Bicentenaire de la Révolution Française - Témoignages et Souvenirs

Pour les Amis qui ont vécu cette période très particulière du Bicentenaire, cette épinglette rappellera beaucoup de souvenirs.


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Bien à vous

madame antoine

Bel objet!

Voici un exemple de Brique Commémorative du Bicentenaire.





Dimensions : 22 x 10,5 x 6 cm.
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Bien à vous

madame antoine

Joli! Merci

On n'est jamais trop timbré !

C'est le cas de le dire !



Ci-dessus un bloc triptyque du Bicentenaire de la Révolution Française (1988) Convocation des Etats Généraux.

Ci-dessous des détails :

1989, médaille du Bicentenaire :

Rare ! Des pages de DNA (Dernières Nouvelles d'Alsace) centrées sur la préparation du Bicentenaire.

• Les DNA du 30 décembre 1988 commençaient à s’intéresser à l’année 1989, qui arrivait. On trouvait ainsi en « une » l’annonce du programme des festivités du bicentenaire de la Révolution française (on se souvient du défilé monumental orchestré par Jean-Paul Goude sur les Champs-Elysées). Et puis quelques retours sur l’année écoulée, les faits marquants aux plans national et international : le deuxième mandat de François Mitterrand (qui a été réélu le 8 mai 1988 avec 54,02% des voix face à Jacques Chirac) ; l’arrivée à la Maison Blanche de George H. W. Bush (le 20 janvier 1989) qui vient alors d’être élu (et est décédé le 30 novembre dernier) ; la visite historique du pape Jean Paul II en Alsace (du 8 au 10 octobre 1988) ; celle de Yasser Arafat au Parlement européen, à Strasbourg, le 13 septembre 1988…

• Les vœux 1989 de François Mitterrand, président de la République, seront enregistrés à Strasbourg, à l’hôtel du Petit Broglie. L’enregistrement aura lieu le samedi 31 décembre. Ce sont les chœurs de l’Opéra du Rhin, 40 choristes, qui pour l’occasion interpréteront La Marseillaise, l’hymne national qu’ils n’avaient pas chanté depuis 20 ans ! Le directeur de la formation, l’Anglais John Craven, a passé une nuit à travailler les arrangements du chant. L’interprétation, indique-t-on, sera « classique, aux accents martiaux ». Cet événement est salué par le maire de la capitale alsacienne, Marcel Rudloff. Mais aussi par Catherine Trautmann, qui vient de faire connaître sa décision de conduire la liste socialiste aux prochaines municipales… et qui sera effectivement élue maire de Strasbourg le 24 mars 1989.

• L'année 1989, qui approche, sera marquée par les célébrations du bicentenaire de la Révolution française et, en cette fin d’année 1988, on y songe fortement. En Alsace, la création de douze pièces de théâtre est annoncée. Une grande saga, L’Alsace des sans-culottes, créée par Jean-Pierre Schlagg, devrait écumer la région. L’association colmarienne pour la commémoration du bicentenaire annonce La Mort de Danton, d’après Georg Büchner. Au programme encore : Haguenau ou l’élan révolutionnaire, d’après un texte de Joseph Fenninger, Euloge Schneider de Paul Sonnendrucker à Schiltigheim, Le Radeau de la méduse au Maillon, ou encore un spectacle son et lumière à Rouffach. Sans oublier des colloques, des expositions…

Si vous voulez prolonger le plaisir de ce retour 30 en arrière, rendez-vous sur DNA.
https://www.dna.fr/actualite/2018/12/26/le-30-decembre-1988-l-alsace-se-preparait-a-celebrer-le-bicentenaire-de-la-revolution-francaise

Quel barnum, ce bicentenaire !

Chakton a écrit:

Quel barnum, ce bicentenaire !

Tu parles, Charles ! Heureusement, tout le monde n'a pas marché au pas.
https://www.leveil.fr/

« Bicentenaire, mon cul ! » : c'est le slogan du contre-bicentenaire de la Révolution française lors de l'été 1989

À l’occasion des 200 ans de la Révolution française en juillet 1989, de vives critiques émergent à l’égard des célébrations officielles prévues. Renaud, Gilles Perrault et plusieurs syndicats décident d’organiser un contre bicentenaire le 8 juillet à Paris en signe de solidarité avec le tiers-monde.

