Mercredi 09 octobre 1793
St Denis Octidi 18 vendémiaire an II Sarrasin Reprise de LyonFin du siège de LyonCommencé le 7 août le siège s'achève.
Une répression terrible s'abat sur la ville.
La Convention déclare:
«…tout ce qui fût habité par le riche sera démoli; il ne restera que la maison du pauvre... Lyon fit la guerre à la liberté; Lyon n'est plus» (décret du 12 octobre 1793)
Collot d'Herbois puis Fouché s'acharnent sur la ville. La guillotine est installée place des Terreaux. On mitraille dans la plaine des Brotteaux. Au bilan: 1893 exécutions, 1,5% de la population de la ville, destruction méthodique de la ville avec la mise en place de brigades de démolisseurs, les remparts, le château de Pierre-Scize, les façades est et ouest de la place Bellecour, la «Grande Allée» (actuelle cours Vitton) sont rasée, 160 maisons sont rasées entre le pont de pierre et, la statue de Louis XIV est fondue avec les cloches des églises pour en faire des canons. Beaucoup de ponts sont endommagés.
Lyon est « débaptisée » en «Ville-affranchie», et Précy, qui dirigeait la défense de la ville contre les révolutionnaires, s'est échappé pour continuer une guerre de partisans au dehors.
fin du siège de Lyon.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Lyon
Le siège de Lyon eut lieu du 9 août au 9 octobre 1793 suite au soulèvement de Lyon contre la Convention nationale. Des contingents furent prélevés sur l'armée des Alpes et formèrent l’armée du camp devant Lyon, forte de 24 000 hommes, sous les ordres du général Kellermann. Des gardes nationaux, levés dans l'Allier, le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire, l'Ardèche et l'Isère et emmenés par six représentants en mission, soit 40 000 hommes, viennent compléter les rangs1.
Colonne Javogues (10 000 hommes), au sud-ouest;
Colonne Couthon (15 000 hommes réquisitionnés, arrivés le 23 septembre), au sud-ouest;
Colonne Châteauneuf-Randon et Maignet (12 000 hommes réquisitionnés), au sud-ouest;
Colonne Reverchon (8 000 hommes arrivés le 1er septembre), au nord-ouest;
Détachement de l'armée des Alpes emmené par Kellermann, Dubois de Crancé et Gauthier (9 000 hommes), au nord;
Détachement de l'armée des Alpes emmené par Laporte (10 000 hommes), à l'est;
Détachement de l'armée des Alpes emmené par Doppet (6 000 hommes arrivés de Savoie le 10 septembre), au sud-est2.
Après une offensive de l'armée sardo-piémontaise en Savoie, qui retarde Kellermann, les troupes républicaines font mouvement vers Lyon à partir du 10 août. Arrivés de l'est, Albitte et Laporte s'installent à La Guillotière. Dubois-Crancé et Gauthier, de leur côté, prennent position au château de La Pape, entre Rhône et Saône. À l'ouest, Reverchon descend de Villefranche, tandis que Javogues arrive de Montbrison. Les insurgés conservent cependant le contrôle de l'essentiel de l'ouest du département de Rhône-et-Loire2.
Le 12 août, le département est séparé en Rhône et Loire. Le 21 août, Couthon, Châteauneuf-Randon et Maignet sont adjoints aux six autres représentants
Deuxième bataille de Moulin-aux-Chèvres.