Vienne

Wiki n'en parle pas.

olivia a écrit:

Wiki n'en parle pas.

Tiens donc ! l'incollable Wiki ???

Là où je suis d'autant plus surprise, c'est que son cousin germain n'est autre que Philippe II d'Espagne qui a brûlé des milliers d'hérétiques. Ce souverain détient sûrement la palme de l'intolérance religieuse. Et ils ont tous les deux marié leurs enfants ?

Il suffisait d'aller voir son successeur Rodolphe II!
Accédant au trône des Habsbourg d'Autriche, il abandonna la politique de son père tolérante au protestantisme, et appuya la Contre-Réforme.

Merci Wiki!

Le saint-Empire Romain Germanique était tout de même à moitié protestant : pensez à toutes ces principautés allemandes ...Même le royaume de saxe au XVIIIème était majoritairement protestant parmi ses habitants , tandis que la famille royale était catholique

Les habsbourg régnaient sur de nombreuses provinces protestantes ( Silésie , avant qu'elle ne devienne prussienne ) et orthodoxes ( Galicie ou Ruthénie , actuelle Ukraine occidentale où les heurts entre orthodoxes et gréco-catholiques sont encore fréquents).

Oui effectivement, mais la guerre de Trente ans eut lieu justement parce que l'empereur ne pouvait accepter des seigneurs sous sa juridiction d'une autre confession. Le traité de Westphalie réglé par la France l'y obligera.C'était un pas vers la dislocation de l'empire. Les petits princes locaux vont finir par relever la tête comme les électeurs de Saxe et du Brandebourg, qui deviendra roi de Prusse.
L'électeur de Saxe se convertira au catholiscisme pour accéder au trône de Pologne.
L'empereur devra se concentrer sur ses terres héréditaires : Autriche, Hongrie, Bohème, Pays-Bas futurs Belgique.

L'intitulé de Saint Empire Romain Germanique précise clairement la religion de l'empereur.

Vue panoramique de Vienne:



J'adore! Je meurs d'envie d'y retourner!   


En plus, c'est une des villes les plus agréables à vivre. M'étonne pas, il y règne une telle douceur...
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/12/04/005-classement-qualite-vie-villes-mercer.shtml

Ah bah, du temps de Marie-Antoinette, il n'y avait pas de numéros de rues, à Vienne.

Marc-Aurel-Strasse 9, 1010 Vienne. Cette adresse [9, rue Marc-Aurèle, dans le Ier arrondissement de la capitale] est celle de la rédaction de l’hebdomadaire Falter. Pour s’y rendre, il suffit de la chercher sur un plan ou de la rentrer dans son application, et le tour est joué. Or, cela n’a pas toujours été aussi simple – car les numéros de rue ne sont apparus que vers la fin du XVIIIe siècle.

Lorsque la mesure est envisagée pour la première fois, en 1753, on s’entend pour la faire passer aux yeux de la population viennoise comme un moyen de lutter contre la criminalité. Mais, redoutant une forte résistante populaire, les autorités préfèrent laisser le dossier de côté. La numérotation des rues en a été retardée. À l’époque – nous sommes sous le règne de l’impératrice Marie-Thérèse – pour trouver la maison ou la personne que l’on cherche, il faut s’adresser aux gens dans la rue. Les facteurs n’avaient pas la vie facile.



La façade du 15 rue Sechshauser à Vienne en 1899. PHOTO / REUTERS / August Stauda / Austrian National Library / APA-PictureDesk

Infos : https://www.courrierinternational.com/