Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland

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yann sinclair

yann sinclair


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MessageSujet: 08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland   08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Icon_minitimeDim 3 Déc - 21:59


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Exécution de Madame Roland

08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Heinsi1008 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Z
Manon Roland
https://fr.wikipedia.org/wiki/Manon_Roland

08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland 260px-Madame_Roland
née Jeanne Marie Phlipon le 17 mars 1754 à Paris
(Une très grande majorité d’historiens donnent le nom de Phlipon. Voir « BNF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 20 avril 84 (consulté le 11 juillet 2017))

guillotinée dans la même ville le 08 novembre 1793 à l'âge de 39 ans
08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Frame_57

salonnière, épouse de l'ancien ministre de l'Intérieur, accusée d'avoir organisé chez elle des réunions des députés Girondins à des fins de conspiration contre la République.

salonnière et personnalité politique française.

Elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin.

Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.

08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Madame10
Biographie

Enfance

Enfance



Jeanne Marie Phlipon est la fille de Gatien Phlipon (ou Phlippon), maître graveur à Paris au no 41 quai de l'Horloge, homme aisé mais coureur de jupons et joueur, et de Marguerite Bimont, fille d’une femme de chambre et d’un cuisinier au service de la marquise de Crequy3. Seule survivante des sept enfants du couple, ce fut sur elle que se concentra toute l’affection de ses parents4. Elle est placée en nourrice jusque l’âge de deux ans5. Dès son plus jeune âge, Manon fut une enfant pieuse et très intelligente, au caractère ferme et résolu, et montra de grandes aptitudes pour les études et un esprit vif et enthousiaste. À quatre ans, elle savait déjà lire4. Un frère de sa mère, vicaire, lui apprit le latin6:121. À huit ans, elle se passionne pour la lecture de la Vie des hommes illustres et Plutarque restera un de ses auteurs favoris4:14. À huit ans, elle avait lu la Bible, le Roman Comique de Scarron, un traité des Guerres civiles d’Appien, les Mémoires de Pontis et de mademoiselle de Montpensier, un traité sur l’Art héraldique6:120-1. Elle lit ensuite Fénelon, Le Tasse et Locke4. Bossuet, Massillon, et des auteurs de la même veine, Montesquieu, Voltaire7.
À sa demande, elle est placée, en mai 1765, au couvent des Augustines de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Étienne, et s’y lie d’amitié avec Sophie et Henriette Cannet originaires d’Amiens8. Manon entretient avec ses deux amies une correspondance suivie après leur sortie du couvent9.


Jeunesse

Avec la maturation de son esprit, elle abandonne l’idée de rester au couvent. Après le décès de sa mère, alors qu’elle a une vingtaine d’années, la jeune fille se consacre à l’étude, et à la tenue du ménage de son père. La lecture de la Nouvelle Héloïse parvient à la consoler du profond chagrin qu’elle éprouva à la mort de sa mère, et Rousseau reste son maître.
En 1774, elle séjourne quelque temps au château de Versailles, ressentant comme une insulte le mépris dans lequel la noblesse tient les bourgeois6:132. Manon n’oublie jamais la haine qu’elle ressent alors.10.
Belle, l’« attitude ferme et gracieuse », le sourire « tendre et séducteur », la fille du graveur a de nombreux soupirants, mais refuse toutes les propositions de mariage, dictant à son père les lettres de refus11.
En 1776, par l’intermédiaire de ses deux amies amiénoises (notamment de Sophie, devenue Madame de Gomicourt en épousant Pierre Dragon Gomicourt, seigneur de Sailly-le-Sec), elle fait la connaissance de Jean-Marie Roland de La Platière, économiste réputé, d’une grande intelligence, inspecteur du commerce et des manufactures de Picardie, lié à Amiens avec la famille Cannet5.

