La famille d'Axel de Fersen

En anglais
https://en.wikipedia.org/wiki/Hedvig_Catharina_von_Fersen

Sur ce site, vous avez les portraits des parents d'Axel de Fersen

http://www.ljungsslott.com/index-filer/Page8.htm

Voici d'autres portraits de famille

http://www.altesses.eu/princes187.php -

Les pays baltes dont est issue la famille du père du Comte de Fersen est La Livonie.
D'après wikipédia, " La Livonie a été un territoire correspondant à la quasi-totalité du territoire actuel des États baltes pour n'être plus maintenant que le nom d'une péninsule de l'actuelle Lettonie."


http://fr.wikipedia.org/wiki/Livonie

Merci , chère amie pour ces belles photos.

En ce qui concerne les convictions de la famille Fersen , voici ce qu’écrit Lindqvist : « [i]Le maréchal von Fersen s’est toute sa vie tenu dans l’opposition au pouvoir royal absolu. Non, parce qu’il était démocrate –il était aristocrate et conservateur –mais, dans sa lutté contre les abus du pouvoir royal , il était presque républicain libéral. L’abus du pouvoir pour lui, c’était les tentatives du roi pour limiter le pouvoir de la noblesse , surtout celui de la haute noblesse.
Mais, malgré le combat très personnel du comte contre les monarques il était loyal envers le roi régnant. Il n’aurait jamais conspiré ni essayé de déposer un roi. C’était totalement à l’encontre de ses traditions et de ses conceptions , ainsi que de celles de sa famille. Cette conviction était également aussi profondément enracinée chez son fils aîné.

On dit aussi que Gustave III, alors qu’il était prince héritier et qu’il avait 18 ans lorgnait déjà la belle épouse du comte Fersen.
Mais quoi qu’il en soit, le couple eut 4 enfants :

-Hedvige Eleonora
-Hans-Axel
-Eva Sophia
-Fabian Reinhold

Ce fut une famille profondément engagée à la Cour". [/i]
Donc lorsque l’on habitué à côtoyer depuis sa naissance que des Altesses Royales, il est logique que cela continue. Il y a tout un phénomène de continuité.
Il est vrai que la Suède faisait partie des grandes puissances du temps même si elle était peu peuplée ( 2 millions d'habitants ).

Voici les tombeaux des GRANDS PARENTS du côté MATERNEL .............D'AXEL DE FERSEN
sa maman était née HEDWIGE CATHERINE DE LA GARDIE (origines françaises)

Mardi dernier dans LES SECRETS D'HISTOIRE consacrés à CHRISTINE DE SUÈDE , on nous présenté un trône recouvert d'argent ayant été offert à CHRISTINE par un favori Monsieur DE LA GARDIE - il n'y a pas une grande différence de temps entre les deux personnages ....
pour CHRISTINE nous sommes sous LOUIS XIV et AXEL est né en 1755 !!!!!
Il pourrait s'agir de son grand-père !!!!!


Un autre détail : à STOCKHOLM au rez-de-chaussée du palais FERSEN, il y a une petite pièce avec plafond en berceau !!!! il s'agirait d'une pièce ancienne des écuries de la Reine CHRISTINE qui étaient à cet emplacement pendant le règne de la Dame !!!!

MARIE ANTOINETTE

Merci pour cette photo, en espérant un jour aller sur les terres de ce cher Fersen !!!

Famille de la Gardie

Situé à une quinzaine de kilomètres de Norrköping sur la route de Linköping, le manoir de Löfstad, un corps de bâtiment de trois étages flanqué de deux ailes de deux étages complétées par des tours carrées, domine le lac de Löfstad et en impose par son élégante compacité.







