"Enquête sur l'échec de Varennes" par Michel de Lombarès

J'ajouterai cet ouvrage, excellent :



M. de LOMBARES, Enquête sur l'échec de Varennes, Perrin, 1988

Une vraie enquête, scrupuleusement menée, qui tente de démêler les raisons de l'échec et les responsabilités.

Je profite chers amis que vous soyez là pour avoir des conseils de lecture en vacances. Je cherche un bon livre sur Varennes. Le livre de Michel de Lombardés n'est pas en stock à ma bibliothèque. Est-ce que "Le rdv de Varennes" de castelot est bien détaillé?

J'aime beaucoup le livre de Lombardès. C'est une étude très fouillée sur le sujet. Cela dit, celui de Castelot a le mérite d'être très précis du point de vue de l'horaire et du déroulement des événements.

Celui-ci mérite d'être signalé aussi :



M. de LOMBARES, Enquête sur l'échec de Varennes, Perrin, 1988

Une vraie enquête, scrupuleusement menée, qui tente de démêler les raisons de l'échec et les responsabilités.

A la suite de notre discussion, je me suis replongée dans ce que je considère comme la meilleure étude sur le sujet :



D'entrée de jeu, la position de Lombarès m'intéresse, parce qu'elle interroge.

Mais, s'il avait reconnu Louis XVI pendant qu'il relayait, pourquoi donc Drouet lui avait-il fourni des chevaux pour lui permettre de continuer son voyage ? Et pourquoi ne s'était-il lancé que tardivement sur ses traces? Très tardivement, même, puisque, à cheval et par un raccourci, il n'avait rattrapé la lente berline que deux relais plus loin? Je n'avais jamais compris, mais je mettais mon incompréhension sur le compte de mon ignorance. Un compagnon de route apporta quelques compléments à mes connaissances rudimentaires. J'appris que, à chaque relais depuis Sainte-Ménehould, un escadron de cavalerie attendait, prêt à protéger le roi pendant le relais puis, au besoin, sur la route. Mais alors, qu'avait fait l'escadron de Varennes? D'une façon plus générale, une question nouvelle se posait pour moi, plus surpre-nante encore que la première: Louis XVI ayant réussi le tour de force de sortir avec toute sa famille des Tuileries, puis de Paris, comment s'était-il laissé arrêter alors que l'opération paraissait parfaitement réussie puisque, à Varennes, il était, et depuis plusieurs relais, sous la protection de l'armée qui l'attendait ? (pp. 11-12)

So what ????? Nous sommes sur les dents ! Tenez-nous au courant !!!!!

Ma curiosité étant ainsi piquée, j'ai lu d'autres livres sur ce sujet; puis je suis remonté aux sources, aux rapports, mémoires, etc. On ne s'étonne pas, en examinant ces documents de l'époque, de constater que chaque témoin, chaque auteur, compte tenu d'une mémoire plus ou moins fidèle, a «nuancé» l'exposé des faits selon ses idées et, plus encore peut-être, suivant sa situation après cette dramatique aventure. Certains visaient à tirer, de leur participation (vraie ou imaginée) à l'arrestation du roi, une réputation de «patriote» susceptible de leur procurer sécurité, gloire et profit. D'autres, au contraire, cherchaient à se laver, devant l'Histoire, de toute responsabilité dans cet échec qui, comme Louis XVI l'avait compris tout de suite, avait pratiquement mis fin à la monarchie en France. D'autres, mus par l'inévitable lâcheté qui fleurit dans les périodes révolutionnaires, cherchaient à se désolidariser de ceux dont ils étaient, hier, les laquais ou les courtisans. D'autres cherchaient, tout simplement, à conserver leur tête. D'autres, qui avaient pu se mettre à l'abri de l'orage, cherchaient à sauver leurs amis restés en France. Ainsi, de sa prison, un des rares personnages qui eussent participé activement à la préparation du voyage, M. de Goguelat, fera demander au marquis de Bouillé (passé à l'étranger) d'écrire qu'il l'a chargé de reconnaissances sur la frontière mais «ne l'a jamais employé à préparer cette entreprise».
Quand on approfondit cette affaire dont Michelet a écrit - mais il s'est souvent trompé - qu'elle ne serait jamais éclaircie, la responsabilité générale du malheureux Louis XVI apparaît vite dans cet échec, comme dans toute la Révolution. Mais certains points restaient obscurs pour moi, et la question fondamentale se précisait : pourquoi l'échec alors que le roi était déjà sous la protection de ses troupes ? (pp. 12-13)

Tout est dit, non ? Et j'ai de plus en plus peur qu'il ne faille se ranger à l'opinion de Michelet...

Citation :

So what ?????    Nous sommes sur les dents ! Tenez-nous au courant !!!!!

I go on, as soon as I can, dear... but I must admit I have a lot of things to do today...  

Ben yes ! Nous en sommes tous là ! Ce soir n'en arrivera que plus vite !!!!!!!

-Yes, but the most important in this case is.......US ! Nobody, nothing else Pim  

Je n'attends qu'une chose, que Michelet réponde à ses propres questions, j'espère que c'est ce qu'il fait plus loin dans son livre

C'est Lombarès qui écrit ce livre. Il ne fait que citer la remarque éclairée de Michelet.

L'ouvrage de Lombarès est le plus précis et le plus fouillé que j'aie lu sur le sujet. Tellement touffu que je dois le reprendre pour vous en parler...

J'imagine, vu la complexité de cette affaire