Nombre de messages : 26574 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
Sujet: 08 décembre 1793: Comtesse du Barry Jeu 8 Déc - 10:00
Portrait de la Comtesse du Barry, par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1781
Mort à Paris de Jeanne Bécu Comtesse du Barry dernière favorite de Louis XV.
Jeanne du Barry, petite modiste devenue "La du Barry", égaya les derniers jours du Roi mais ses modestes origines et ses mœurs lui valurent d'être haïe de la Cour et du peuple.
A partir de 1776, elle vit paisiblement dans son château de Louveciennes.
A la Révolution elle est emprisonnée le 22 septembre 1793; en attendant son jugement, Jeanne laissa passer une possibilité d’évasion qui s’offrait à elle au profit d'Adélaïde de Mortemart qui put ainsi quitter sa cachette et gagner l’Angleterre.
Les 6 et 7 décembre 1793, Jeanne du Barry comparaît devant le Tribunal révolutionnaire, accusée de conspiration contre la République pour avoir porté secours aux émigrés.
Fouquier-Tinville la qualifie de « femme que l’on doit regarder comme un des plus grands fléaux de la France et comme un gouffre effroyable dans lequel s’est englouti une quantité effrayante de millions » L’histoire a gardé de sa fin le souvenir de déchirantes supplications sur le chemin de l’échafaud. Ses derniers mots furent: « Encore un moment Monsieur le bourreau »
Madame du Barry
Jeanne Bécu né à Vaucouleurs, comtesse du Barry, est une favorite de Louis XV roi de France.
Le roi, Louis XV ayant souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches dont sa favorite en titre, la marquise de Pompadour, désira faire de la jeune femme sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation à la cour et sans qu'elle fût mariée. L'inconvénient était que le chevalier Jean-Baptiste du Barry était déjà marié (à Mlle Dalmas de Vernongrese), aussi tourna-t-on la difficulté en mariant Jeanne au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768; elle pouvait désormais être officiellement présentée à la cour (avril 1769).
À la mort de Louis XV, son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Mme du Barry. Le duc de La Vrillière, sorte de ministre de l'Intérieur, la fit conduire de nuit au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux; puis il fit saisir ses papiers qui arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul.
L'ancienne condition de maîtresse royale de Mme du Barry en fit une cible parfaite pour les révolutionnaires. Malgré les nombreux témoignages des habitants de Marly et de Louveciennes en sa faveur, elle devint vite suspecte dès le vote de la loi de ce nom (17 septembre 1793), fut déclarée ennemie de la Révolution et, après un long procès prédéterminé, elle fut condamnée à être guillotinée. L'exécution eut lieu le 8 décembre sous la Terreur.
Décès le 08 décembre 1793
La comtesse du Barry, ancienne favorite de Louis XV, est guillotinée, place de la révolution.
Comtesse du Barry 1743-1793
Jeanne Bécu dite aussi Jeanne Bécu de Cantigny ou Jeanne Gomard de Vauberniern
née le 19 août 1743 à Vaucouleurs guillotinée le 08 décembre 1793 à Paris à l'âge de 50 ans
dernière favorite du roi Louis XV entre 1768 et 1774.
Devenue comtesse par mariage, elle est connue sous son titre de Madame la comtesse du Barry ou Jeanne du Barry.
Née roturière à Vaucouleurs, elle doit à sa grande beauté d'être devenue une personnalité importante du demi-monde parisien. Plusieurs hommes de la haute noblesse française sont de ses amants et lui apprennent les manières de la Cour. Elle a comme amant le comte du Barry-Cérès, qui souhaite lui faire rencontrer Louis XV en 1768, en faire la maîtresse du roi et profiter des avantages induits. Pour faire entrer la jeune femme dans la noblesse, le comte du Barry-Cérès - lui-même marié - lui fait épouser son frère, le comte Guillaume du Barry. Pour la présenter à la cour et lui permettre d'y évoluer officiellement, le comte lui trouve une « marraine » de haute noblesse (mais désargentée), la comtesse de Béarn.
Bien que désirant ne pas se mêler de politique, elle se trouve malgré elle au milieu des rivalités qui opposent ses amis, le duc d'Aiguillon et le maréchal-duc de Richelieu, au duc de Choiseul, principal ministre d'État de Louis XV. La comtesse du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son esprit et son mécénat mais détestée pour ses origines et son statut de maîtresse royale. Cela lui vaudra aussi l'animosité affichée de la jeune dauphine de France Marie-Antoinette d'Autriche, influencée par Mesdames, filles du roi, provoquant une crise politique entre la France et l'Autriche. Des tentatives de réconciliation auront lieu entre les deux femmes, mais toutes échoueront.
