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 23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré

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yann sinclair

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MessageSujet: 23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré   23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré Icon_minitimeVen 22 Déc - 12:35



23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré 165px-20
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré Guise11
Henri Ier de Guise, musée Carnavalet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_Guise
Henri Ier
Surnom: le Balafré

Dynastie: Maison de Guise

Ne le 31 décembre 1550 à Joinville
Décédé le 23 décembre 1588 à Blois à l'âge de 37 ans

Duc de Guise, prince de Joinville
et baron de Lambesc

24 février 1563 – 23 décembre 1588
(25 ans, 9 mois et 29 jours)

Grand maître de France
24 février 1563 – 23 décembre 1588
(25 ans, 9 mois et 29 jours)

Mariage et enfants

De Catherine de Clèves, il a eu 14 enfants dont 7 ont atteint l'âge adulte.

Charles Ier, (1571 † 1640), duc de Guise
Henri (1572 † 1574)
Catherine (1573 † 1573)
Louis (1575 † 1621), cardinal de Guise, archevêque de Reims
Charles (1576 † 1576)
Marie (1577 † 1582)
Claude de Guise (1578 † 1657), duc de Chevreuse
Catherine (1579 † jeune)
Christine (1580 † 1580)
François (1581 † 1582)
Renée (1585 † 1626), abbesse de Saint-Pierre-les-Dames
Jeanne (1586 † 1638), abbesse de Notre-Dame de Jouarre
Louise-Marguerite de Lorraine (1588 † 1631), mariée en 1605 à François de Bourbon († 1614), prince de Conti, puis à François de Bassompierre
François-Alexandre (1589 † 1614) chevalier de Guise (tué dans un duel).
Dynastie: Maison de Guise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_Guise
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré 428px-10
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_Guise
Henri Ier le Balafré
(Henri de Lorraine)

3ème duc de Guise (1563-1588)

Duc de Guise, Prince de Joinville
et Baron de Lambesc
24 février 1563 – 23 décembre 1588
(25 ans, 9 mois et 29 jours)

Duc de Chevreuse


Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (1579)

Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel (1579)

Pair de France

Gouverneur de Champagne et de Brie

Grand maître de France
24 février 1563 – 23 décembre 1588
(25 ans, 9 mois et 29 jours)


   Né le 31 décembre 1550
   Assassiné le 23 décembre 1588 au château de Blois à l'âge de 37 ans
   Inhumé le 23 décembre 1588  La Loire

Parents

   François de Lorraine, duc de Guise 1519-1563
   Anna d'Este, comtesse de Gisors 1531-1607

   Marié le 4 octobre 1570 à Paris avec Catherine de Clèves, comtesse d'Eu 1548-1633
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré Cather12
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_de_Cl%C3%A8ves
Portrait de Catherine de Clèves, épouse d'Henri de Guise.

14 enfants dont 7 ont atteint l'âge adulte.

   Charles Ier, (1571 † 1640), duc de Guise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ier_de_Guise
   Henri (1572 † 1574)
   Catherine (1573 † 1573)
   Louis (1575 † 1621), cardinal de Guise, archevêque de Reims
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Lorraine_(1575-1621)
   Charles (1576 † 1576)
   Marie (1577 † 1582)
   Claude de Guise (1578 † 1657), duc de Chevreuse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_de_Lorraine,_duc_de_Chevreuse
   Catherine (1579 † jeune)
   Christine (1580 † 1580)
   François (1581 † 1582)
   Renée (1585 † 1626), abbesse de Saint-Pierre-les-Dames
   Jeanne (1586 † 1638), abbesse de Notre-Dame de Jouarre
   Louise-Marguerite de Lorraine (1588 † 1631), mariée en 1605 à François de Bourbon († 1614), prince de Conti, puis à François de Bassompierre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise-Marguerite_de_Lorraine
   François-Alexandre (1589 † 1614) chevalier de Guise (tué dans un duel).


   Filleul: Charles de Gonzague, duc de Nevers 1580-1637
   Témoin au mariage de Charles de Lorraine, duc de Mayenne 1554-1611 et de Henriette de Savoie-Villars, marquise de Villars  1542-1611



   Une de ses maîtresses fut Charlotte de Beaune

Biographie

Jeunesse
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré Henri_11
Henri de Guise (vers 1570). Musée de Versailles

Henri de Guise est le fils aîné de François de Guise, deuxième duc de Guise, chef militaire de prestige, assassiné en 1563 par un protestant. Sa mère Anne d'Este est une importante princesse de la cour. Par elle, il descend du roi Louis XII, d'Anne de Bretagne et de Lucrèce Borgia.