1750 : une servante qui n’avait pas chaud et voulait se faire une petite flambée sème par mégarde des braises dans de la paille, le manoir brûle. Hedvig Catharina de La Gardie, qui possédait à cette époque la propriété, fait appel à l’architecte Carl Hårleman pour une reconstruction de fond en comble du bâtiment principal et de l’aile nord, très endommagée par l’incendie. Le résultat n’a pas bougé depuis plus de deux siècles.

Ce seront ensuite les  Fersen qui hériteront de Löfstad. En effet, Fredrik Axel de Fersen, le grand maréchal-conseiller du royaume, le père de Hans Axel de Fersen, est le gendre des  La Gardie.

Fredrik Axel de Fersen, habita peu à Löfstad, il possédait d’autres manoirs : Ljung, Steninge et Mälsåker ainsi que le palais de Blasieholmen, situé en face du palais royal de Stockholm, plus divers appartements dans la capitale.

En revanche, sa fille, Eva Sophie, mariée au comte Adolph Ludvig Piper, y résidera en permanence après la mort tragique de son frère Axel en juin 1810. Ainsi, le clan des Piper prend le relais. À commencer par leur fils, comte de son état et inspecteur des eaux et forêts à la Cour, puis, son fils, le comte et chambellan Charles Emil Piper, et enfin leur fille, Émilie Piper, qui héritera du patrimoine en 1902, à la mort de son père.

Au premier étage, les appartements, classiquement en enfilade, sont meublés avec élégance de mobiliers de différentes époques dont certains estampillés par de grands ébénistes et notamment Georg Haupt pour les meubles de style gustavien ; les salons Louis XV succèdent aux boudoirs et à des cabinets de travail à l’ameublement empire, de lourdes armoires allemandes du 16e et 17e siècle, surchargées de moulures, occupent couloirs et vestibules… un accessit particulier à la bibliothèque de style aux 5 000 volumes classés suivant le coloris de leurs reliures sur tranches ! Également une mention particulière pour un bahut d’appui deux portes et tiroirs en marqueterie, probablement de facture allemande, aux scènes guerrières, ainsi qu’à une armoire-bibliothèque de type marqueterie Boulle avec superposition de décors d’écaille de tortue et de laiton. La galerie de portraits avec une belle collection de toiles du 18e siècle sert de Bottin mondain aux lignées qui se sont succédé. Quelques peintures d’un certain duc de Pienne, émigrant français qui a passé quelques hivers au manoir du temps de Sophie Piper, née de Fersen, ainsi que des silhouettes découpées représentant quelques-uns uns de ses contemporains, valent le coup d’œil.

À noter également un petit cabinet consacré au comte Hans Axel de Fersen ( 1755-1810) – le bel Axel, n’était-il point l’amant supposé de Marie-Antoinette ? – avec son clavecin de voyage, quelques tableaux de Marie-Antoinette, des aquarelles en médaillon signées Sergel, des lettres, des objets… ce contemporain de Voltaire, proche de Gustav III, dont la première rencontre avec Marie-Antoinette lors d’un bal remonte à 1774, a peu séjourné à Löfstad ; il avait largement à faire par ailleurs – voyages d’études en Europe, guerre d’indépendance en Amérique ( il s’embarque avec le corps expéditionnaire français en 1780 commandé par Jean-Baptiste de Vimeur, comte de Rochambeau à qui il servira d’interprète), propriétaire du régiment Royal-suédois, ambassadeur particulier de Gustav III, instigateur de la fuite de Varennes, auteur du manifeste de Brunswick, ambassadeur de Gustav IV Adolphe, grand maréchal du royaume, l’un des hommes les plus riches et les plus influents de son époque en Suède. Peut être ce qui l’a tué ?

Le 20 juin 1810, 19 ans jour pour jour après la fuite ratée de Louis XVI et Marie-Antoinette reconnus à Sainte-Menehould, Axel de Fersen est lapidé par la foule dans la vieille Ville à Stockholm, juste en face de ce qui est aujourd’hui le Palais de la noblesse (à qui la dernière occupante de Löfstad a légué le manoir et ses biens), à l’époque l’hôtel de Ville. Axel de Fersen assistait aux obsèques du prince héritier Charles-Auguste. Les Stockholmois étaient persuadés qu’Axel de Fersen et sa sœur Sophie Piper étaient à l’origine de l’empoisonnement du prince héritier, en fait décédé des suites d’une mauvaise chute de cheval en Scanie.

