Se réunir, se divertir au XVIIIe siècle :de la Cour à la rue

La vie quotidienne des joueurs sous l'Ancien Régime à Paris et à la cour par Olivier Grussi
Hachette Littérature , 1985, 257 p.

Sans aucun doute, c'est un livre qui permet de comprendre l'attrait que les Français avaient pour le jeu. Savez-vous que Marie-Josèphe de Saxe a introduit en France le jeu du minquiat , jeu qui lui rappelle les bons moments passés avec sa famille . C'est ce que dit Monique de Huertas.

Ah, les Français avaient un goût particulier pour le jeu ? On jouait à la cour de Vienne aussi, pourtant.

Oui, beaucoup de jeux ont été introduits au XVIIIe siècle . Ainsi le jeu de Cavagnole. Je redonne ici le lien que j'avais mis dans les sites :

http://expositions.bnf.fr/jeux/grand/097.htm -

Voici d'autres ouvrages sur ce sujet :

-Loisirs de princes au XVIIIe siècle : Exposition du 3 avril au 5 juin 2002, Musée français de la carte à jouer & Galerie d'histoire de la ville, Issy-les-Moulineaux / Musée français de la carte à jouer
Musée français de la carte à jouer, 2002

-Se réunir, se divertir au XVIIIe siècle : De la Cour à la rue par Marilyne Changea et collectif
Somogy, 2005, 120 p : 9,50 euros


-Jeux de cartes tarots et de cartes numérales du XIVe au XVIIIe siècle, représentés en cent planches d'après les originaux, avec un précis historique et explicatif par J. Duchesne aîné. Publiés par la Société des bibliophiles français par Jean Duchesne
Impr. de Crapelet, 1844, 22 p

-Les Jeux de cartes et les jeux de l'oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles par Philippe Palasi
Picard, 2000, 297 p : 77 euros

-Jouer autrefois : Essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle) d'Elisabeth Belmas
Editions Champ Vallon , 2006, 440 p : 29 euros

Madame de Chimay a écrit:

-Jouer autrefois : Essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle) d'Elisabeth Belmas
Editions Champ Vallon , 2006, 440 p : 29 euros

Excellent ouvrage.

Se réunir, se divertir au XVIIIe siècle : De la Cour à la rue par Marilyne Changea et al. Somogy
éd d'art, 2005, 120 p : 9,50 euros


Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Si Greuze participe aux salons picturaux de son époque, lieux de réunions et de distraction, où se côtoient peintres, membres d'académies et public huppé, Diderot est l'éminence des salons littéraires, le critique d'art proche de Greuze, le père de l'Encyclopédie, dont la première édition complète se trouve à la bibliothèque municipale de Tournus.
Les volumes de planches de cet ouvrage évoquent le jeu de paume ou le billard, lieux très en vogue à cette période où différentes classes sociales se rencontraient ; mais aussi les ateliers de peintres, le théâtre, les parties de chasse. La bibliothèque est également riche de 27 atlas de gravures issus de l'Imprimerie royale, dont deux mettent en relief les fastes de la Cour. D'autres gravures et ouvrages illustrés rappellent les jeux, les académies, les promenades et les jardins, les expériences aérostatiques, et aussi des activités plus populaires comme le cabaret ou les fêtes champêtres. La Bourgogne est présente à travers ses artistes et savants du Siècle des Lumières : Rameau, Buffon, Piron, Crébillon, Cazotte..."

Les théâtres de société au XVIIIe siècle de Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval et al.
Université de Bruxelles, 2005, 291 p : 25 euros

Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Aspect essentiel de " la vie théâtrale au XVIIIe siècle ", le théâtre de société constitue un objet d'étude privilégié pour les historiens des mentalités, du théâtre, de la littérature, de la musique, de l'architecture et des arts du spectacle en général. Les textes ici rassemblés, dans cette perspective
interdisciplinaire, privilégient un ordre chronologique qui part de la cour de Sceaux pour arriver à la période révolutionnaire, dont on doit se demander si elle sonne la fin de ces manifestations considérées comme caractéristiques de l'Ancien Régime. Trois grands axes de réflexion se dessinent
au sein de ce cadre : les lieux et les répertoires qui ont pour objet de situer précisément cette activité parmi d'autres ; les rapports de ces corpus avec la société du triple point de vue esthétique, moral et politique ; les échos que le théâtre de société a laissés dans les écrits du temps. L'étude de sources jusque-là inexplorées permet d'en savoir plus sur la genèse des pièces et des spectacles, de montrer comment, pourquoi, à quel moment de leur vie ou de leur
carrière littéraire des auteurs amateurs ou professionnels, comme Marivaux, Voltaire ou Beaumarchais, se sont tournés vers les scènes privées, et quelles y sont les conditions de représentation : bâtiments, des plus simples aux plus luxueux ; composition des troupes, mêlant souvent professionnels et amateurs, qu'il s'agisse des comédiens ou des musiciens, dont le rôle essentiel et parfois novateur est ici souligné. La diversité des théâtres étudiés met en lumière l'importance de la province, tant dans les villes que dans les résidences de compagne. A Paris, l'activité théâtrale publique se trouve même démultipliée par celle des scènes privées. Si le théâtre de société se caractérise par la notion d'espace privé, qui le définit pour l'essentiel et le distingue des scènes privilégiées, officielles et non, il joue également un rôle de théâtre expérimental pour certaines pièces. Il permet en effet à certains auteurs de fourbir leurs premières armes à l'ombre d'un commanditaire s'apparentant plus ou moins à un mécène, dans un cadre où la notion de " société " ou de " spectateurs " se substitue à celle de " public ". Là, il imite, détourne ou invente de nouveaux genres, susceptibles de s'épanouir sur les scènes publiques, en France et, plus largement, dans une Europe tournée vers le modèle français. Lieu de transfert culturel, donc, des textes, des auteurs, des acteurs et des esthétiques, le théâtre de société du XVIIIe siècle est bien aux origines du théâtre amateur qui se développe aux siècles suivants."

Le Siècle du persiflage: 1734-1789 de Élisabeth Bourguinat
Presses Universitaires de France -, 1998, 228 p : 10,50 euros

Votre avis , Princesse !!!

Oui, c'est noté.

Théorie du persiflage de Pierre Chartier
Presses Universitaires de France , 2005, 172 p :12 euros

"1734 : apparition de persiflage, qui devait connaître une fortune exceptionnelle. Or ce mot, comme la chose, surprend. D'où vient-il ? Que signifie-t-il au juste? On ne sait. Mixte de jargon pirouettant et de provocante raillerie, " Mode " des modes à la Cour puis dans les salons, il singe le ton du meilleur monde, moquant codes et credos, allant jusqu'à dégonfler les " raisonnables " prétentions des " philosophes ". Quintessence de l'esprit français selon les uns, il est pour d'autres le " Mal métaphysique " par excellence. Notre temps, dévoué au spectaculaire, le délaisse pour son ancien synonyme, la mystification. Persiflage, cette ombre portée des Lumières, prétendrait-il nous distraire de nos certitudes, même critiques ? N'hésitons plus. Tournons-nous vers Crébillon, Voltaire, Diderot, qui l'ont cultivé cum grano salis. Grâce à eux et à beaucoup d'autres encore, esquissons une théorie qui, sous cape, ravive du persiflage l'indispensable urgence."

Résumé d'Amazone

Calembours et autres jeux sur les mots d'esprit de Marquis de Bièvre ; édition établie et présentée par Antoine de Baecque
Payot, 166 p

Le nom du marquis Georges de Bièvre est attaché à la pratique du calembour. A la fin du XVIIIe siècle, il s'en fait une spécialité et une réputation. Protégé de Louis XV, compilateur de jeux de mots, il est une des figures les plus célèbres du monde parisien. Des textes courts et moqueurs qui sont autant de feux d'artifice verbaux.

Jeu des rois, Roi des jeux. Le Jeu de paume en France de YVES CARLIER et THIERRY BERNARD-TAMBOUR . Paris, Éditions de la Réunion des Musées nationaux, 2001, 184 p., ill.

Théâtre et Lumières. Les spectacles de Paris au 18e siècle de LEVER MAURICE. Paris, Fayard, 2001, 396 p.

Jouets de toujours. De l'Antiquité à la Révolution de MICHEL MANSON . Paris, Fayard, 2001, 387 p. + 12 p. d'ill.

Je n'ai pas lu cet ouvrage donc je ne peux vous en dire plus mais peut-être quelqu'un du boudoir l'a lu ...

Je viens de le commander

Ah , voilà !