Le futur Louis XVI enfant avec ses frères et sœurs

Oui, c'est assez frappant. Marie Antoinette qui sépare les combattants et reçoit un coup. Que faisait Madame Provence ?

Peut-être espérait-elle que Louis-Auguste mette une raclée à son mari

La petite boutique de Blaise est ravissante...toute exotique ! J'adore !
Merci Mme Sophie.

Que c'est beau!

On a peu parlé de l`enfance de Louis XVI ici l`auteur Pierre Lafue dans son livre Louis XVI`, L`échec de la révolution royale fait le portrait de l`enfant qu'a été le roi.

Le duc de Berry grandit ainsi parmi les siens entre son père, sa mère et ses frères cadets,, comme l`aurait pu faire un fils de la bourgeoisie. Sa première affection paraît avoir été pour celle qui l`avait entouré de soins et lui avait peut-être sauvé la vie. Envers Mme de Marsan, l`enfant montra tout de suite une sensibilité précoce, toute pénètre de reconnaissance.
A l`observer, on décelait en lui en fond de droiture si naturel que tout déguisement lui était impossible et lui devenait odieux chez les autres. il appliquait la même répugnance à toutes choses où l`affectation apparaissait. Sa sincérité s`exprimait avec naïveté, parfois avec brusquerie....
On n`eût pas, à vrai dire, à dompter chez lui les penchants fougueux qui avaient si nettement marqué le caractère de son père et de son aïeul le duc de Bourgogne. L`héritier spirituel de ces princes resta, même après que son état physique se fût amélioré, indolent et taciturne. De bonne heure, son maintien apparut austère, sérieux, un peu contraint. Sans goût pour le jeu, il occupait volontiers ses loisirs à copier des cartes géographie ou assembler des planchettes. En vain, Madame Adélaïde, celle de ses tantes qui l`aimait le plus, l`attirait-elle dans son appartement pour essayer de vaincre sa timidité : «Parle à ton aise, Berry, disait-elle, crie,gronde, fais du tintamarre comme ton frère d`Artois, casse et brise mes porcelaines, fais parler de toi.» L`enfant, toujours plus silencieux, ne parvenait pas à s`animer. Sa mère, elle-même, ne triomphât un sentiment de prédilection qui excitait parfois la jalousie de ses autres enfants. Et il lui arrivait de se pencher avec inquiétude sur ce garçonnet muet et sombre, qui répondait par des mots brusques à ceux qui prétendait le tirer de sa solitude. A six ans, son visage était déjà formé. Il avait les yeux ronds et gris de son père, avec un regard qui devait devenir de plus en plus flou à mesure que sa myopie s`accentuerait. Son nez busqué, sa bouche assez forte, son cou gros et court annonçaient le masque plein auquel les dessins satiriques se plairait plus tard, à donner un aspect bovin.

Fleurdelys

Ce portrait est très loin d'être juste !

Le duc de Berry n'avait en aucun cas les yeux de son père, noirs, mais bleus comme sa mère. Jamais Marie-Josèphe n'eut une prédilection particulière pour ce fils, au contraire de son aîné le duc de Bourgogne, complètement disparu dans cette description. Le duc de Berry n'avait pas non plus un amour démesuré pour madame de Marsan. Son cou n'était pas gros et court, il n'y a qu'à voir ses portraits d'enfant. Il n'était pas complètement amorphe dans ses jeux car il existe une description de ceux-ci par les dames de Saint-Cyr, lieu de promenades habituels pour les petits princes. Il écrit aussi jouer aux barres à Trianon et ses premiers cours d'équitation sont pour lui un vrai bonheur... Bref, il n'est pas que plongé dans ses livres. Louis XVI sera autant un rat de bibliothèque qu'un homme qui aime le grand air.

