Étienne Bonnot de Condillac aussi appelé l'abbé de Mureau
philosophe, écrivain, académicien et économiste français
né le 30 septembre 1715 à Grenoble (Dauphiné)
Immeuble où est né Étienne Bonnot de Condillac. Actuel 13 Grand-Rue à Grenoble
Né à Grenoble dans une famille de juristes récemment anoblie, Étienne Bonnot de Condillac est le frère cadet de Jean Bonnot de Mably, grand prévôt de Lyon, et de l'écrivain politique l’abbé de Mably.
Il est connu pour être un philosophe et un économiste, que l'on peut qualifer de contemporain d'Adam Smith.
Durant sa carrière, il réalise plusieurs ouvrages comme "traité des Sensations", "Commerce et le gouvernement considérés relativement l'un à l'autre" ou encore "Cours d'études"
Il meurt le 03 août 1780 à Lailly-en-Val (Orléanais) à l'âge de 65 ans laissant un long héritage biblique derrière lui.
Premier et seul vrai représentant du courant empiriste en France, Condillac y exerça à ce titre — ainsi qu'à l'étranger — une influence considérable4.
Il est affligé d'une vue très basse et a une santé fragile, de sorte qu'il n'apprend à lire qu'à l'âge de douze ans5.
Il entre dans les ordres en 1733 et devient abbé de Mureau. Pour les deux frères philosophes, la fonction d’abbé n’était qu’un titre parmi les autres. Condillac passait pour n'avoir célébré la messe qu'une seule fois dans sa vie5. Ayant renoncé au sacerdoce, Condillac se consacre à la réflexion et à la philosophie. Il mène en outre une vie mondaine.
Arrivé à Paris, il fréquente le salon de Madame de Tencin et rencontre Denis Diderot et Jean-Jacques RousseauN 1, avec lesquels il se lie d’amitié. Grâce à sa prudence et à sa retenue, les relations de Condillac avec les Philosophes des Lumières ne nuisent pas à sa carrière.
Il étudie les philosophes modernes, surtout John Locke. Il répand ses idées et pousse plus loin que son maître une philosophie empiriste propre à substituer à la métaphysique l'observation et l'étude des faits. Il publie ainsi, à partir de 1746, plusieurs ouvrages de philosophie qui se font remarquer par la nouveauté des idées et par la clarté du style, et attirent l’attention sur sa doctrine, le sensualisme. En 1749, il est élu à l’Académie de Berlin.
En 1757, il est envoyé à Parme pendant neuf ans pour éduquer l’infant don Ferdinand, alors âgé de 7 ans. En 1768, il quitte l'Italie, après avoir consciencieusement rempli sa tâche, revient se fixer en France, mais se retire de la vie mondaine, refusant d’éduquer les trois fils du dauphin Louis.
Il est néanmoins admis à l’Académie française en 1768, et reçoit en 1777 du gouvernement de Pologne la mission de rédiger une Logique classique pour la jeunesse du pays.
Il termine sa vie au lieu-dit de Flux, dans une petite propriété6 qu’il avait achetée près de Lailly-en-Val dans l'ancienne province de l'Orléanais, où il meurt