Cet homme de l’Ancien régime, aristocrate convaincu, n’a pas compris qu’une réforme profonde, avec la déposition de Gustav IV Adolphe et l’adoption de la constitution de 1809, était inexorablement en marche et qu’il n’avait plus de rôle politique à jouer.

Sophie Piper, très proche d’Axel, se remettra difficilement de la perte de son frère. Elle s’enferme à Löfstad en recluse et fait ériger un petit monument dans le parc du manoir à la mémoire du cher disparu.

Au deuxième étage de longs couloirs avec des chambres numérotées au mobilier parfois rigoriste…quelques objets de valeur et notamment, une carte de Paris ayant appartenu à Axel de Fersen.

Le parc est aménagé à l’anglaise, faussement naturel, farouchement romantique, c’était tendance au 18e siècle. La légende voudrait qu’Axel de Fersen ait ramené d’Amérique les deux sapins-ciguë et le mélèze, encore debout de nos jours.

Comme tout manoir qui se respecte, Löfstad est évidemment hanté.  Entre autres fantômes, la dame en gris, probablement Sophie Piper, inconsolable de la mort de son frère, se montre quand la mort rôde.

Merci. De quel site proviennent ces renseignements ?  

pimprenelle a écrit:

Merci. De quel site proviennent ces renseignements ?  

Rechercher sur www.lefrancofil.com

Le manoir de Löfstad
Par Jean-Paul POURON ⋅ 6 mars 2010

Miniature

Merci.

Biographie de Sophie Piper, la soeur chérie d'Axel:

Perhaps not lost in myth, but overshadowed by her brother, the famous Swedish soldier, diplomat and Marshal of Realm, Count Axel von Fersen the Younger, is his beloved younger sister and confidante, Sophie Piper. The daughter of Count Axel von Fersen the Elder and his wife, Hedvig Catherina de la Gardie, little Eva Sophie von Fersen was born on March 30, 1757. In addition to her brother, Axel, she also had an older sister, Hedvig Eleonora, who became a lady-in-waiting to Queen Sophia Magdalena of Sweden, and gained the reputation of a gifted intellectual and keen wit. As for Sophie, she matured into a handsome, proud young woman, considered to be one of the reigning beauties of the court of King Gustav III. At 17, she was courted by Prince Frederik Adolf, the King's youngest brother, but her father, a prominent parliamentary leader often in conflict with the Crown, forbad the match. Anxious to preserve his political independence, he did not want to be allied so closely to the royal family. In addition, Sophie herself apparently had doubts about the prince's mental health. Three years later, in 1777, she married Count Adolf Ludwig Piper.





Sophie was destined to witness many grand and tragic events on the national and international stage. A lady-in-waiting, close friend and confidante of the King's sister-in-law, the future Queen Hedvig Elizabeth Charlotte, she was also the confidante of her brother throughout the triumphs and tragedies of his career. Unlike his father, a stubborn proponent of aristocratic resistance to the Swedish monarchy, known for treating Gustav III with outrageous insolence, Axel von Fersen the Younger was a devoted royalist. He loyally served his own sovereign, while championing the cause of the ancien régime throughout Europe in an age of revolution.

