c’est dans ces deux couleurs que la baronne fait décorer sa maison.

Gisèle Durero-Köseoglu

Le 14 septembre 1864 naît Charlotte Béatrice de Rothschild à l'hôtel Talleyrand (actuel Consulat des États-Unis), 2 rue Saint Florentin à Paris.

Fille du baron Alphonse de Rothschild (1827-1905), grand collectionneur d'art ancien et important donateur des musées français, et de Leonora von Rothschild (1837-1911) issue de la branche Rothschild dite « de Londres » (Voir l'article famille Rothschild), elle grandit dans le plus luxueux domaine du XIXe siècle, celui de Ferrières (Ferrières-en-Brie, Seine-et-Marne) (où elle conservera des appartements sa vie durant) et dans l'hôtel familial parisien de la rue Saint-Florentin, entourée de chefs-d'œuvre.

Le 5 juin 1883 elle épouse à l'âge de 19 ans le milliardaire russe Maurice Ephrussi (Famille Ephrussi), un ami des parents de Béatrice âgé de 34 ans, de quinze ans son aîné, issu d'une famille juive d'Odessa dont la fortune était liée à l'exportation de blé et aux mouvements bancaires.

En raison d'une tuberculose génitale de Béatrice qui a entraîné une stérilité, le couple n'aura pas d'enfant. L'union n'est pas heureuse, Béatrice reprochant à son mari son addiction pour le jeu. Le couple se sépare en 1904 mais Béatrice, pour des raisons de discrétion - le divorce est mal vu à cette époque - gardera le nom d'Ephrussi.

Passionnés d'architecture, de nature et d'art, le couple habite de somptueuses demeures et collectionne les objets d'art rares.

À la mort de son père (1905) elle partage avec son frère une fortune estimée à 700 000 000 €. Béatrice acquiert 7 hectares au Cap-Ferrat pour y construire la villa de ses rêves. Au décès de sa mère, en 1911, elle acquiert un terrain a Monte-Carlo et mène un train de vie de reine de France à la Marie-Antoinette.

À Paris, Béatrice Ephrussi de Rothschild réside dans un hôtel particulier du 19 avenue Foch (aujourd'hui l'ambassade d'Angola).

D'un caractère difficile, son neveu Guy de Rothschild la décrivit comme « une jeune fille un peu déchaînée, d'une invivable nervosité ».

La baronne décède le 7 avril 1934, âgée de 69 ans, à Davos (Suisse) d'une tuberculose pulmonaire galopante; son corps est transporté au cimetière du Père-Lachaise où il repose dans le caveau familial.

N'ayant pas de descendance, c'est son frère cadet, le baron Édouard de Rothschild, qui hérite de sa fortune.

À l'instar de son père, régent de la Banque de France, l'un des principaux actionnaires de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.), membre de l'Académie des beaux-arts, ou de son oncle Alfred, conservateur de la Wallace collection à Londres, Béatrice Ephrussi collectionne œuvres d'art et résidences.

De par son parcours, son goût pour le XVIIIe siècle français ou l'exotisme, elle s'inscrit dans la lignée des grands collectionneurs d'art de l'époque : Cernuschi, Jacquemart-André, Wallace, Frick, sans oublier de nombreux membres de sa famille (Edmond de Rothschild, Ferdinand de Rothschild (Waddesdon), etc... Elle prospecte et fait venir par train jusqu'à Beaulieu-sur-Mer des œuvres qu'elle sélectionne sur le quai de la gare.

Portant son goût pour l'art à l'extrême, on dit qu'elle acheta un jour une chapelle pour n'en retirer qu'une fresque[réf. nécessaire].


Villa Ephrussi de Rothschild
Villa Ephrussi de Rothschild sur la presqu'île de Cap Ferrat à Saint-Jean-Cap-Ferrat

Béatrice Ephrussi découvre le Cap Ferrat en 1905, à l'époque où la Côte d'Azur est un lieu de villégiature de la haute société. Séduite par la beauté naturelle du site, elle acquiert sept hectares de terrain rocheux et stérile sur la partie la plus étroite de la presqu'île, disputant cette parcelle au roi Léopold II de Belgique, désireux d'agrandir sa propriété mitoyenne.

Pas moins de cinq années de travaux (1907-1912) gigantesques seront nécessaires pour construire cette demeure rappelant les grandes maisons de la Renaissance italienne. Plusieurs architectes sont pressentis dont Jacques Marcel Auburtin (1872-1926), prix de Rome, dont le projet séduit Béatrice Ephrussi.

Ce dernier confie à Aaron Messiah la construction de la Villa « Île-de-France » (Villa Ephrussi de Rothschild) ainsi nommée en raison de la forme du jardin principal en forme de pont de navire. Béatrice pouvait ainsi s'imaginer, voyant la mer de chaque côté, être à bord du vapeur « Ile de France » de la société générale des transports maritimes (S.G.T.M.) en souvenir d'un voyage mémorable. " Elle imposait à ses jardiniers le port du béret de marine, se donnant ainsi l'illusion de vivre entourée d'hommes d'équipage sur un paquebot faisant le tour du monde "1. Le terrain est dynamité, arasé et nivelé. La construction peut alors commencer.