Pour connaître l'enfance du roi, rien ne vaut L'Education d'un Roi des Girault de Coursac. Ils vont parfois trop loin, mais leurs recherches documentaires prouvent que le futur Louis XVI, bien que solitaire et très sérieux, n'était pas non plus un enfant malheureux.

Ce livre n'a rien de bon on dirait si vous saviez Olivia que ce bonhomme est complètement à côté de la plaque selon lui Marie Antoinette serait née le 12 novembre 1755 et comment dire ceci ?
Marie Antoinette, presque aussi maladroite que lui dans les danses françaises, se rattrapa en dansant à la perfection une «Allemande» avec le jeune duc de Chartres, fils du futur «régicide», et qui devait régner lui-même sous le nom de Louis-Philippe.
Alors qu'il est né en 1773 Louis-Philippe. Cet auteur fait de l`anachronisme.

Fleurdelys

Ah oui c'est énorme !!!!

Je suis en train de lire Devenir prince, L'école du pouvoir en France XVIIe-XVIIIe siècles par Pascale Morniche, édition du CNRS.

Passionnant

Le chapitre que j'aborde est la partie théorique des éducations. Celle du futur Louis XVI et de ses frères tranche par rapport aux éducations royales et princières précédentes.

J'apprends que La Vauguyon a toujours eu la confiance de Louis XV et qu'en 1772, alors qu'il était déjà décédé le roi regrettait sa disparition par une lettre à l'infant de Parme. Il est bien le seul...
On a toujours pensé que Louis XVI n'avait jamais aimé son gouverneur (quoique les GDC soient les seuls à dire le contraire). Pour preuve : il ne s'est pas rendu à son chevet quand il est mort. Or, d'après l'auteur du livre que je lis, c'est simplement parce que Louis XV l'a refusé car il est mort de tuberculose et ne souhaitait pas que le Dauphin attrape cette maladie contagieuse.


Sa nomination aussi est assez exceptionnelle : d'habitude ce sont les rois qui décident de l'éducation de leurs héritiers. Louis XIV n'a laissé aucune latitude à son fils quant à l'éducation de Bourgogne, Anjou et Berry. Or Louis XV a laissé carte blanche à son fils. Pour l'auteur, ce serait non seulement parce qu'il y a évolution des moeurs (le rôle du bon père de famille bourgeois et la place de l'enfance, théories rousseauistes perçant jusqu'à la Cour) mais en plus une revanche sur sa propre éducation assurée par des vieillards de la génération de Louis XIV (son gouverneur Villeroy était ami d'enfance de Louis XIV !).
Sans oublier que Stanislas Lezscynski lui-même a envoyé des conseils à son petit-fils pour l'éducation de ses enfants. Et une éducation très proche des Lumières...

De plus, madame de Marsan a été semble-t-il une bonne gouvernante puisqu'elle est la première gouvernante des Enfants de France à avoir commencé une véritable éducation avant le passage aux hommes. Lecture, écriture, catéchisme, jeux mathématiques et autres matières étaient déjà au programme. Et La Vauguyon supervisait déjà cette première éducation.

Toute critique émise à l'encontre de madame de Marsan et La Vauguyon (chefs du parti dévot) provient du parti de Madame de Pompadour (qui aurait bien aimé avoir son mot à dire dans ces éducations mais Louis XV l'a neutralisée en confiant cette mission à son fils), puis de Choiseul et de Marie-Antoinette (dont l'auteur rappelle qu'elle n'a que 15 ans quand elle fait ces critiques). Néanmoins, force est de constater que La Vauguyon était vraiment ambitieux.

La Vauguyon n'était pas un savant mais un militaire et il le savait. Il s'est donc entouré de pédagogues qui avaient fait leurs preuves. Et c'est le précepteur Coëtlosquet (ancien évêque de Limoges) qui avait la priorité sur le reste de l'équipe : un ancien jésuite le secondant. Et tous appartenaient à la clientèle de Maurepas pourtant exilé depuis un moment.

