Une comtesse des ténèbres !

Je vous remercie.

Voilà quelques éléments relatifs à cet ouvrage :

La comtesse Caroline de Choiseul-Beaupré appartient à une famille illustre qui a marqué l’histoire. Il n’est pas rare de lire ce patronyme dans les ouvrages qui traitent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Je me suis donc intéressé aux origines de cette famille Choiseul qui se subdivise en de nombreuses branches, à la manière des variétés florales. Que de barons, de comtes, de ducs et de marquis !
Face à tous ces nobles, à tous ces titres, il m'a paru  intéressant de construire un chapitre synthétique sur la question de la noblesse qui, je l’espère, dissipera quelques idées reçues.
J'ai ensuite choisi d'évoquer quelques-unes des figures de cette lignée.
J'ai relaté les principaux éléments de la vie d'un duc de Choiseul-Praslin à qui l'on doit une chose excellente pour le palais, mais  bien mauvaise pour les dents et le tour de taille.  
Je me suis également attardé sur un autre duc, de plus sinistre mémoire, qui ne fit pas beaucoup de bien à son épouse, amoureuse excessive, certes, mais qui n'avait sans doute pas mérité qu'on la traitât de façon si cavalière.
Je me suis arrêté plus longuement sur le plus célèbre des Choiseul, celui qui, sous Louis XV, fut ambassadeur à Rome puis à Vienne avant de devenir ministre aux affaires étrangères, à la guerre ainsi qu'à la marine. La reconnaissance d'une célèbre favorite, Mme de Pompadour, qu'il aida à déjouer un plan machiavélique fomenté par une comtesse de Choiseul-Beaupré, favorisa grandement sa promotion.
Les rapports de M. de Choiseul seront plus tendus avec la nouvelle favorite, Mme du Barry, qui sera en partie cause de sa disgrâce et de son exil à Chanteloup.
Monsieur de Choiseul m’a donné l’occasion de m’arrêter quelques instants sur des événements dont on parle finalement assez rarement et d'accorder mon attention à des personnalités quelque peu oubliées.
L'évocation de sa charmante épouse, Louise Honorine Crozat du Châtel, m’a amené à parler d'une des plus célèbres salonnières du XVIIIe siècle, la sèche et sarcastique Mme du Deffand, qui côtoya le régent, Philippe d'Orléans, et qui reçut dans son salon les personnalités du monde littéraire, artistique et scientifique les plus en vue de l'époque.
Vous croiserez aussi la terrible duchesse de Gramont, qui se plût à martyriser sa belle-sœur, notre pauvre petite duchesse de Choiseul.
J'ai également parlé d'une jeune femme née de Choiseul qui épousa un prince de Monaco et qui périt sur l'échafaud.
Le  chapitre qui suit concerne les quelques éléments dont je dispose sur la comtesse Caroline de Choiseul-Beaupré. J'ai vainement attendu qu'elle m'en fournisse de nouveau par l'entremise de la mystérieuse dame du carrosse. Peut-être eût-il fallu que je chutasse de nouveau pour en apprendre davantage. Je reste néanmoins persuadé qu'un jour le mystère qui enrobe cette singulière comtesse à la manière d'un brouillard  montdorien se dissipera et qu'un soleil de juillet me révélera avec éclat la vérité sur une personne qui souffre, je pense, d'une excessive modestie.
Ce chapitre enseigne les dates de naissance et de décès de la comtesse Caroline, donne quelques informations sur ses parents et parle de ses fonctions. Il explique surtout pourquoi elle porte les titres de « madame » et de « comtesse » alors même qu'elle est célibataire.
J'ai ensuite consacré de nombreuses pages à ce qui, pour moi, est la partie la plus intéressante de cet ouvrage : l’instruction des femmes depuis le XIIIe siècle.  C'est d'ailleurs le premier thème que m'a suggéré la lettre de Caroline de Choiseul et c'est le tiroir que j'ai ouvert en premier.
Je me suis assez longuement attardé sur le XVIIe siècle, mais plus mûrement encore sur les XVIIIe et XIXe siècles, en faisant même une assez rapide incursion au siècle dernier.
Je commence par résumer l'évolution des conceptions éducatives du XIIIe au XVIIe siècle et je développe le cas particulier de Saint-Cyr, créé par Mme de Maintenon.
Un second chapitre traite de l'instruction des femmes au XVIIIe siècle, au sein des écoles et des communautés religieuses de Paris.
J’expose ensuite ce que fut l'instruction des filles en France au XIXe siècle. Je cite les nouvelles structures religieuses, décris les pensionnats, les cours sous forme de conférences, inspirés de la méthode de l'abbé Gaultier,  les cours initiés par Duruy, qui préfigurent les collèges et les lycées de jeunes filles, et ceux de Camille Sée qui constituent le début des collèges et des lycées pour filles.
Je poursuis en abordant le XXe siècle au cours duquel les  lois de 1880 sont consolidées et qui voient une évolution notable des mœurs.
Caroline de Choiseul était dame de la duchesse d'Angoulême et dame d'honneur de la duchesse de Bordeaux et il fallait bien sûr que j'évoquasse ces deux figures marquantes, en m'efforçant de les illuminer, non pas d’un éclairage nouveau, car je n'ai pas cette prétention, mais d’une lumière qui permette au lecteur de s'interroger sur des aspects psychologiques qui n'ont pas toujours été suffisamment pris en compte.
Je dresse la biographie de celle qui, pour beaucoup,  restera l'orpheline du Temple : Marie-Thérèse Charlotte de France, plus connue sous les noms de Madame Royale et de duchesse d'Angoulême.  
L'évocation de sa vie me permettra de rappeler les événements historiques saillants auxquels elle a été confrontée, d'expliciter son rôle politique et d'écrire sur les nombreuses personnalités de premier plan qu'elle a côtoyées.
Évoquer la vie de Marie-Thérèse Béatrix Gaétane d’Este- Modène n’est pas chose commode. À ma connaissance, aucun ouvrage ne traite en profondeur de cette princesse. Les historiens ont coutume de parler d’elle en référence à son époux. Deux petits volumes fort élogieux lui ont été consacrés au XIXe siècle. On apprend finalement assez peu sur cette femme, même si l'on devine beaucoup de sa personnalité. En parcourant les ouvrages et les liens du Net qui la concernent, j’ai tout de même réussi à m’en forger une idée que j’estime réaliste. Comme beaucoup avant moi, j’aborderai la vie de Marie-Thérèse Béatrix Gaétane d’Este-Modène en la liant intimement à celle de son mari, tant ils paraissent indissociables.