« Dette, apartheid, colonies, ça suffit comme-ci » : c’est le slogan en forme de contrepèterie des manifestations qui ont lieu le samedi 8 juillet 1989, à la Bastille (Paris). Le chanteur Renaud et l’écrivain Gilles Perrault ont imaginé ce « contre bicentenaire » de la Révolution française pour deux idées : la première est celle que « le Tiers état [de 1789], c’est aujourd’hui le tiers-monde ». La seconde est l’occasion pour eux d’exiger l’annulation de la dette des pays en voie de développement.

Un contre-bicentenaire pacifique

Renaud invite pour l’occasion Johnny Clegg, fidèle de Nelson Mandela, pour un concert qui rassemble ce jour-là 30.000 insoumis selon les organisateurs. Beaucoup ont apporté des tee-shirts qui, selon La Montagne, « parodient sous le slogan “Bicentenaire mon cul !” les oiseaux tricolores de Folon, logo officiel des 200 ans de la Révolution française ».

En la matière, Renaud n’en était pas à son premier fait d’armes. En 1975, Renaud dénonçait dans L’Hexagone une Révolution imparfaite et inachevée : « Ils font la fête au mois d’juillet, en souv’nir d’une révolution qui n’a jamais éliminé la misère et l’exploitation. »

Le 14 juillet 1989, débute « La Marseillaise », un gigantesque opéra-ballet mis en scène par Jean-Paul Goude. Un million de spectateurs parade sur les Champs-Élysées. « Paris n’avait vu un tel rassemblement populaire qu’en de très rares occasions depuis la Libération […] : les obsèques des manifestants anti-OAS du métro Charonne, mai 1968 et les manifestations en faveur de l’enseignement privé, le 24 juin 1984. »


Barnum, vous avez dit, Chakton ?
Photo datant du 14 juillet 1989 et prise lors du défilé intitulé « La Marseillaise », mis en scène par Jean-Paul Goude, organisé dans le cadre des festivités du Bicentenaire de la Révolution Française sur les Champs-Élysées à Paris.
Photo AFP


33 chefs d’États sont présents aux côtés du président François Mitterrand pour cet anniversaire historique. Le défilé des troupes laisse rapidement la place au spectacle « original ».

Toute la soirée, des percussions chinoises remplacent les habituels tambours militaires. Se succèdent danses sénégalaises, valses, moonwalk et ballets sur patinoire. La Montagne se risque à l’exercice du calembour, en souhaitant aux lecteurs « Goude night et un rendez-vous dans cent ans pour le Tricentenaire ».

Un G7 mouvementé, organisé par la France

Ce même jour marquait également le point de rendez-vous des dirigeants des sept pays occidentaux les plus riches du monde à la Grande Arche de la Défense, inaugurée un mois plus tard. Trois jours durant lesquels règne un climat de zizanie à Paris. Pour recevoir tout le gratin, la sécurité est à son comble. Peut-être même un peu trop. Michel Rocard peut en témoigner : le Premier ministre de l’époque s’est vu barrer la route dans la cour de l’Élysée. Même sort pour le président états-unien George H. W. Bush, bloqué par un garde républicain quand il lui prit une envie pressante à La Défense…

Sur le fond du Groupe des sept (plus la CEE, représentée par Jacques Delors), les chefs d’État et de gouvernement se sont quelque peu divisés sur l’appel de plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine à relancer le dialogue entre Nord et Sud.

Dans son édition du 15 juillet, La Montagne résume le déroulement de la première journée du G7 : « Le président Mitterrand a appelé les sept pays industrialisés à prendre en considération [cet] appel. […] Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont, eux, exprimé leurs réticences quant à la réunion d’un sommet Nord-Sud. » Pour la cohésion de groupe sur ce sujet, on repassera. En revanche, sur la question environnementale, l’ensemble des sept pays ont souligné « l’urgence de prendre des mesures pour comprendre et protéger l’équilibre écologique et d’aider les pays en développement à participer à la lutte contre la pollution planétaire, éventuellement par des remises de dette ».

Ce quinzième G7 est le premier lors duquel les sept pays les plus industrialisés de la planète semblent être préoccupés par la défense de l’environnement. La Montagne indique le 17 juillet que « les États-Unis ont manifesté leur intention de prendre la tête des efforts dans ce domaine ». Trente ans plus tard, le président états-unien Donald Trump qualifie le changement climatique de canular. Triste retour en arrière.