Autre changement notable : à la mort du Dauphin, la Dauphine elle-même a souhaité prendre en main l'éducation de son fils aîné. Et le roi l'a laissé faire. Inconcevable !!!
C'est encore une étape dans le changement des moeurs sur le rapport à l'enfance : le père et la mère sont seuls habilités à éduquer leurs enfants, malgré leur rang.

De plus, c'est la première fois que l'éducation des princes héritiers est rendue à ce point publique. La plupart de leurs travaux sont publiés, étudiés dans les différentes académies, les manuels des pédagogues envoyés dans les collèges et écoles militaires...

Je continuerai dans la section adéquate pour ce qui concerne l'éducation des fils de Louis XVI et Marie-Antoinette.

Mais pour finir, je demanderai particulièrement à nos amis s'ils ont connaissance d'un tableau présenté au Salon de 1771 par Charles Monnet "Feu Mgr le dauphin et feue Mme la dauphine occupés à l'éducation des trois princes leurs enfants et partageant les soins de M; le duc de La Vauguyon et de l'ancien évêque de Limoges, leurs gouverneur et précepteur, présents à cette instruction."

olivia a écrit:

Mais pour finir, je demanderai particulièrement à nos amis s'ils ont connaissance d'un tableau présenté au Salon de 1771 par Charles Monnet "Feu Mgr le dauphin et feue Mme la dauphine occupés à l'éducation des trois princes leurs enfants et partageant les soins de M; le duc de La Vauguyon et de l'ancien évêque de Limoges, leurs gouverneur et précepteur, présents à cette instruction. »

Aucune connaissance de ce tableau (je ne "collectionne" pas les Louis XVI, m’en moque ), mais j’ai trouvé autre chose, qui te donnera peut-être une idée...



Un dessin préparatoire à ce tableau de 1771 ?

Ça semble être quelque chose du genre, sauf qu'il n'y a pas d'évêque à première vue. Mais peut-être se faisaient-ils souvent représenter dans leur intimité. Merci.

olivia a écrit:

Ça semble être quelque chose du genre, sauf qu'il n'y a pas d'évêque à première vue.

Tu as le père Berthier (j’sais pas qui c’est) à la place...
En tous cas, il est précisé qu’il s’agit du dessin se référant au tableau exposé en 1771. Donc, quelque chose du genre oui...

Ah oui je n'avais pas lu la notice (il me faut une loupe ). Ça doit être ça en effet.

Dans la nette évolution des mœurs concernant l'éducation des enfants au XVIIIème siècle, j'apprends que Bourgogne, Berry, Provence et Artois sont les premiers princes de la famille royale à ne pas avoir connu le fouet. Tant mieux !
Leur père l'a pourtant été par sa propre mère.

J'imagine par conséquent que ce fut de même pour la génération suivante. Je vois mal Marie-Antoinette ou Louis XVI fouetter ses enfants.

Une autre des pires punitions consistait à isoler l'enfant dans un appartement désert et qu'il soit quelque temps dépourvu de tout honneur dû à son rang.

Avez-vous des informations sur la relation de Louis XVI jeune avec ses frères et soeurs ? Je sais déjà qu'il était au chevet de son frère aîné mourant, et qu'il l'admirait bien que celui-ci le traitait comme son sujet. Mais qu'en est-t-il des autres ?

Il adorait ses frères et soeurs, c'est incontestable.
Il a gâté, peut-être trop le comte d'Artois. Il avait beau être une tête folle, tout le monde l'adorait.
Il a tenté de combler le manque paternel envers madame Elisabeth : cadeaux magnifiques mais aussi refus de la voir entrer dans les ordres.
Par contre, avec le comte de Provence, les rapports ont certainement été difficiles car nous savons que les deux frères jeunes n'hésitaient pas à en venir aux mains. Néanmoins, il était également lui aussi tout à fait gâté.

