Maximilien d'Autriche

Maximilien d'Autriche
naît le 8 décembre 1756 et décède le 26 juillet 1801 .
Dernier enfant du couple impérial .

Il est le petit-frère de Marie-Antoinette
et devient Archevêque de Cologne et donc Prince Électeur d'Autriche, il rend visite à sa sœur et son époux en février 1775 .

Il aura comme sujet Ludwig van Beethoven .

J'aimerais quand même en savoir plus sur lui
.

Nous en savons en effet trop peu sur Maximilien c'est dommage...même son passage à Versailles est très rapide dans les livres :s:

Il a été le petit compagnon de jeux de notre Antonia. Mais il est vrai que son passage à Versailles n'a pas à proprement redoré le blason de la maison d'Autriche. Y avait-il comme un vent de cabale anti-autrichienne là dessous ?

Ah oui tu as raison! Maximilien n'a pas été exceptionnel lors de sa venue à Versailles, mais pourquoi donc déjà? J'ai souvenir d'une bévue de sa part mais je ne sais plus laquelle...ce ne serait pas à cause d'un livre qu'on lui aurait offert qu'il ne connaissait pas et qui ne l'intéressait pas?

Il a répondu à l'auteur qu'il ne voulait pas l'en priver, ce qui part d'un bon sentiment. C'est pour ça que je soupçonne encore une cabale contre "la lourdeur autrichienne".

Ah oui c'est ça

Disons que c'est très maladroit, sans forcément être de mauvaise intention ce que j'aurais du mal à croire

C'est aussi que venant incognito, les princes du sang ont réclamé que c'était à lui de leur rendre visite et non à eux. Marie-Antoinette a refusé estimant que ses cousins Bourbons devaient les honneurs à son frère.
Et comme les clashs de cette sorte continueront tout le long du règne entre famille royale et princes du sang, on comprend mieux leur rôle néfaste durant la Révolution.

Oui ils se sont vengés

En visite chez sa sœur :

Son blason de grand maître de l'Ordre Teutonique :

Maximilien François de Habsbourg-Lorraine (1756-1801)
Prince-Archevêque de Cologne, Evêque de Münster
Grand-Maître Teutonique (1780)

16/ Le plus jeune des fils, Maximilien (1756-1801), qu'en famille, on appelait Max François, se développa de manière satisfaisante sous la tutelle d'éducateurs qui avaient déjà fait leurs preuves. De constitution solide, il était aussi endurci, et son caractère ouvert, généreux, féru de vérité se doublait d'une grande vivacité d'esprit et d'une bonne mémoire. Au nombre des qualités moins positives, son éducateur fait état de sa tendance à l'entêtement, de son caractère réservé et fermé.


L'archiduc Maximilien. peinture à l'huile, Martin van Meytens et son atlier. Vers 1760

Il a été élevé avec son frère Ferdinand, de quelques années son aîné et fut également initié aux idées des Lumières ce qui allait aussi marqué sa vie future. Sa mère, qui le considérait comme peu apte au mariage, l'envoya en 1774 - il fut d'ailleurs le seul de ses enfants à le faire - en "voyage de cavalier", un usage répandu dans les cercles de la noblesse. Ce voyage conduisit le jeune archiduc dans les cours de ses frères et soeurs mariés en Italie et en France. Tout comme pour les autres membres de la fratrie, sa mère avait consigné pour lui, par écrit, pour le voyage, les règles de conduite et de vie.

Après son retour à Vienne, Marie-Thérèse, en accord avec Joseph II, avait prévu pour lui une carrière militaire, indispensable pour devenir gouverneur hongrois, poste qu'elle envisageait pour lui. La surprise fut grande lorsque se fit jour, chez un Maximilien plutôt connu pour son flegme, un talent particulier pour les affaires militaires. Sa carrière militaire se termina cependant brusquement suite à une grave maladie contractée pendant la guerre de Succession de Bavière.

Joseph II et sa mère décidèrent alors que le jeune prince embrasserait une carrière ecclésiastique bénéficiant néanmoins d'une influence politique : il deviendrait Prince électeur de Cologne et archevêque de Munster.
Une fois vaincue la résistance des Princes électeurs allemands, rien ne pouvait plus s'opposer à son élection. Parallèlement, il obtient en 1780 la dignité de grand-maître de l'ordre teutonique, qui lui revint après la mort de son oncle, Charles de Lorraine. Cette carrière ecclésiastique, planifiée par Marie-Thérèse qui la considérait comme la perspective la plus logique pour caser un "archiduc au huitième rang", était assurée -ainsi que le nota Marie-Thérèse dans ses instructions - et en 1784, après la mort du Prince électeur régnant, Maximilien put assumer ses fonctions publiques à Munster et à Cologne.

Le plus jeune fils de Marie-Thérèse s'était élevé au rang de souverain (ecclésiastique) et entreprit à l'instar de son frère Léopold, de mettre en place, massivement, les réformes nécessaires sur son territoire.
Max-François devint dépressif et obèse ; c'est à peine si, à l'âge de quarante ans, il pouvait encore se mouvoir ; il était affligé d'une toux convulsive et de narcolepsie. Lui aussi, fuyant les troupes napoléoniennes, revint en 1800 à Vienne où il mourut un an plus tard, suite à un repas plantureux.

Décidément les Habsbourg prenaient la pose royale très tôt

Il existe une version de la visite de Maximilien à Versailles au château de Bojnice en Slovaquie.



Le grand portrait à droite de la porte montre Marie-Antoinette d’Autriche avec son époux Louis XVI, roi de France et Maximilien de Habsbourg. Ce portrait a été peint au dix-huitième siècle par Johan Carl Auerbach. A droite de ce portrait se trouve le portrait de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et à gauche se trouve le portrait de son mari François de Lorraine.
http://ask-enrico.com/bojnice?showall=1&limitstart=

C'est où ?

