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| Paris sous terre: le succès des catacombes | |
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yann sinclair
Nombre de messages : 26590 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Paris sous terre: le succès des catacombes Jeu 7 Sep - 7:45 | |
| Paris sous terre: le succès des catacombesLe labyrinthe de galeries à 20 mètres de profondeur n'en finit pas de fasciner. http://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/paris/paris-sous-terre-le-succes-des-catacombes_2358587.html Notre-Dame, la tour Eiffel, le Sacré Cœur... ce sont des incontournables. Mais au-delà d'un Paris de carte postale, 500 000 personnes se pressent chaque année pour visiter un monument insolite. Pour les visiteurs commence un voyage à 20 mètres sous la terre. Les catacombes de Paris sont construites dans les anciennes carrières souterraines de la capitale. Au XVIIIe siècle, les cimetières sont insalubres. Louis XVI utilise ces carrières pour entreposer les corps des défunts. Un ossuaire monumental unique au monde. 150 km de galeries fermées au public
Des crânes, des os qui ont traversé les siècles: au moins 1 million de Parisiens reposent ici. "C'est impressionnant, il ne faut pas être trop claustrophobe, je pense", témoigne une visiteuse. Un Paris souterrain qui fascine, mais d'autres ont choisi de l'explorer loin des touristes. Ces passionnés connaissent des passages secrets. Se glisser dans des passages improbables, ramper dans l'obscurité, ils ne reculent devant rien pour explorer les 150 km de galeries fermées au public. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Lun 12 Nov - 9:51 | |
| Petite question : peut-on visiter les catacombes avec des enfants ? Mais non voyons ! Mais oui ! Il y en a qui l'ont fait. © Pierre AntoineClarence, 10 ans, explore les catacombes de Paris. Pour Clarence, les galeries menant à l’ossuaire des catacombes sont "super longues mais pas si étroites que ça finalement". - "Pour descendre dans les galeries, on a pris un escalier qui tournait, on était à 20 mètres en sous-sol sous le métro".
"Si vous êtes claustrophobe, ce n’est pas forcément le lieu idéal", prévient la guide. Le parcours fait environ 1,5 km. Température ambiante, 14 degrés. "Il y a une odeur un peu humide", note Clarence. "Ici, vous êtes sur un site de carrières souterraines, explique Cham, la guide. C’est-à-dire un lieu où les gens vont aller chercher de la pierre dans Paris. Et il y a environ 300 km de carrières, voire même un peu plus." "Avec les gros immeubles dessus ça va pas s’écrouler ?" s'inquiète Clarence. "C’est connu, à Paris on vit sur un trou, sur un emmental !" répond Cham. - "Pas de fantasme, il n’y a pas de chauve-souris, ni de fantôme, ni diable, rien !"
Plus loin, le jeune Parisien se demande pourquoi on a glissé des papiers du côté des piliers. "C’est pour mesurer les failles, c’est un lieu vivant, en mouvement, mais il y a des galeries qu’on va boucher définitivement parce que c’est trop dangereux." Une toute petite partie de ces carrières vont être transformées à la fin du XVIIIe siècle en ossuaire municipal. Et nous y voilà ! - "Arrête ! C'est ici l’empire de la mort !"
"Il y avait plusieurs écriteaux avec des choses un peu déprimantes" remarque Clarence. Comme cette inscription: "Pensez le matin que vous n’irez peut-être pas jusqu’au soir, et le soir que vous n’irez peut-être pas jusqu’au matin." À la fin du XVIIIè siècle, les cimetières parisiens sont tellement pleins que cela entraîne des épidémies. Du coup, jusqu’en 1859, on transporte les dépouilles dans ces carrières de pierre. "Il faut imaginer qu’à partir d’avril 1786, toutes les nuits pendant 15 mois, des carrioles chargées d’ossements arrivaient ici", souligne Cham. L’un des responsables de l’aménagement de ce lieu s’appelle Louis Héricart de Thury. Celui-ci demande à l'époque que l’on range les quelque 6 millions d’ossements comme on le fait avec la pierre. "Fémurs, tibias, crânes, on superpose l’ensemble. Le reste va servir de bourrage et ça va être jeté derrière", précise la spécialiste. "C’est vrai que c’est rangé, mais quand on regarde derrière y a plein d’os partout, c’est le gros bazar! C’est comme si tu rangeais ta chambre qu’à moitié" lance Clarence. Il a trouvé la visite "assez cool". Et de conclure : "Les guides nous donnent envie d’aller au bout de la découverte. Donc, du coup, c’est super bien, ça nous met dans l’ambiance. Il faut imaginer que Paris ça n’existe pas et qu’on est en plein voyage. Et quand on revient dehors, ça fait bizarre, car dans les catacombes, il y a moins de lumière. Y a pas de choses jolies, de couleurs vives comme le rouge, le vert, le jaune. Mais on ne voit pas des crânes tous les jours quand même !" ©Pierre ANTOINEhttps://www.francetvinfo.fr/ _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Lun 11 Fév - 12:51 | |
| Gravos _________________ X est la force deux fois pure
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Mar 27 Aoû - 10:31 | |
| Big success pour ce spot.
- Les catacombes de Paris accueillent près de 500 000 visiteurs chaque année dans l’ossuaire officiel, mais les carrières souterraines de la capitale ont une deuxième vie... plus clandestine. Et aussi très fantasmée. Plongée à 20 mètres sous terre, dans un dédale de 280 km.