À la mort de son père, Henri de Guise n'a que treize ans. Il est alors placé sous la tutelle de son oncle Charles, cardinal de Lorraine, qui se charge de son éducation. Soucieux de son apprentissage militaire, le cardinal le pousse à voyager en Europe pour acquérir de l'expérience. En 1565, il se bat en Hongrie contre les Turcs. Quand il revient en France, devenu adulte et chef de la maison de Guise, il reprend naturellement la place que tenait son père parmi les chefs catholiques. À la tête d'un puissant réseau nobiliaire, il cherche à entretenir le prestige et la popularité acquis autrefois par son père. C'est ainsi qu'il participe activement aux deuxième et troisième guerres de religion, aux côtés du duc d'Anjou (le futur Henri III). Il s'illustre aux batailles de Saint-Denis (10 novembre 1567) et de Jarnac (13 mars 1569), où est assassiné le prince de Condé. Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, il prend part à la bataille de Moncontour (3 octobre 1569), au cours de laquelle il est blessé.

À vingt ans, Henri de Guise a l'ambition d'épouser la sœur du roi, la princesse Marguerite de France, espérant ainsi resserrer les liens entre sa maison et la dynastie régnante. Mais cette alliance, qui n'est pas du goût de la reine-mère Catherine, ne se fera pas. Henri de Guise s'unit donc le 4 octobre 1570 à Catherine de Clèves, comtesse d'Eu et princesse de Château-Regnault, fille du feu duc de Nevers1.

La Saint-Barthélemy
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_la_Saint-Barth%C3%A9lemy
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré Clouet10
Henri Ier de Guise. Réplique en rapport avec un portrait de Versailles

Certains soupçonnent Henri de Guise d'avoir été le commanditaire du meurtre de l'amiral Gaspard de Coligny, chef de file du parti protestant en 1572. Le duc de Guise aurait ainsi voulu venger son père François, assassiné neuf ans auparavant par le huguenot Jean de Poltrot de Méré ; bien que Coligny ait toujours nié avoir armé le bras du tueur, l'amiral s'était néanmoins publiquement réjoui de la mort du chef militaire catholique qui assiégea Orléans lors de la première guerre de religion (1562–1563).

Aucune preuve ne permet d'affirmer que le jeune duc Henri ait pu jouer concrètement un rôle dans cette vendetta familiale. Il est possible qu'il se soit fait déborder par certains membres dépendant de sa maison et portés sur une action violente, ou qu'il ait fermé les yeux sur leurs intentions meurtrières. De nombreux incidents avaient éclaté en province à la fin de l'automne 1571 entre les partisans des Guise et ceux de Coligny. L'attitude du cardinal de Lorraine, qui se trouvait alors à Rome, montre que les Guise avaient surtout l'intention en cette période tendue de ne pas déplaire au roi et d'accepter la paix.

Durant la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Henri est à la tête des groupes qui doivent exécuter les principaux chefs protestants. Il aurait donc eu le bonheur de voir mourir défenestré l'amiral de Coligny, l'homme qu'il tenait pour responsable de la mort de son père. Selon certains témoignages, le duc de Guise aurait donné un coup de pied au cadavre de l'amiral. Accompagné de son oncle, le duc d'Aumale, Henri de Guise pourchasse ensuite les chefs protestants qui, logés sur la rive gauche, dans le faubourg Saint-Germain sont parvenus à s'échapper. Henri n'est donc pas dans la ville au plus fort du massacre de la Saint-Barthélemy. Il n'y rentre que le lendemain, bredouille, sans avoir pu mettre la main sur le comte Gabriel Ier de Montgommery, chef militaire huguenot.

Pendant les jours suivants, il assure sur l'ordre du roi le rétablissement de l'ordre dans la cité. Envoyé dans les rues pour arrêter les massacres et les pillages, les témoignages laissent penser qu'il fut plutôt complaisant avec les massacreurs. Il détient avec son oncle le contrôle des portes de la ville et délivre les passeports pour en sortir. Son hôtel sert toutefois de refuge pour les protestants qui sont ses clients. Il escorte enfin sa grand-mère protestante Renée de France pour la mettre en sécurité en dehors de la ville.

Un prince de la cour d'Henri III

Sous le règne d'Henri III, le duc de Guise continue d'être le pilier du catholicisme ultra. Il accroît sa renommée en battant les protestants à la bataille de Dormans (10 octobre 1575). Il y reçoit une importante blessure au visage qui le marque physiquement et qui est à l'origine de son surnom d'Henri le Balafré (selon certains auteurs, son père avait le même surnom). Chef d'opposition aux protestants, il semble avoir secrètement soutenu les premières ligues populaires qui naissent en 1576.

Dans une cour dominée par le conflit entre le roi et son frère, son influence politique semble moins importante. Le duc de Guise y exerce la charge de grand-maître de France. Il s'oppose à l'ascension sociale des mignons du roi. D'une commune volonté avec son épouse, il ordonne la construction du château d'Eu, au Nord de la Normandie, en 1578.