08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland 220px-Jean-Marie_Roland
Jean-Marie Roland,
estampe de François Bonneville,
Paris, BnF, département des estampes, 1797

Le vertueux et sévère Roland, de vingt ans son aîné, s’éprend de Manon et demande sa main. Le père de Manon, auquel sa fille demandait des comptes de tutelle, commença par opposer un refus à la demande de Roland. Celui-ci, avant de connaitre Manon, avait aimé Henriette Cannet, qu'il avait même envisagé d'épouser12. Âgée de 26 ans, n’ayant pas besoin de l’accord paternel pour se marier, Manon se retira dans un couvent, où elle s’exerça à vivre avec les 530 livres de rente qui formaient toute sa fortune ; cinq mois plus tard, les difficultés s’aplanirent, et le mariage fut célébré le 4 février 178012.

08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Madame1008 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland 220px-Madame_Roland_par_Bonneville
Mme Roland, estampe de François Bonneville,
Paris, BnF, département des estampes, 1796


L’épouse d’un grand commis de l’État

Le 04 février 1780, après beaucoup d’hésitations, elle l’épouse. « Toute sa vie, elle coopérera au travail de son mari, co-rédigeant avec lui ses discours académiques, ses traités techniques, ses rapports d’inspecteur des manufactures, ses articles pour l’Encyclopédie méthodique et, pendant la Révolution, ses textes ministériels13 ». La vie conjugale n’enchante guère Manon Roland mariée, non par amour, mais plutôt pour échapper à la tutelle de son père. Elle n’éprouve guère que de l’affection pour son mari. La vie quotidienne menée aux côtés de l’inspecteur des manufactures, avec qui elle collabore sur le plan professionnel, sans se préoccuper de ses aspirations propres, ne l’épanouit pas : « Mariée dans tout le sérieux de la raison », avoua-t-elle dans ses Mémoires, « je ne trouvais rien qui m’en tirât ; je me dévouais avec une plénitude plus enthousiaste que calculée. À force de ne considérer que la félicité de mon partenaire, je m’aperçus qu’il manquait quelque chose à la mienne14:172 ».
La première année de leur mariage, ils vivent un an à Paris, où son mari a été appelé par les intendants du commerce qui voulaient faire de nouveaux règlements4:30.
En février 1781, le couple Roland s’installe à Amiens, où ils restent quatre ans, pour le travail dont Roland s’était chargé, d’une partie considérable de l’Encyclopédie méthodique4:30.
Elle donne naissance à leur fille: Eudora Roland (1781-1858)15. Passionnée de botanique, Manon, qui a suivi, en 1780, les cours d’histoire naturelle du Jardin du roi16, herborise le long des canaux aux abords de la ville et constitue un herbier aquatique utile à son mari, qui publie l’ouvrage, l’Art du tourbier, en 178217.
Apprenant que la place d’inspecteur des manufactures à Lyon est vacante, elle postule pour son mari; c’est ainsi que le couple, en août 1784, quitte Amiens et s’installe à Villefranche-sur-Saône18 dans la maison paternelle de Roland où vivait encore sa mère4:30. Acquise aux idées des Lumières, Madame Roland écrit des articles politiques pour le Courrier de Lyon5,19.
La Révolution, qui l’enflamme d’un ardent patriotisme4:30, lui donne l’occasion de mettre un terme à sa vie terne et monotone. Roland ayant été élu député à la Constituante4:31, le couple vient à Paris en décembre 1791 à l’hôtel Britannique, rue Guénégaud, les époux dormant désormais dans une chambre à deux lits20. Enthousiasmée par le mouvement qui se développe, elle se jette avec passion dans l’arène politique.


