Marie-Anne Richard

Madame Richard (née Barrassin), ancienne marchande à la toilette , tient ,avec son époux, Toussaint Richard, la loge de la Conciergerie ; elle arrondit ses fins de mois en vendant les cheveux des condamnés à mort ( ).
Elle paraît avoir été généreuse vis-à-vis de la plus illustre de ses prisonnières.Madame Elisabeth, dans sa correspondance (quelle correspondance, à qui???), la surnomme "Sensible" et nous savons qu'elle aurait tout fait pour adoucir les conditions matérielles de détention de Marie-Antoinette , allant , par exemple , Lui chercher un melon.
Elle introduit également auprès de la détenue son fil François qui a à peu près le même âge que Louis-Charles.Ce geste touchant provoque une grande détresse chez Elle qu'on essaie de consoler de Sa séparation d'avec les Siens.
Madame Richard est la dépositaire du billet piqué à l'épingle confié par la "veuve de Louis" au gendarme Gilbert.
Après le 16 octobre, le couple Richard est enfermé aux Madelonettes pendant six mois, accusé d'avoir été trop empressé après de la Citoyenne Capet.
Ils sont remplacés par les époux Lebeau ou Bault qui arrivent de la Force. Madame Richard aurait été assassinée par un prisonnier que ses soins venaient de rappeler à la vie.Son veuf retrouva sa place de concierge.

Bien à vous.

Rosalie Lamorlière nous rapporte qu'en tant qu'ancienne marchande à la toilette, Madame Richard conservait dans tout son ménage et sur sa personne un grand goût de propreté. Elle n'était pas aussi bien élevée que Mme Baulieu, sa précédente maîtresse, mais elle avait assez de douceur dans le caractère.

Bien à vous.

Merci Majesté pour ces informations sur Madame Richard!

J'avoue ne rien connaître d'elle si ce n'est sa fonction à la Conciergerie, j'ignorais tout le reste de cette personne
Il faut dire qu'elle est quasi absente des biographies et même des mémoires...

Je tiens à dissiper une erreur trop longtemps répendue, et ce jusque dans certaines publications récentes.
La femme Richard ne se prénomait pas Marie-Magdeleine mais Marie Anne. C'est ainsi, en tout cas que cela figure sur la reconstitution de l'acte civil.
Vous ne pouviez le savoir Majesté et je ne vous en veux pas. .
Par contre, il est vrai que je commence à en avoir assez de voir dans certaines publications, romans ou autres biographies des erreurs aussi énormes que le manque de professionalisme de leurs auteurs. C'est ainsi que des erreurs continuent de circuler. Il est grand temps que les personnes écrivant sur la Reine cessent de compiler l'édité et retournent aux sources...à savoir les Archives!!!
Mais malheureusement le travail n'est que rarement préféré à la facilité.

Cordialement.

Vous avez on ne peut plus raison d'Eon

Merci de la correction, chevalier ! Nous allons ilico rectifier le titre de ce fil !

Oui, je suis bien d'accord avec vous... trop de livres d"histoire ne sont que des resucés d'ouvrages antérieurs... Il suffit de voir comme Huertas reproduit l'erreur de Castelot en rebaptisant l'accoucheur de la reine "Valmont" !

Et je ne sais plus quel auteur, qui répète la litanie prêtée à la princesse de Lamballe par Dufour, "ma souveraine, ô ma souveraine", comme si c'était authentique !

Hop ! Sitôt dit, sitôt fait !

Merci Pim

Et puis un travail aux sources permet je pense de confirmer de la meilleure manière qui soit une hypothèse déjà avancée, ou alors ça permet de trouver d'autres possibilités, avec les mêmes sources de base, et donc de gagner en informations.

Je vous remercie et vous prie de m'excuser pour le ton un peu " cavalier" de mon message.
Cordialement

Je ne lis aucune cavalerie dans la délicatesse avec laquelle vous prévenez vos propos, mon cher ! Je vous remercie de nous faire part de votre connaissance sur l'entourage de marie-Antoinette à la Conciergerie !
Au plaisir d'en découvrir davantage encore !

Bien à vous.