Voici un complément d'information sur cet ouvrage.
Les historiens s’intéressant rarement au cadre urbain des séjours de la cour, ce livre vise à réconcilier l’histoire de la cour avec l’histoire urbaine en général, et avec Paris en particulier. Il s’agit alors moins de saisir la ville dans sa dimension de capitale, que dans sa fonction de « ville de résidence », pour isoler le facteur curial de l’équation urbaine. Parce qu’il y a une vraie difficulté à penser le rapport entre Paris et la cour – au Moyen Âge parce qu’elle est itinérante, à l’époque Moderne à cause de Versailles – le livre explore les liens entre la ville et la cour sur le temps long, du XIIe au XVIIIe siècle, par petites touches, en six parties rassemblant deux ou trois contributions d’historiens, d’historiens de l’art et de littéraires, dans un esprit comparatiste (Médiévale/Moderne, Paris/Londres-Madrid-Lisbonne-Empire). Il s’agit d’un véritable livre collectif qui explore le problème de la présence physique du roi et de ses gens dans la ville, mais aussi celui des effets socio-économiques et politiques de la consommation curiale, des représentations que les citadins et curiaux se font les uns des autres, et enfin celle de l’investissement symbolique des gens de cour dans Paris.
madame antoine
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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)