Merci
Et qu'en est-il de Clotilde ? On ne parle pas souvent d'elle...enfin...

princesseAl a écrit:

Merci
Et qu'en est-il de Clotilde ? On ne parle pas souvent d'elle...enfin...

Je n'ai jamais lu de témoignage de relations particulières entre Louis XVI et madame Clotilde.
A mon avis, ils devaient s'apprécier. Mais après...

Ok.
Merci bien !

olivia a écrit:

Mais pour finir, je demanderai particulièrement à nos amis s'ils ont connaissance d'un tableau présenté au Salon de 1771 par Charles Monnet "Feu Mgr le dauphin et feue Mme la dauphine occupés à l'éducation des trois princes leurs enfants et partageant les soins de M; le duc de La Vauguyon et de l'ancien évêque de Limoges, leurs gouverneur et précepteur, présents à cette instruction. »

 
On le cherche toujours, ce tableau disparu... 

Cependant on peut peut-être s'en faire une petite idée en partant des esquisses du peintre. En effet, les frères Goncourt avaient dans leur immense collection quatre dessins préparatoires à cette fameuse peinture. La bonne nouvelle, c'est que deux sont identifiés.  

Commençons par admirer celui qui fut acquis par le Château de Versailles en 2013:


Nº d'inventaire: V.2013.32
Monnet, Charles ; vers 1764-1765
19,5 x 17 cm ; pierre noire, plume, encre brune, lavis brun, mise au carreau
© Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin

Beau, non? 

Ce dessin très émouvant montre la famille royale dans sa vie quotidienne. On y voit le dauphin Louis (1729-1765) prendre une part active à l'instruction de ses enfants le duc de Berry, le comte de Provence et le comte d’Artois, dont l'éducation est confiée à l’ancien évêque de Limoges Jean-Gilles de Coëtlosquet (1700-1784), et Antoine de Quélen (1706-1772), duc de La Vauguyon. Les garçons sont identifiables à leur taille. C'est Artois, le benjamin, qui est interrogé, tandis que Berry, l'aîné, a l'air tout prêt à lui porter secours. A l'arrière plan, les précepteurs attendent, tout en tension, le verdict du chef de famille. Il est aussi très intéressant de nous attacher un peu à la présence de la mère des princes, la dauphine Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). Non seulement elle figure sur le dessin, mais elle y est représentée de face et s'occupant, elle aussi, de l'enseignement.


Comparons cette scène avec celle que montre le second dessin, déjà posté en amont, mais ici dans une meilleure définition: 


Vente Tajan, 28 novembre 2002, lot. 82

Ce qui frappe immédiatement, c'est que tous les adultes sont assis, y compris les précepteurs, sans distinction de rang. L'ambiance générale paraît plus détendue. La dauphine donne l'impression de participer encore plus activement à la scène. Les princes, eux, ne peuvent plus si facilement être identifiés à leur taille, d'autant plus que la technique assez floue ne permet pas de cerner clairement leur attitude. Peut-être est-ce Berry, l'héritier, qui est passé aux côtés de son père comme pour lui succéder? Placée sous la protection dominante du buste de Louis XV, cette esquisse semblerait ainsi s'inscrire dans une perspective dynastique.

A quoi ressemblait donc le tableau présenté par Monnet au Salon de 1771? Duquel de ces deux dessins était-il plus proche? 

Par chance, nous avons encore un autre point de comparaison, une gravure illustrant le best seller de l’abbé Gérard, Le Comte de Valmont ou les égarements de la raison:




Petits veinards que nous sommes, nous avons même droit à une description! 

On y voit M. le dauphin servant lui-même d’instituteur aux jeunes princes. Madame la dauphine était présente : et l’évêque de Limoges et M. de La Vauguyon y assistaient assis, comme le voulait M. le dauphin, non pas sur un pliant, mais dans un fauteuil. Quelle école pour les pères ! et quel fonds d’espérance pour toute une nation !
(édition de 1778, t. IV, p. 254)

So what? Cette gravure est-elle tirée de la peinture originale? Et, si oui, lui est-elle entièrement fidèle? 