Au lendemain du décès de Louis XV le 10 mai 1774, le nouveau roi Louis XVI l'oblige à quitter la Cour. Après un séjour dans une abbaye, elle mène une vie d'exil au château de Louveciennes, gérant son domaine, sa famille et recevant les grands noms de France et de l'Europe. Elle y reçoit l'empereur Joseph II du Saint-Empire, frère de la reine Marie-Antoinette, qui la traite avec une affabilité remarquée. Elle y vit une grande histoire d'amour avec le duc de Brissac. Au moment où éclate la révolution française de 1789, Madame du Barry se montre enthousiaste des réformes nécessaires à la société française. Plutôt insouciante, elle reste en contact avec les Émigrés qui sont en Angleterre, la péninsule italienne, le Saint-Empire…
La comtesse du Barry est un peu oubliée, mais le cambriolage de Louveciennes dans la nuit du 10 au 11 janvier 1791 attire l'attention sur elle; on retrouve ses bijoux volés en Angleterre, et un procès s'ouvre à Londres. Durant la période de la Terreur, ses traversées de la Manche la rendent suspecte auprès du Comité de Salut public, elle est accusée d'avoir secrètement pris le parti de la contre-révolution. Emprisonnée le 22 septembre 1793 à la prison Sainte-Pélagie, elle est victime d'un procès expéditif où elle se défend mal, et où Antoine Fouquier-Tinville l'accable. Madame du Barry est guillotinée le 08 décembre 1793 sur la place de la Révolution.
Jeanne Bécu, dite « Mademoiselle Vaubernier », succède à Madame de Pompadour décédée en 1764, comme favorite du roi. Il l’installe à Versailles en 1768. Malgré les manigances du duc de Choiseul, secrétaire d’État et allié de la précédente maîtresse, et le mépris de la dauphine Marie-Antoinette, elle s’impose à la Cour jusqu’à la mort de Louis XV. Amatrice d’art, elle protège peintres et artisans et cultive le style néo-classique à Versailles.
Quand il rencontre Madame Du Barry, Louis XV est âgé. Il a perdu, entre autres, son fils le Dauphin Louis-Ferdinand, son épouse, Marie Leszczynska et sa maîtresse devenue amie, Madame de Pompadour. Quand le maréchal Richelieu entend parler de Jeanne Bécu, il souhaite la présenter à Louis XV. C’est chose faite en 1768, grâce à Le Bel, Premier valet de la chambre du roi. Mariée en toute hâte au comte Guillaume Du Barry, en 1768, la comtesse est présentée à la Cour et devient la nouvelle favorite du souverain, séduit par sa beauté. Et ce malgré les plans du duc de Choiseul qui aurait souhaité que sa sœur, la duchesse de Gramont, occupe cette place de choix.
À l’égal de bien des favorites, Madame du Barry vit confortablement. Installée au second étage des cabinets du roi, elle jouit de ses privilèges, reçoit bijoux et domaines, notamment celui de Louveciennes où elle séjourne régulièrement. Attentive à l’artisanat ainsi qu’à la peinture, elle commande nombre de pièces au menuisier Delanois, à l’ébéniste Leleu et aux peintres Fragonard et Vien. Amie de Voltaire, elle lui rend visite jusqu’à la mort de l’écrivain en 1778.
Mais la favorite n’est pas épargnée par les intrigues de la Cour qui se jouent contre elle. Sa beauté déclenche bien des jalousies, et ses origines douteuses provoquent le dédain de la dauphine Marie-Antoinette, partisane du camp Choiseul. En 1771, elle triomphe de son ennemi, puisque Louis XV décide de le renvoyer.
À la mort du Roi, en mai 1774, sur ordonnance de son successeur Louis XVI, elle est chassée de Versailles et emmenée au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. En 1776, elle se retire à Louveciennes. Dénoncée pendant la Terreur, elle est guillotinée en décembre 1793.
À l’égal de bien des favorites, Madame du Barry vit confortablement. Attentive à l’artisanat ainsi qu’à la peinture, elle commande nombre de pièces au menuisier Delanois, à l’ébéniste Leleu et aux peintres Fragonard et Vien. Amie de Voltaire, elle lui rend visite jusqu’à la mort de l’écrivain en 1778.