Éxécution par la guillotine de Madame la comtesse du Barry, ancienne maîtresse du roi Louis XV, sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde)Elle était née Jeanne Bécu, dite de Catigny le 19 août 1743 à Vaucouleurs dans le duché de Lorraine
La comtesse du Barry, ancienne favorite de Louis XV, est guillotinée place de la Révolution (actuelle place de la Concorde)À Paris, exécution de Madame la comtesse du Barry, née Jeanne Bécu (Vaucouleurs en... Lorraine le 19 août 1743), dite de Cantigny ou encore Mlle de Vaubernier, ancienne maitresse en titre du roi Louis XV et la dernière de ses favorites. Issu d’une famille de la haute domesticité de la cour lorraine, il finit par épouser le comte Guillaume du Barry, ce qui lui ouvrit les portes de la haute société. Elle réussit à conquérir le cœur du Bien Aimé mais, à la différence de Madame de Pompadour, elle ne se mêla pas de politique, se limitant à vivre luxueusement. Elle fut fort haïe des filles du roi, qui mirent la jeune dauphine Marie-Antoinette contre elle. À la mort de son auguste amant, elle se réfugia dans son château de Louveciennes s’adonnant à une vie discrète vouée au mécénat et à la bienfaisance. Elle soutint activement la contre-révolution. S’ayant rendue à Londres pendant la Révolution on la prévint du danger de retourner en France, ce qui elle fit pour éviter qu’on mit les scellés sur Louveciennes. Ce fut sa perte. Sa condition d’ancienne maitresse royale fit de lui un cible facile à la Terreur. Elle fut saisie et conduite au tribunal révolutionnaire qui la condamna à être guillotinée. Madame Vigée-Lebrun, qui la portraitura, donne un témoignage émouvant de ses derniers instants:
"Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud; elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, et cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice."Un jour où l'on donnait la comédie, Mme du Barry, maîtresse du roi, arrive en retard avec ses dames, la maréchale-duchesse de Mirepoix, la duchesse de Valentinois et ces duchesses qui désormais haïssent la maison de Lorraine (maison paternelle de Marie-Antoinette)
Les premiers rangs sont occupés par les dames d'honneur de Marie-Antoinette, dont la comtesse de Gramont. Ces dames refusent froidement aux duchesses et à la favorite de céder leurs places.
- Madame, veuillez quitter ce siège, lance la favorite couverte de pierreries, à la comtesse de Gramont.
- Madame, ne serais-je pas assez bien née pour quitter ce siège, il me semble que ce n'est pas à moi de quitter ce siège, ni cette Cour.
La comtesse de Gramont était allée au-delà de l'insolence.
Les dames de Marie-Antoinette s'éventèrent dans un grand énervement.
La favorite, toujours debout, était prête, d'un geste roturier, à gifler Mme de Gramont.
Elle quitta brusquement le théâtre et se précipita chez son royal amant.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_du_Barry