Il est bien entendu impossible de donner une réponse catégorique. Remarquons toutefois la tonalité édifiante de l'ouvrage dans laquelle l'illustration s'inscrit. Le rôle du père y est valorisé, occupant encore mieux le centre de la scène, en patriarche attentif et bienveillant. Est-ce pour cela que la dauphine y est désormais en retrait, de dos et semblant à l'affût du moindre geste de son mari? 

Si chacune des sculptures présentes sur les deux esquisses de Monnet apparaissent sur l'estampe, le buste du roi Louis XV est remplacé par un personnage antique, effaçant ainsi toute perspective dynastique.

Dès lors... L'hypothèse avancée pour le dessin précédent tient-elle toujours la route?  

Est-ce bien Berry qui est derrière son père? Il est permis d'en douter, chacun des enfants étant peut-être reconnaissable à son attribut. Je veux dire qu'on pourrait identifier Artois à sa petite taille et à ses attitudes enfantines, et les deux plus grands à leurs passions respectives. Or, qui était doué pour l'éloquence au point de suspendre à ses lèvres tout un auditoire? 

Et qui adorait la géographie et était passé maître dans l'art de lever une carte? 

On aurait donc notre Loulou assis près des profs avec un globe terrestre, et Provence en train de réciter. Le futur instigateur des explorations du monde et le perroquet. 

Cette dernière interprétation n'engageant évidemment que moi. 

Sources:
https://atravers.hypotheses.org/
http://www.connaissancesdeversailles.org/t6143-fontainebleau-expo-le-dauphin-lartiste-et-le-philosophe

Portrait d'enfant de la famille royale portant l'ordre du Saint-Esprit, fait au pastel par Fredou :






Serait-ce Berry ? 


Comparé aux portraits de la page précédente, surtout celui peint par Drouais, ce n'est pas impossible. 

Très intéressant les croquis qui évoluent.

Préempté par Versailles :

• En date du 4/4/2019, le Château de Versailles a préempté un dessin de Charles Monnet dans une des ventes Aristophil, organisée par Ader à Paris. Il a été adjugé 20 800 euros. L’artiste met en scène le dauphin instruisant ses enfants, les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Il s’agit d’une esquisse préparatoire à un tableau désormais perdu qui fut exposé au Salon de 1771.

Le buste du roi Louis XV domine les personnes réunies. Louis de France est assis au centre, son épouse, la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, travaille à son métier à broder tout en écoutant la leçon. Le duc de Berry, futur Louis XVI, se tient debout entre ses deux parents, un livre à la main. Le compte d’Artois, futur Charles X est assis sur les genoux de son père, tandis que le comte de Provence, futur Louis XVIII, tient une mappemonde sur les genoux. C’est le duc de Vauguyon , gouverneur des Enfants de France, qui commanda le tableau. Il est représenté assis à côté de leur précepteur, Jean-Gilles du Coëtlosquet ancien évêque de Limoges.
Cette esquisse en rejoint une autre dans les collections du musée. De format verticale, celle-ci répartit les personnages différemment, choisissant de laisser debout le père et ses enfants.
Quatre dessins préparatoires sont en tout signalés dans la collections des Goncourt, ces deux-là et deux autres aujourd’hui disparus. Une estampe a en outre été gravée par Louis Le Grand d’après le tableau de Monnet en 1784. Bien que verticale, elle aussi, elle montre une répartition des figures, assises dans une bibliothèque, très proche de celle du dessin qui vient d’être acheté. Cette gravure est intitulée Quelle école pour les pères !.

Merci à Bénédicte Bonnet Saint-Georges pour l'information.
https://latribunedelart.com/un-dessin-de-jean-monnet-preempte-par-versailles