Tout au bout de la salle. C'est malheureusement la seule photo que j'ai trouvée.

Maximilien est devenu rapidement énorme, les Allemands l'appelaient "Gros Fitz" ! Je crois aussi qu'il a contribué au développement de certaines Universités... Dussendorf ou Bonn.
En tout cas un prince somme toute très humain et plutot sympathique. Quoique les émigrés ne l'aimaient pas... Bombelles et Espinchal se plaignent de son insensibilité envers la France.

Il n'y avait pas été accueilli avec enthousiasme.

Excusez-moi, on l'appelait pas "Gros Fritz", mais "Gros Max"...

Je comprends mieux le sobriquet là alors

Bien à vous.

Il y a de meilleures photos du tableau dont on parle en page 1.
http://lehameaudemarieantoinette.blogspot.be/2015/03/un-ritratto-della-regina-nel-castello.html

Dont voici une réinterprétation moderne  

http://santosepolcro1.blogspot.be/2015/11/controcorrente-non-con-questa-francia.html

Bonjour à Tous,

Voici une photo bien grande et bien visible de cette représentation de la Visite de l'Archiduc Maximilien à Versailles par le Peintre Auerbach.


http://www.caravan24.cz/userphotogallery.php?album_id=8318



Bien à vous

madame antoine

rencontre et entretien entre augeard secrétaire des commandements de marie antoinette et l electeur maximilien
extrait des mémoires d'augeard dont j ai parlé ici
https://maria-antonia.forumactif.com/t39p500-marie-caroline-la-soeur-preferee-de-marie-antoinette

Je pris dès le lendemain la route de Bonn. Je trouvai en effet l’électeur très-froid sur nos affaires. Il me parla sur le même ton d’un oncle qui fait à son neveu des reproches à raison de ses dettes, pour avoir un prétexte de ne pas les payer. Voici comme il s’expliqua :

« Comment voulez-vous que mon frère puisse venir à votre secours? Croyez-vous que les souverains ont, dans, leurs Etats, le droit de dépenser soixante mille hommes et soixante millions pour la querelle des autres?

— Je ne le crois pas; mais si cette querelle étoit de nature à devenir générale, croyez-vous, Monseigneur, qu’il ne serait point prudent à tous les gouvernements d’éteindre une secte aussi impie et une morale aussi infernale?

— Il faut que les gouvernements se gardent eux-mêmes. Vous avez été bien légers de prendre pour ministre un fou comme votre Calonne : je ne prendrois certainement pas celui-là pour mon caissier. Après, vous choisissez un étranger, un républicain et un protestant dans un État catholique ! Si mon frère l’Empereur avoit fait cette sottise-là, vous ne feriez pas un pas pour aider à la réparer et à venir à son secours. »

Et comme je voulois un peu prendre les intérêts de notre gouvernement, il m’ajouta :

« II a toujours été d’une politique effroyable. N’est-ce pas lui qui a armé l’Amérique contre son légitime souverain? N’est-ce pas lui qui a soulevé la Hollande? N’est-ce pas lui qui a travaillé les provinces belgiques contre mon frère? Et aujourd’hui que les pierres tombent sur vous autres, vous appelez l’Europe à votre secours. Je prends un bien grand intérêt à ma sœur; mais enfin que voulez-vous que je fasse?



— Je n’en sais rien; mais enfin, .Monseigneur, si, en cumulant crime sur crime, une secte impie a eu l’art de détrôner un des plus grands monarques de l’univers, permeltez-moi de vous représenter que votre puissance, toute grande qu’elle peut être, n’a d’autre force que la religion; et, une fois détruite dans vos États, comment pourriez-vous y soutenir votre autorité? Je ne veux pas excuser nos fautes; j’en connois encore plus que vous. Monseigneur, l’étendue; j’en suis une triste victime; mais la cause du Roi de France est la cause de tous les Rois, et pour peu qu’ils diffèrent à y porter un grand remède, il n’existera plus dans l’univers aucun gouvernement quelconque. Je sais que notre politique a été abominable, que le choix des ministres est effroyable; mais vingt-quatre millions d’hommes, et surtout l’élite de la nation, doivent-ils être sacrifiés et être entraînés dans la perte d’un Roi très-vertueux?

Je me permets de reprendre une information donnée antérieurement concernant le fameux tableau qui fut réalisé à la suite de la visite de l'Archiduc Maximilien à Versailles.

Majesté a écrit:

Olivia a écrit:

L'Archiduc Maximilien, le petit frère de Marie-Antoinette, dans un tableau de Josef Hauzinger qui le dépeint reçu par sa sœur et son beau-frère, Louis XVI, en 1775., Le tableau fut réalisé un an après l'événement ; Hauzinger, l'un des peintres de la cour de Marie-Thérèse, pour dépeindre la reine, utilisa comme modèle l'une de Ses sœurs. On ne sait pas qui des trois présentes à la cour de Marie-Anne, de Marie-Elizabeth ou de Marie-Christine. Celle-ci, même si elle était mariée, revenait pratiquement toujours aux côtés de sa mère et c'est sans doute celle à laquelle ont été demandées les séances. Selon, en effet, une dame de Marie-Thérèse qui avait eu l'occasion de revoir Marie-Antoinette, Marie-Christine était la sœur qui Lui ressemblait le plus.
La peinture a été commandée par l'Impératrice pour Schloss Hof, l'une des résidences impériales.


Bien à vous.

Bien à vous

madame antoine

Le profil de Maximilien en terre cuite vernisée (fin XVIIIe)

L'impression très nette que l'homme ressemblait effectivement à cela.