Halte aux fantasmes ! Les carrières souterraines de Paris ne sont pas un monde peuplé de marginaux qui organisent des fêtes satanistes au milieu des têtes de morts. Déjà parce qu’il faut faire une différenciation d’emblée. Dans ces carrières souterraines, seule une infime partie correspond aux catacombes proprement dites : l’ossuaire municipal séduit un demi-million de touristes chaque année. Cette enclave est isolée du reste des carrières souterraines, un vaste ensemble de près de 300 kilomètres vingt mètres sous terre, qui lui, n’est pas non plus le refuge des sans-abri de la capitale, autre idée reçue : il y fait trop froid (15 à 16°C) et trop humide (90 % d’humidité) dans une obscurité totale. « Les SDF préfèrent les parkings souterrains », affirme Gilles Thomas, fin connaisseur des dessous de Paris et auteur de plusieurs ouvrages dont Les catacombes : histoire du Paris souterrain (éditions Le Passage) et L’Atlas du Paris souterrain (Parigramme). En revanche, les carrières souterraines de Paris accueillent bien une population clandestine. Et ce, depuis des lustres. Formées par les hommes qui extrayaient la pierre pour bâtir Paris, ces carrières de calcaire et de gypse tombent plus ou moins dans l’oubli jusqu’au XVIIIe siècle. Mais sous Louis XVI, Paris s’éboule à plusieurs endroits par la faute de ces cavités. En 1777, un service d’inspection des carrières est créé. Charge à lui de cartographier cet impressionnant réseau en sous-sol, de creuser des galeries entre les différentes carrières pour circuler et de consolider ce qui devait l’être pour éviter les effondrements en surface. D’où un labyrinthique souterrain estimé aujourd’hui à près de 280 kilomètres sous la capitale ! Une fréquentation clandestine ancienneInterconnecter les galeries durera 130 ans et dès le départ, on a la preuve d’une fréquentation clandestine. En 1777, un rapport évoque des « gens qui viennent la nuit et les fêtes dans nos carrières ». Quelques-uns utilisent ce réseau souterrain pour passer des marchandises hors de Paris… sans taxes. Des bonimenteurs promettent aux crédules d’y voir Satan. Pendant la Commune de 1871, des insurgés s’y réfugient, mais sont chassés avec « chiens et flambeaux ». Sur les parois, on trouve des inscriptions dont les dates remontent le temps. Malgré une interdiction formelle d’y accéder, effective depuis 1955, les carrières sous la terre continuent à être fréquentées aujourd’hui. Combien sont les « cataphiles », cette population qui y descend nuit comme jour par la dizaine d’entrées restantes (il y en avait plusieurs centaines à l’époque) seulement connues des initiés ? « Indéfinissable », répond Gilles Thomas. Avant de préciser pour donner un ordre d’idées du trafic souterrain : « Disons que la probabilité que l’on ne croise personne lors d’une sortie dans les carrières est quasi-nulle… » Qui sont ces cataphiles ? Et qu’y font-ils ? Exit les skinheads ou satanistes organisant messes noires ou orgies. Oubliez aussi les trafiquants de drogue, bien plus à l’aise à l’air libre ou dans leurs appartements. « Les cataphiles forment une population très variée, reprend l’auteur. Ça va du gardien d’immeuble au polytechnicien, bien que l’on puisse être gardien d’immeuble et polytechnicien. Comme à la surface, il y a vraiment toutes les classes sociales. » Jusqu’aux grands patrons : Xavier Niel, fondateur de Free, est connu pour être un amateur des carrières souterraines. Projections, courses d’orientation…Souvent chaussés de bottes, parfois avec des plans – qui s’échangent maintenant beaucoup plus facilement sur internet, dans les années 1960-70, c’était une autre histoire ! – obligatoirement avec une lampe – voire deux pour en avoir une en secours – ces aficionados du monde souterrain s’y promènent, explorent aussi les traces laissées par leurs prédécesseurs : des graffitis, des visages sculptés, parfois de véritables reproductions, comme celles de Guernica de Picasso ou de La Grande vague de Kanagawa de Hokusai. Les habitués notent malheureusement de plus en plus de tags. Au fil des rues marquées – les mêmes qu’à la surface, car elles sont souvent tracées à leur aplomb – ils peuvent aussi croiser la sépulture – la seule du réseau des carrières souterraines hors catacombes – de Philibert Aspairt, portier du Val-de-Grâce perdu dans ces souterrains à la fin du dix-huitième et retrouvé – mort – une décennie plus tard. Cette population de cataphiles organise aussi des événements : des petites fêtes, pour les anniversaires, le Jour de l’An, Halloween. Plus étonnamment, il y a déjà eu des projections, des courses d’orientation sous terre, des concerts, des rallyes, qui ont comme point commun de s’appeler Ktasprint, Ktarallye, Ktanoz, etc. Le commandant Saratte, chef de la brigade des carrières, chargée entre autres d’y traquer les intrus, y organisa même son pot de départ en retraite au début des années 2000. Et ce monde particulier attire bien au-delà des frontières de Paris : Australiens, Japonais, Américains viennent parfois du bout du monde, juste pour connaître le grand frisson interdit d’un tourisme sans tour-opérateur dans les entrailles de Paris. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/ Farce ! _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | pepe12547
Nombre de messages : 2108 Localisation : La monarchie des Habsbourg Date d'inscription : 01/03/2018
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Mar 27 Aoû - 20:33 | |
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| | | ta nagra
Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 27/05/2019
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Sam 31 Aoû - 12:46 | |
| Hou Pepe ! Moi non plus, je n'entrerais jamais dans ces endroits. |
| | | pepe12547
Nombre de messages : 2108 Localisation : La monarchie des Habsbourg Date d'inscription : 01/03/2018
| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes Sam 31 Aoû - 13:28 | |
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| Sujet: Re: Paris sous terre: le succès des catacombes | |
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