Le chef de la Ligue

En 1584, Henri III reconnaît comme son héritier légitime Henri de Navarre, le chef de la maison de Bourbon, la maison rivale des Guise. Henri de Guise mène alors un mouvement de fronde, connu sous le nom de Ligue. À ce titre, il signe le traité de Joinville avec le roi Philippe II d'Espagne, en vertu duquel ce dernier apportait son soutien financier à la ligue. Il est l'un des promoteurs de l'édit de Nemours (7 juillet 1585) par lequel Henri III révoqua l'édit de pacification et relança la guerre contre les protestants.

Lors de la huitième guerre de religion, à la tête des troupes catholiques, il vainc successivement les protestants à Vimory (26 octobre 1587) puis à Auneau (24 novembre 1587). Il détruit la saline de Saulnot, propriété de la principauté de Montbéliard2.

Revenu à Paris le 9 mai 1588 malgré l'interdiction formelle du roi, il prend une part très active dans la journée des barricades (12 mai 1588). D'autre part, on le soupçonne d'être à la solde de Philippe II, principal ennemi des protestants en Europe, qui prépare une offensive décisive contre le protestantisme en envoyant le 29 mai 1588 l'Invincible Armada contre l'Angleterre. Toutes ces menaces affaiblissent Henri III et contraignent le roi à signer l'édit d'union (15 juillet 1588) par lequel le duc de Guise devenait lieutenant-général des armées du royaume. Le fait que le duc de Guise ait eu véritablement l'ambition de s'emparer du pouvoir, reste toutefois un sujet de débat pour les historiens. Il n'en reste pas moins qu'aux yeux du roi, Guise devient à juste titre un rival à éliminer.

Le 2 octobre 1588 débutent les états généraux au château de Blois. La nouvelle de l'échec de l'« Invincible Armada » en août 1588 conforte le roi. Cependant, la ligue est majoritaire et le duc entame une nouvelle épreuve de force contre le roi. Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Guise, représentant du clergé aux états généraux, aurait porté un toast à son frère le duc de Guise en disant : « Je bois à la santé du roi de France. »
L’assassinat du duc de Guise

Le 23 décembre 1588, Henri de Guise est assassiné sur l'ordre d'Henri III qui l'avait convoqué dans son « cabinet vieux », voisin de la salle du Conseil du château de Blois, sous prétexte d'un prochain déplacement, Guise pensant que le roi allait enfin le nommer connétable3. Alors que le duc passe dans la chambre du roi pour se rendre à ce cabinet, il tombe dans un guet-apens : huit membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi, se ruent sur lui pour l'exécuter. Le duc parvient à riposter et blesser quatre adversaires avant de s'effondrer, percé d'une trentaine de coups d'épée et de dagues, le sieur de Loignac l'achevant en lui enfonçant son épée dans les reins. Son frère Louis, entendant ses appels de détresse, se précipite dans les appartements du roi mais il est aussitôt arrêté4. On retrouve sur le duc ce billet portant son écriture :

   « Pour entretenir la guerre en France, il faut sept cens mille écus, tous les mois »

Son corps est confié à Richelieu, grand prévôt de France, qui par commandement du roi, le fait dépecer par le bourreau puis brûler à la chaux vive avant que ses cendres ne soient dispersées dans la Loire5. Le même jour sont arrêtés sa mère Anne, son fils Charles. Son frère Louis est exécuté puis brûlé, les cendres jetées à la rivière le lendemain.

Quoique apocryphe6, un célèbre mot historique est continuellement prêté à Henri III. Voyant étendu à ses pieds le corps de son ennemi qui mesurait presque deux mètres6, le roi se serait exclamé : « Il est plus grand mort que vivant ! »

Le martyre des princes lorrains est à l'origine d'une véritable construction hagiographique et politique à travers des libelles catholiques publiés par les imprimeurs parisiens. Cet épisode illustre ainsi la capacité naissante de l'imprimé à mobiliser les foules contre un pouvoir jugé inique3.

Cet assassinat a inspiré plusieurs artistes, que ce soit dans la peinture ou le cinéma : voir L'Assassinat du duc de Guise

Notes sur la prononciation du nom Guise
La majorité des francophones prononcent le patronyme Guise comme le nom commun guise : /giz/. Cependant, la prononciation d'époque est /gɥiz/. C'est d'ailleurs ainsi que les habitants de la ville de Guise continuent d'appeler cette dernière : les Guisards (/gɥizar/) et Guisardes (gɥizard/) habitent la ville de Guise (gɥiz).


Henri III
23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré 15px-Red_crown
Roi de France
30 mai 1574 – 2 août 1589
(15 ans, 2 mois et 3 jours)

23 décembre 1588: Henri Ier le Balafré 110px-1578_signature_of_King_Henri_III_of_France

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