Chakton
Nombre de messages : 1258 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: « Le Barbier de Séville » au Théâtre des Champs-Elysées Sam 9 Déc - 10:30 | |
| A voir jusqu'au 16 Distribution, dates de représentations et infos pratiques : https://www.opera-online.com/fr/items/productions/il-barbiere-di-siviglia-theatre-des-champs-elysees-2017-2017 _________________ X est la force deux fois pure
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madame antoine
Nombre de messages : 6890 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: « Le Barbier de Séville » au Théâtre des Champs-Elysées Sam 9 Déc - 10:38 | |
| Bonjour Chakton, L'avis du Journal Le Monde est mitigé. Un « Barbier de Séville » en demi-deuil au Théâtre des Champs-ElyséesLe metteur en scène Laurent Pelly propose une décevante version en noir et blanc.Ce que montre l'illustration choisie. c/ VINCENT PONTETAnnoncé comme une savoureuse mise en bouche avant les réveillons de bonne chère, ce Barbier de Séville rossinien promettait beaucoup : la joie de retrouver de vieilles connaissances, la curiosité d’en découvrir de nouvelles au travers d’une distribution jeune et talentueuse. Le metteur en scène en chef n’est en effet autre que Laurent Pelly, maître queux de plateaux comiquement épicés ou nostalgiquement poétiques, qui font le bonheur des mélomanes depuis plus de vingt ans : Offenbach d’abord et toujours, avec une Belle Hélène d’anthologie au Théâtre du Châtelet ; Rimski-Korsakov et le saisissant Coq d’or de La Monnaie de Bruxelles ; Massenet et la féérique Cendrillon à l’Opéra de Lille ; sans oublier Platée, de Rameau, le doublé Ravel-Puccini (L’Heure espagnole et Gianni Schicchi), ou La Fille du Régiment, de Donizetti, à l’Opéra de Paris.
Mais la déception prend ici les contours d’une immense feuille de papier à musique muette qui obstrue l’espace et rend malaisé le jeu théâtral. Une métaphore qui envahit le plateau : le balcon de Rosine avec sa portée en guise de garde-fou, la partition de l’air « La Précaution inutile » servant de décor à la fausse leçon de musique du deuxième acte, tandis que les protagonistes de noir vêtus, notes de musique potentielles, batifolent sur des portées à la manière des chats que Moritz von Schwind fait jouer dans sa Musique de l’avenir sur une hypothétique partition schumannienne. Seule la scène de l’orage, avec sa pluie tourbillonnante de feuilles mortes endeuillées, prend une dimension subtilement tragique. Est-ce là que réside la clé de ce travail en blanc et noir ? Un Barbier mal remis d’une Révolution française foulant aux pieds l’ordre du monde ? Une histoire d’amour assombrie de tourments futurs et de trahisons conjugales ?Vous pourrez lire la suite de cette critique ici. http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/12/07/un-barbier-de-seville-en-demi-deuil-au-theatre-des-champs-elysees_5226288_1654986.html Bien à vous madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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Chakton
Nombre de messages : 1258 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: « Le Barbier de Séville » au Théâtre des Champs-Elysées Sam 9 Déc - 10:40 | |
| Evidemment, si on n'aime pas le noir et blanc... Moi, ce n'est pas pour me déplaire. _________________ X est la force deux fois pure
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| Sujet: Re: « Le Barbier de Séville » au Théâtre des Champs-Elysées | |
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