During his long sojourns in France, as Gustav's envoy to the court of Louis XVI, Fersen developed a deep personal attachment to the doomed monarch and his consort, Marie-Antoinette, a lady of legendary charm. (Many have claimed that Marie-Antoinette and Fersen became lovers at some point. Yet, although Fersen had many mistresses, there is no proof of a liaison with the Queen.) Gustav III, also an enthusiastic admirer of the royal couple, tried his best to assist them during the French Revolution. Fersen played a central role in these secret diplomatic intrigues, designed to enable Louis XVI to regain control of his realm. Unfortunately, it was all a tragic débacle. Within a brief space of time, Fersen lost the three monarchs he had most loved. Gustav III was shot at a masked ball on March 29, 1792. Louis XVI and Marie-Antoinette died on the guillotine, respectively, on January 21, 1793 and October 16, 1793. Fersen poured out his sorrow, mingled with a sense of humiliating failure, to his sister, in sad and desperate letters.





The spirit of revolution, moreover, also spread to Sweden, with terrible consequences for the Fersen family. In 1809, Gustav IV Adolf was deposed, and his ambitious, conniving uncle, Charles XIII installed in his place. Since Charles had no living, legitimate children, the Riksdag selected the Danish nobleman, Carl August of Augustenburg, as his heir. When Carl August died suddenly in May, 1810, the old Gustavian party, including Axel von Fersen and Sophie Piper, were falsely accused of poisoning him. During the funeral ceremonies, on June 20, 1810, Axel was savagely murdered by a mob. Sophie narrowly escaped a similar fate by fleeing Stockholm in disguise. Thankfully, however, an inquest subsequently revealed that the prince had succumbed to natural causes, and the Fersen family were rehabilitated. Axel received an honorable funeral, and Sophie spent her last years at the estate of Löfstad, where she passed away on February 2, 1816. Before her death, she had erected a touching memorial to her brother, bearing the inscription: "Åt en oförgätlig broder, mannamodet uti hans sista stunder den 20 juni 1810, vittna om hans dygder och sinnes lugn" ("To an unforgettable brother, whose courage in his last moments on the 20th of June 1810, bears testimony to his virtues and clean conscience").
http://lostinthemythsofhistory.blogspot.be/2011/09/sophie-piper.html

Sacré brin de fille !

La famille Fersen était vraiment particulière

Oui, ils étaient très liés à la couronne. Les filles devenaient traditionnellement les maîtresses des rois. Certains garçons aussi, peut-être...

Ah pour ça....il faudrait découvrir ce qu'il se cache derrière les ratures du journal de Fersen

C'est pas des précisions sur ses prouesses sexuelles avec Marie Antoinette?

Nan ça il s'en serait vanté

Je ne comprends pas bien le sens de la discussion. Où Axel von Fersen a-t-il écrit qu'il avait eu des relations charnelles avec la reine et le roi de france ?

Nulle part, justement! C'est là que réside tout le comique de la situation...

C'est juste que beaucoup de personnes aimeraient qu'il l'ait écrit

Je ne comprends pas bien pourquoi. Quand bien même le Comte de Fersen affirmerait avoir partagé la couche de la Reine de France, ce ne serait jamais que son affirmation. Mais je ne pense pas qu'un aussi noble gentilhomme aurait eu un comportement aussi vulgaire. Le Comte de Fersen a consacré sa vie à servir les Souverains de Suède et de France, il aurait donné sa vie sans hésitation pour eux, il était l'ami fidèle du Roi et de la Reine de France, cela seul importe. Le reste n'est que supputations de bas étage et littérature de gare. Je vous prie d'excuser mon mouvement d'humeur, mais je suis lasse de voir cet Ami de la Reine maltraité dans les médias, le cinéma, la littérature et sur Internet. Il mérite un autre traitement et avant tout notre respect.

Bien à vous

madame antoine

"Littérature de gare"....c'est exactement ça madame antoine
Il faut dire, à la décharge des personnes s'adonnant à ces théories, que faire du people est autrement plus simple et accessible que de faire de l'histoire, même s'ils ont tendance à confondre les deux ce qui me désole aussi
Mais pour moi avant même la notion de respect, c'est surtout la notion de vérité factuelle mise à mal dans ces théories qui me gène