Des ours polaires obligés de se nourrir dans les déchetteries aux abords des villes (ici en Russie) ?
Malgré tout, le président états-unien Donald Trump (2016-2020) juge le changement climatique de canular.
Photo AFP

Plus rien ne tourne rond dans ce monde depuis longtemps.

C'est très cynique, monsieur Pilayrou, mais très vrai le slogan sur votre dessous de verre. Dans tous les cas le peuple est utilisé.

Médaille en étain commémorant le bicentenaire de la mort de Louis XVI et Marie-Antoinette

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Plongeons-nous à nouveau dans l'ambiance du Bicentenaire.

On se souvient de l’émission de télévision sur TF1 « au nom du peuple français » ou les téléspectateurs répondaient à une question « pour ou contre la mort de Louis XVI ? » 200 ans plus tard, le roi fut acquitté par 55% des votants, sur Minitel. Et puis Jessye Norman chante la Marseillaise et le réalisateur illustrateur Jean Paul Goude enflamme les champs Elysée.

Et le ciel ne tombera plus jamais sur la tête des Parisiens, 1989, le ministre de la culture Jack Lang inaugure le parc Astérix à 35 kilomètres au Nord de Paris. Ecoutez le journaliste qui s’amuse en présentant le parc d’attraction de manière anachronique.

Et Patrice Bertin en 89 évoquait l’Ecu européen, on l’a échappé belle, la monnaie européenne s’appellera l’Euro et sera mise en service 10 ans plus tard.

Bernard Blier endeuille cette année 89. Comédien d’avant et d’après-guerre, une carrière impressionnante dans le drame et dans l’humour, en France et en Italie, Bernard Blier dans « Le jour se lève », « Entrez des Artistes » « Hôtel du Nord », « quai des orfèvres », « les tontons flingueurs », « les barbouzes » « le cave se rebiffe » et une quinzaine d’autres films à l’affiche avec son ami Jean Gabin.

Pour conclure, 1989, l’Opéra de la Bastille est enfanté dans la douleur, au forceps, le bébé n’est pas très beau et la facture frise les deux milliards et demi de Francs.
https://www.francebleu.fr/emissions/la-saga-de-paris-paris-vintage/107-1/paris-vintage-1989

Bien à vous

madame antoine

Voici également un document commémoratif. Il s'agit du Testament de la Reine Marie-Antoinette dans sa version produite sous la Restauration.






https://www.balsanencheres.com/

Vous trouverez des renseignements sur le Testament de la Reine Marie-Antoinette et les discussions sur son authenticité dans ce sujet.
https://maria-antonia.forumactif.com/t7-la-derniere-lettre-de-marie-antoinette

Bien à vous

madame antoine

Tout au fond de mon disque dur
j'ai retrouvé quelques trésors
bicentenaire de la prise de la Bastille




graveur Andrieu

Un grand MERCI !

De mon côté, récemment téléchargé =







Préface
Je visitais, avec quelques amis, à la grande Exposition de 1889, cette réduction de la Bastille, que tout le monde a pu voir, et qui d’ailleurs était bien faite pour en donner l’idée la plus fausse. A peine avait-on franchi la porte d’entrée, que l’on voyait, dans l’obscurité, un vieillard, affublé d’une longue barbe blanche, couché sur « la paille humide » traditionnelle, — agitant ses chaînes, et poussant des hou! hou!! lamentables. Et le guide des visiteurs disait, non sans émotion : « Vous voyez ici l’infortuné Latude, qui est resté dans cette position, les deux bras enchaînés derrière le dos, pendant trente-cinq ans! » Je complétai ce renseignement en disant sur le même ton : « C’est même dans cette attitude qu’il a eu l’adresse de fabriquer l’échelle de cent quatre-vingts pieds de long, qui lui a permis de s’évader. » L’assistance me regarda avec surprise, le guide avec malveillance et je m’esquivai. La pensée qui me soufflait cette phrase est précisément celle qui a dicté à M. Funck-Brentano ce livre sur la Bastille, où il remet les choses au point, et oppose, aux légendes que tout le monde connaît, les vérités que bien des gens ignorent.

Excellent témoignage, merci Aglae. Merci à tous pour cette collection dont notre Boudoir d'amour a le secret.

Avec plaisir, chère Soho.....

4 pièces commémoratives du bicentenaire de la Révolution française :