L’égérie des Girondins

Manon Roland décide d’accueillir dans son salon de nombreux hommes politiques influents5, dont Brissot, Pétion, Robespierre et d’autres élites du mouvement populaire dont notamment Buzot21.
Il est presque inévitable qu’elle-même se retrouve au centre des inspirations politiques et préside un groupe des plus talentueux hommes de progrès.
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Madame Roland, huile sur toile de Johann Julius Heinsius, 1792
Grâce à ses relations au sein de la Gironde, Roland devient ministre de l’Intérieur le 23 mars 1792. Dès lors, dans l’hôtel ministériel de la rue Neuve-des-Petits-Champs (l’hôtel de Calonne construit par Le Vau), Manon Roland devint l’égérie du parti girondin. Barbaroux, Brissot, Louvet, Pétion, et aussi Buzot auquel la lie une passion partagée, assistent aux dîners qu’elle offre deux fois par semaine22. Manon Roland, cependant, reste fidèle à son mari, ce « vénérable vieillard23 » qu’elle chérit « comme un père23 ».
À ses côtés, elle joue, au ministère de l’Intérieur, un rôle essentiel, rédigeant notamment la lettre dans laquelle Roland demande au roi de revenir sur son veto, lettre qui provoque son renvoi le 13 juin 17924:33-4. Lorsque son mari retrouve son portefeuille après la prise des Tuileries, le 10 août 1792, Manon Roland dirige plus que jamais ses bureaux.
Après les massacres de Septembre qui la révoltent, mais contre lesquels elle n’agit pas, elle voue à Danton une haine chaque jour plus féroce. Dans une lettre en date du 9 septembre, elle écrit sans illusions : « […] Danton conduit tout ; Robespierre est son mannequin, Marat tient sa torche et son poignard ; ce farouche tribun règne et nous ne sommes que des opprimés, en attendant que nous tombions ses victimes24. » Aussi entière et acharnée dans ses haines que dans ses affections, l’égérie des Girondins attaque Danton de plus en plus violemment par la voix de Buzot. Sachant d’où viennent ces attaques, le tribun s’écrie : « Nous avons besoin de ministres qui voient par d’autres yeux que ceux de leur femme25 ». Manon Roland, dès lors, devient furieuse. Cependant, les Montagnards multiplient les attaques contre les Girondins, en particulier contre Roland surnommé dans le Père Duchesne « Coco Roland », Manon Roland devenant « Madame Coco » ou « la reine Coco26 ».
Lassé des attaques, le ministre de l’Intérieur démissionne le 23 janvier 179327. Son épouse et lui s’éloignèrent du pouvoir, sans renoncer à jouer dans l’ombre, un rôle politique.

La prison, le procès, l’exécution

Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, elle ne fuit pas, comme elle aurait pu le faire et comme le font, entre autres, son mari et Buzot. Son époux s’échappe vers Rouen, mais Manon Roland se laisse arrêter le 1er juin 1793 à son domicile situé au second étage du no 51 rue de la Vieille Bouclerie; elle est incarcérée dans la prison de l’Abbaye.
(Catherine Valenti, Les Grandes Femmes de l’Histoire de France, Éditions First, 2008, 208 p. (ISBN 978-2-75404-858-3, https://books.google.fr/books?id=mN-avS6ozKAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false), p. 98)

Détachée de la vie, libérée de la présence de son mari, elle ressent son arrestation comme un soulagement qu’elle décrit à Buzot dans une de ces pages de la correspondance passionnée et déchirante qu’ils échangent alors: « Je chéris ces fers où il m’est libre de t’aimer sans partage »
(Jacques Chabannes, Amours sous la Révolution, Librairie académique Perrin, 1967, 347 p.), p. 171)

Le 22, elle écrit au même, avec une farouche détermination: « Les tyrans peuvent m’opprimer, mais m’avilir ? jamais, jamais ! » (Gustave Lanson, Choix de lettres du XVIIIe siècle, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1908, 708 p. p. 677)


Relâchée le 24 juin, pendant une heure, elle est à nouveau arrêtée et placée à Sainte-Pélagie puis transférée à la Conciergerie où elle reste cinq mois. (Jean Butin, Ces Lyonnaises qui ont marqué leur temps, Éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire, 1999, 283 p. (ISBN 978-2-84147-092-1, p. 94)


08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland 220px-Madame_Roland_Conciergerie
Madame Roland à la Conciergerie, dessin anonyme, 1793

En prison, elle est respectée par tous les gardiens et certains privilèges lui sont accordés.
Elle peut ainsi avoir de quoi écrire et recevoir des visites occasionnelles de ses amis dévoués.
Elle y reçoit la visite de son amie Henriette Cannet qui lui propose d’échanger leurs vêtements pour qu’elle puisse s’échapper, ce qu’elle refuse
(Charles-Aimé Dauban, Mémoires de Madame Roland : seule édition entièrement conforme au manuscrit autographe transmis en 1858, Paris, Henri Plon, 1864, 442 p. (OCLC 897490371, https://books.google.fr/books?id=A4Y8AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false)

C’est à la Conciergerie qu’elle écrit son Appel à l’impartiale postérité, mémoires destinés à sa fille Eudora où elle montre une étrange alternance entre louanges personnelles et patriotisme, entre l’insignifiant et le sublime.

Elle est jugée le 08 novembre 1793.

Tout de blanc vêtue, elle se présente devant le Tribunal révolutionnaire.

Le procès se déroule entre 9 h et 14 h 30, et la sentence est mise à exécution le soir même, en même temps qu’un autre condamné, Simon-François Lamarche, ancien directeur de la fabrication des assignats, accusé de s’être rendu aux Tuileries, auprès du roi, le 09 août

La journée finissait et déjà la brume légère et la cendre grise du crépuscule enveloppaient les rues de Paris

Quand la charrette est arrivée devant Saint-Roch, des forcenés les accablèrent d’injures, leur montrant le poing et criant: « À la guillotine ! à la guillotine ! » sans paraitre la troubler

Se penchant vers Lamarche, de plus en plus accablé, elle tâcha de lui rendre un peu de courage et parut y parvenir

La charrette s’arrêta au pied de l’échafaud à 5 heures et quart

Elle aurait dû être exécutée avant Lamarche, mais c’est le contraire qui eut lieu

Elle aurait proposé à ce dernier de passer le premier, mais ceci parait aussi apocryphe que son exclamation

Postérité



Deux jours plus tard, apprenant la mort tragique de sa femme, Jean-Marie Roland se suicide, le 10 novembre 1793, à Bourg-Beaudouin dans l’Eure, sur la route entre Rouen et Paris. Buzot, qui ne l’apprend qu’en juin 1794, se donne lui aussi la mort, près de Saint-Émilion.
Eudora, devenue orpheline, est recueillie par Jacques Antoine Creuzé-Latouche, un ancien soupirant de Manon Roland36. Conformément à la volonté de Manon, c’est le naturaliste et botaniste Bosc d’Antic, un des principaux amis de Manon Roland et de son mari37, qui, à la fin de la Terreur, devient son tuteur et se charge de l’éducation de la petite orpheline38. Eudora avait alors moins de quatorze ans et demi38. Entre avril et juin 1795, à l’occasion de leurs tête-à-tête en forêt de Montmorency, leur passion prend naissance39:144. Craignant néanmoins de passer pour un suborneur, Bosc, âgé de trente-sept ans, l’envoya, le 5 décembre 1795, à Rouen, chez les demoiselles Malortie, qui avaient caché son père, deux ans plus tôt, lors de la proscription des Girondins39:145. Le 29 mars 1796, Bosc écrivit encore à Broussonnet : « Elle m’est tendrement attachée et annonce les plus intéressantes dispositions ; aussi ne puis-je plus me défendre de répondre a son vœu et de la prendre pour femme, malgré la disproportion de nos âges38. » Mais, en avril, Eudora commença à donner des signes de refroidissement, que viennent confirmer deux lettres en date des 26 et 28 avril39:147-8. Ne voulant pas répéter l’exemple de l’union disproportionnée de Manon avec Roland, Bosc rompit le projet et s’expatria, pour l’oublier38. La Révellière lui promit une mission diplomatique aux États-Unis, et en juillet 1796 partit pour embarquer à Bordeaux38. Eudora épouse, quelques mois plus tard, le 13 décembre 1796, le frère cadet du botaniste Anselme-Benoît Champagneux, Pierre-Léon40 dont elle s’est entichée39:151.

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MessageSujet: Manon Roland    08 novembre 1793 (18 Brumaire): Exécution de Madame Roland Icon_minitimeMer 8 Aoû - 10:30

Bien cher Yann Sinclair, à la lecture de votre intéressant exposé, nous pouvons ajouter ce sujet antérieur.
https://maria-antonia.forumactif.com/t4228-madame-roland

Bien à vous

madame antoine

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