La commanditaire n'hésite pas à faire réaliser les projets grandeur nature pour s'assurer du résultat final. Elle décide d'entourer le villa de jardins. Après son décès, d'autres jardins à thème seront ajoutés. Aux jardins à la française, japonais, roseraie et jardin lapidaire initiaux, s'ajoutent les jardins espagnol, italien, exotique, provençal, réminiscences des voyages de la baronne1.

À l'instar d'Edmond Rostand qui ne voulait que du blanc dans sa Villa Arnaga à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), elle exige partout le rose, sa couleur fétiche. Élisabeth de Gramont, sa cousine, l'évoque dans une sempiternelle robe rose - elle portait des robes à panier - « semblant partir éternellement pour un bal paré1 ».

Elle possède également la « Villa Soleil » et la « Villa Rose de France » à Monte-Carlo et fait construire une volière dans chacune de ses résidences pour ses centaines d'oiseaux. Elle possède également deux singes et une mangouste de compagnie, qui dorment sur un siège de style Louis XVI réalisé sur mesure.

Elle ne séjournera que très peu dans la villa « Île-de-France » qu'elle délaisse à partir de 1916, à la mort de son mari, et la lègue par testament en 1933 à l'Institut de France avec la totalité de ses très importantes collections d'art réparties dans ses diverses résidences à charge pour l'Institut lui maintenir « l'aspect d'un salon » dans l'esprit des musées Nissim-de-Camondo ou Jacquemart-André sous le statut juridique d'une fondation.

La villa-musée est ouverte au public en 1937

Merci WIKI !  

Dans ma prochaine métempsychose, j'épouserai un milliardaire russe unijambiste !    

Merci pour cette bio. Et merci à cette dame ! 

Citation :

D'un caractère difficile, son neveu Guy de Rothschild la décrivit comme « une jeune fille un peu déchaînée, d'une invivable nervosité ».

Elle prospecte et fait venir par train jusqu'à Beaulieu-sur-Mer des œuvres qu'elle sélectionne sur le quai de la gare.

Portant son goût pour l'art à l'extrême, on dit qu'elle acheta un jour une chapelle pour n'en retirer qu'une fresque.

" Elle imposait à ses jardiniers le port du béret de marine, se donnant ainsi l'illusion de vivre entourée d'hommes d'équipage sur un paquebot faisant le tour du monde ".

Oups !

Quelles photos ! Un lieu enchanteur, merci de nous le faire découvrir

Citation :

Dans ma prochaine métempsychose, j'épouserai un milliardaire russe unijambiste !    

Unijambiste Ok, mais pourquoi russe ?

Pourquoi pas russe ?  
L'important, c'est milliardaire  !

Voilà pourquoi :
Le 5 juin 1883 elle épouse à l'âge de 19 ans le milliardaire russe Maurice Ephrussi (Famille Ephrussi), un ami des parents de Béatrice âgé de 34 ans, de quinze ans son aîné, issu d'une famille juive d'Odessa dont la fortune était liée à l'exportation de blé et aux mouvements bancaires.

Apparemment, le milliardaire russe, c'est le bon plan !  

Remarque, au départ elle ne criait pas famine non plus, tu vas me dire ...  

...... petite photo oubliée .......

Merci. Cela donne vraiment envie d'y aller.   

Bonjour,

Voici une page consacrée à cette villa.

http://furbysh.free.fr/FRANCE/salons.htm


La vue sur la baie


Le Grand Salon


Le Petit Salon


Le Boudoir


Le Boudoir


Le Salon Des Tapisseries


Le Salon des Singes

madame antoine

Ah oui pas mal....je ne dirais pas non à la vue sur la baie   

En vue de la restauration du salon Louis XVI une souscription a été lancée.


http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/10/30/03015-20151030ARTFIG00289-la-villa-ephrussi-veut-voir-la-vie-en-rose.php

Il s'agit là d'une information très intéressante. Voici quelques détails supplémentaires.

Avec un coût de 130 millions d'euros, la villa Esphuri De Rothschild fait partie des plus chères du monde. Et pour la rénovation du salon Louis XVI, l'un des plus beaux de la villa azuréenne, une souscription publique est lancée.

L’Académie des Beaux-arts et la Fondation du patrimoine ont signé une convention pour la restauration du mobilier du grand salon Louis XVI de la Villa Ephrussi de Rothschild, lundi dernier à Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Budget prévisionnel: 300.000 euros. Une somme coquette, pour laquelle un appel aux dons a été lancé.

A quoi va servir cette restauration?

C’est la première fois qu’une grande campagne de restauration est engagée pour la remise en état du mobilier, des bronzes, des tapis et des sculptures.

Elle devrait permettre de rééxposer des œuvres majeures, actuellement conservées en réserve.

Les procédures permettant de faire un don sont également développées.
http://www.nicematin.com/nice/appel-aux-dons-pour-restaurer-le-salon-dune-des-villas-les-plus-cheres-du-monde.2383693.html

madame antoine

Nous apprenons aujourd'hui que 35.000 € ont été engrangés pour la rénovation du salon Louis XVI de la villa Éphrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat.