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 "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano

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de La Reinta

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MessageSujet: "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano   "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano Icon_minitimeVen 8 Déc - 18:43

Pour ouvrir la saison un spectacle trop !!! "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano 887322

La Scala de Milan ouvre jeudi soir sa saison 2017-2018 avec "Andrea Chénier", opéra vériste créé dans ce théâtre en 1896 mais qui n'y avait plus été joué depuis 32 ans.

Cette soirée d'ouverture, suivie d'un dîner de gala, est l'un des moments clé de la vie culturelle italienne et rassemble l'élite du pays.

La Scala, qui mettra cette saison de nouveau à l'honneur la tradition italienne avec huit oeuvres sur les 15 opéras présentés, a choisi pour débuter "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano, qui s'inspire librement de la vie du poète guillotiné en 1794, sous la Terreur.

Sur fond de Révolution française, l'oeuvre raconte l'histoire d'amour entre le poète et Madeleine de Coigny, personnage inspiré par Aimée de Coigny, à l'origine des vers de "La Jeune Captive", le poème le plus célèbre de Chénier. Madeleine choisit de prendre la place d'une autre pour mourir avec son bien-aimé sur l'échafaud.

L'oeuvre, qui n'a plus été présentée à Milan depuis 1985, sera dirigée comme alors par Riccardo Chailly, l'actuel directeur musical de la Scala, dans une mise en scène de Mario Martone.

Cet opéra "m'a toujours fasciné par sa beauté et sa complexité musicale", a souligné Riccardo Chailly, qui s'est dit "étonné qu'une oeuvre aussi liée à l'histoire de la Scala et aussi aimé des Milanais n'y ait pas été jouée depuis 32 ans".

Ce "drame historique" appartient "à la grande tradition italienne et narre un moment très sombre de l'histoire de la France", rappelle-t-il.

Ricardo Chailly, qui fêtera en 2018 ses 40 ans de collaboration avec la Scala, souligne que l'amour occupe une place cruciale dans cet opéra, "même s'il se termine de manière de tragique".


- Couple vedette sur la scène -

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"+Andrea Chénier+ met en scène l'amour comme un principe vital, un élan et donc comme origine de toute possible révolution. En même temps, il met en scène l'échec de la révolution, un engrenage dans lequel cet élan s'arrête et devient une machine meurtrière", note pour sa part Mario Martone.

"Dans le spectacle, j'ai tenté de mettre en scène ces deux niveaux: l'Histoire avec un grand H d'un côté et de l'autre côté la musique, les voix, le choeur et l'amour: de la personne aimée, de la justice, de la patrie, de la poésie", ajoute-t-il.

L'oeuvre sera présentée avec un seul entracte, les deux premiers actes et les deux derniers ayant été rassemblés pour mettre en valeur sa continuité.

Les rôles titres seront interprétés par la célèbre diva russe Anna Netrebko et son mari le ténor Yusif Eyvazov. Le baryton Luca Salsi incarnera le révolutionnaire Gérard, qui aime -sans retour- Madeleine.

"Ce rôle est une première pour moi, il est magnifique: celle d'une femme qui décide de mourir avec l'homme qu'elle aime", a souligné Anna Netrebko.

Son époux, qui chantera pour la première fois à la Scala, a dit de son côté ressentir "une grande émotion". "La responsabilité est grande, et la peur aussi", a-t-il souligné.

L'opéra sera retransmis en direct par la Rai, la télévision publique italienne, et par diverses chaînes et radios dans le monde entier, de même que 280 salles de cinéma.

Plusieurs lieux de Milan, théâtres, musées, espaces publics mais aussi prisons, doivent résonner dans le même temps des airs de "Andrea Chénier", avec des projections sur grand écran.

La Scala sera placée sous haute sécurité pour l'événement, toujours organisé le 7 décembre, jour de la Saint-Ambroise, le patron de la ville.

Pour la suite de sa saison, la Scala présentera "Aïda" de Verdi, "Fidelio" de Beethoven, sous la direction de Myung-Whun Chung, "Elektra" de Richard Strauss ou encore "Die Fledermaus" (La chauve-souris) de Johann Strauss.


http://www.rtl.be/info/magazine/culture/la-scala-de-milan-ouvre-sa-saison-avec-andrea-chenier--977031.aspx?dt=03:20

Un petit trip en Italie ça vous dit ?? "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano 454943

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madame antoine

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MessageSujet: Re: "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano   "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano Icon_minitimeDim 10 Déc - 13:08

Bonjour de La Reinta,

Cette production rencontre visiblement un franc succès.
http://www.lepoint.fr/culture/grand-succes-d-andrea-chenier-pour-l-ouverture-de-la-saison-de-la-scala-07-12-2017-2178086_3.php

Bien à vous

madame antoine

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Rose Rose

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MessageSujet: Re: "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano   "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano Icon_minitimeJeu 23 Mai - 21:06

D'abord un petit rappel :

  • Andrea Chénier est un opéra en quatre actes d'Umberto Giordano composé sur un livret de Luigi Illica. Il s'inspire de la vie du poète André Chénier (1762-1794), guillotiné lors de la Révolution française. C'est un opéra vériste.


Maintenant présentation du spectacle de Londres :

  • André Chenier à Londres ou le miracle d’un duo au sommet


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Roberto Alagna et Sondra Radvanovsky transcendent l’opéra de Giordano par des qualités vocales hors du commun et une complicité flagrante.

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L’opéra de Giordano, dont le livret relate l’histoire du poète victime de la Révolution française, semble, malgré son thème lié aux convulsions de l’Histoire de France, plus populaire outre-manche que dans l’hexagone. La production qui date de 2015 (et qui réunissait alors Jonas Kaufmann et Eva-Maria Westbroek) met à l’affiche deux stars, Roberto Alagna et Sondra Radvanovsky (dont l’une semble plus connue à Londres si l’on se réfère à la publicité du Royal Opera House essentiellement centrée sur le ténor). Les deux artistes n’ont pas chanté si souvent ensemble ; on attendait donc cette nouvelle rencontre avec impatience.

Et l’on doit dire que le mariage des timbres sonne immédiatement comme une évidence tant ces deux-là utilisent leurs forces et leurs handicaps comme des atouts maîtres, chantent avec une passion dévorante et ne s’enferment jamais dans un étalage de chant esthétisant. La complicité des deux artistes étant également flagrante, on s’interroge même sur ce qui fait que l’alliance n’est pas plus souvent à l’affiche.

  • On avait quitté Roberto Alagna valeureux mais un peu souffrant à Paris. On le retrouve triomphant à Londres et accompagné d’une interprète d’exception
.

Dès son arrivée, le ténor illumine littéralement la scène. Sans contestation possible, ce rôle vériste est, aujourd’hui, fait pour lui et ne lui pose pas la moindre difficulté. Sa voix, un peu capricieuse dernièrement dans son Otello parisien, est au meilleur. L’air d’entrée est une véritable leçon de chant : timbre solaire, multiples nuances, aigus parfaitement maîtrisés, engagement dramatique. Le poète vibre fortement dès le prélude chez ce diable de ténor qui ne va cesser de nous ébahir, nous touchant au cœur dans chacune de ses interventions. Cet instrument gorgé de soleil donne au personnage une fougue qui le rendrait immortel s’il n’était promis au châtiment. Roberto est grand mais, de surcroît, aujourd’hui, c’est du très grand Alagna.

Sondra Radvanovsky est juste une parfaite Maddalena ou tout simplement une Maddalena très juste. Une fois sortie des minaudages du premier acte, fort peu en adéquation avec le physique de la chanteuse, on a affaire à une femme simple, harassée par le destin et pressurée par un quotidien horrifique. L’écriture du rôle jouant peu sur ses actuelles qualités vocales, ses notes filées et son souffle inépuisable, elle se pare d’une élégance et d’une sobriété stylistique extrême, s’imposant par un chant d’une évidente autorité et par un timbre trempé d’acier. Lorsque, comme une complainte désespérée, s’élève sa « mamma morta », c’est une visite à laquelle elle nous convie dans son esprit fatigué par tant d’épreuves. Moment suspendu, moment divin.

Au début de la représentation, le Gérard de Dimitri Platanias semble un peu terne et la voix peu riche en couleurs. Composant, en revanche, un homme blessé par sa condition, il est parfaitement le personnage tourmenté par la haine de classes. Puis, progressivement, sans se hisser dans les cimes inaccessibles de ses partenaires, son chant se délie, se colore et son monologue de l’acte III est de toute beauté.

Retrouver Rosalind Plowright dans le rôle de la Comtesse de Coigny ne manque pas de sel d’autant que la chanteuse a de beaux restes et que son numéro de scène en noble autoritaire qui n’entend pas se laisser distraire de sa gavotte, ne fût ce que par une Révolution en préparation, est particulièrement savoureux. Elena Zilio se taille un beau succès dans le rôle de la vieille illuminée Madelon grace à des piani et des graves de toute beauté. Quant à la Bersi de Christine Rice, elle est presque un luxe dans un rôle aussi court. On ne peut citer le reste de la distribution mais il est exemplaire tout comme le chœur du Royal Opera House.

Alors, si l’on peut déceler parfois un fâcheux manque de tension dans cette œuvre qui doit être âpre, cela est dû à la mise en scène de David Mac Vicar qui manque profondément de dramatisme, se bornant à aligner, l’un après l’autre, les tableaux figuratifs. C’est comme si celui-ci n’avait pas su saisir ou retranscrire le basculement cataclysmique d’un monde, l’ultra-violence de l’époque Robespierriste, les procès bâclés et les exécutions expéditives. Ce faisant, et c’est fort dommage, les chanteurs n’ont plus que leurs propres qualités pour traduire la progression dramatique. S’ils y parviennent sans mal, on regrette qu’une alchimie qui aurait mené le spectacle à des sommets n’ait pas pu se créer complètement.

La direction de Daniel Oren est de haut niveau mais souffre du même défaut et manque trop souvent de fulgurances. C’est irréprochable musicalement mais peut-être un peu trop propre pour la fureur révolutionnaire.

Les réserves mises à part, il semble impossible de rater ce couple incroyable, si rarement réuni. L’un et l’autre sont au sommet de leur art.

Visuels : © ROH 2019 / Catherine Ashmore et Paul Fourier
https://toutelaculture.com/spectacles/opera/andre-chenier-a-londres-ou-le-miracle-dun-duo-au-sommet/


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Chakton

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MessageSujet: Re: "Andrea Chénier" d'Umberto Giordano   "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano Icon_minitimeMer 12 Juin - 9:47

Andrea Chénier royal et poétique à Londres tongue


  • Le Royal Opera House fait revivre Andrea Chénier d'Umberto Giordano par David McVicar (2015) avec une distribution correspondant au caractère glorieux de la partition et à l'élégance de la production.

La grande dramaturgie de cet opus et de cette mise en scène n'a besoin que de quelques personnages et s'appuie sur des costumes d'époque (loin d'être conservateurs). Les décors présentent la splendeur de l'Ancien Régime permettant aux personnages d'y exprimer le dégoût pour le présent par Gérard et l'insouciance de l'avenir pour Chénier. Les meubles et costumes Louis XVI sont assortis aux comportements et animosités. Son Café Hottot est un carrefour de rencontres et activités, son tribunal révolutionnaire le lieu du châtiment et sa cour de la prison de Saint-Lazare aussi désolante que les âmes qui y habitent.

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Dimitri Platanias - Andrea Chénier par David McVicar (© ROH 2019 - Catherine Ashmore)


Une telle production exige des artistes vocaux à sa mesure et notamment à l'équilibre dans son trio de solistes, l'accueil du public ne montre aucune déception. Il faut attendre l'acte III pour entendre la Maddalena de Sondra Radvanovsky en solo, mais "La mamma morta" montre combien elle sait manier le registre grave et sombre vers des notes aiguës brillantes, tout en soutenant un legato pendant une minute, narrant la mort de sa mère et sa fuite à Paris en parlando essoufflé.  Coquette dans l'acte I et courageuse dans l'acte IV, Radvanovsky déplace sa voix comme à travers plusieurs générations, de l'ingéniosité adolescente à l'héroïne mature à la fin de l'opéra, en passant par l'amante anxieuse de l'acte II.

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Sondra Radvanovsky & Dimitri Platanias - Andrea Chénier par David McVicar (© ROH 2019 - Catherine Ashmore)


Carlo Gérard et le rôle-titre sont rarement absents de la scène pendant toute la soirée, Dimitri Platanias et Roberto Alagna offrent leurs intenses et endurantes qualités communes avec la Maddalena de Radvanovsky.  Le puissant baryton de Dimitri Platanias sait changer de registre avec agilité, en écho au zèle ardent du révolutionnaire engagé, et de "Nemico della patria" dans l'acte III où il cède aux passions moins nobles et doit affronter la réalité de ses actions. Ces deux airs chantés à l'avant de la scène sans aucune action scénique sont couronnés par des applaudissements du public interrompant le spectacle.

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Roberto Alagna dispose d'une longue expérience sur les scènes lyriques et s'il a deux bonnes décennies de plus que son personnage Andrea Chénier (âgé de 31 ans), la voix du ténor garde fraîcheur et jeunesse dans tous ses registres. Les dynamiques et l'articulation maîtrisées déploient une large palette de couleurs. Le chanteur semble fatigué au début de son duo avec Maddalena ("Ecco l'altare"), mais il s'agit en fait d'un choix artistique permettant l'élan vers les dernières pages livrées avec force. "Come un bel dì di maggio" est à la hauteur de l'attente du public, de la réputation de son interprète et de cette production.

Le trio de solistes est admirablement soutenu tout du long. L'ami de Chénier, Roucher, reçoit une lecture sympathique de David Stout, efficace sur le plan vocal et agile dans le drame. Christine Rice apporte un mezzo-soprano élégant dans le rôle de Bersi.  Les deux révolutionnaires - Mathieu et l'incredibile anonyme - sont chantés par Adrian Clarke et Carlo Bosi. Bosi, en particulier, apporte un sens effrayant de la Terreur suspicieuse des années 1790 à Paris, dans son ténor sifflant et délibérément peu attrayant (le public du ROH qui l'a entendu en Trabuco dans La Forza del destino de Verdi aux côtés de Kaufmann et Netrebko plus tôt cette année, peut ainsi apprécier l'étendue dramatique et musicale apportée aux deux rôles très différents).

Remarquable et émouvante initiative que de proposer le rôle de la Comtesse de Coigny à Rosalind Plowright, elle qui incarnait Maddalena dans la production d'Andrea Chénier sur ces mêmes planches dès 1984. Sa voix de mezzo-soprano est toujours aussi présente à travers toute la gamme, avec une élégance à la hauteur des costumes et décors. Même les petits rôles dans cette production sont caractérisés : le Schmidt de Jeremy White soutient par son intensité la scène de la prison dans l'acte IV, Elena Zilio donne une lecture mezzo-soprano émouvante de Madelon au III. Eddie Wade et German E. Alcantara (Fouquier-Tinville et Dumas) savent soutenir l'avantage menaçant durant les procédures du tribunal révolutionnaire. Dans le premier acte, le baryton de Stephen Gadd campe un Fléville commandeur et l'abbé d'Aled Hall referme cette galerie de personnages peu sympathiques mais complexes en mêlant méchanceté avec élégance.

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Elena Zilio Rosalind Plowright - Andrea Chénier par David McVicar (© ROH 2019 - Catherine Ashmore)


Les chœurs du ROH, superbes sans-culottes et tricoteuses impeccablement en place répondent au ballet dansé, discret mais gracieux avec un pas de deux pour Sarah O'Connell et Valentin Pagliaricci. L'Orchestre Royal (Opera House) propose une vigueur coutumière avec un ravissant (très aristocratique) jeu de cordes. Daniel Oren s'épanouit dans ce répertoire verismo, le réalisme italien étant rendu avec une grande et nette conscience des structures soutenant la partition, ce qui lui permet justement de mettre l'accent sur les déchirures dans ce drame poétique.

Comme toujours, merci à Olyrix pour ces instants de bonheur absolu.  "Andrea Chénier"  d'Umberto Giordano 405462
https://www.olyrix.com/

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