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| Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) | |
| | Auteur | Message |
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globule Administrateur
Nombre de messages : 2240 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Lun 30 Avr - 20:44 | |
| A paraître chez Perrin Sept portraits de l'entourage féminin de Louis XV : épouse, filles, maîtresses ou encore favorites. Electre 2018 Format : Broché Nb de pages : 350 pages Poids : 298 g Dimensions : 14cm X 21cm Date de parution : 03/05/2018 ISBN : 978-2-262-05136-5 EAN : 9782262051365 _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | Airin
Nombre de messages : 1006 Date d'inscription : 19/09/2015
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Mar 1 Mai - 18:20 | |
| Oh, je le veux ! (J'ai un faible pour le Bien Aimé. ) |
| | | Biname
Nombre de messages : 335 Date d'inscription : 29/12/2016
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Jeu 3 Mai - 6:33 | |
| (Et moi donc ! ) _________________ Après moi les mouches
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 19 Aoû - 21:51 | |
| Ben, lui, il avait plutôt de drôles de goûts... Le 1er septembre 1741, Pauline-Félicité de Mailly-Nesle donne naissance à son premier enfant. C’est un garçon, le fils illégitime du roi Louis XV. Cette jeune femme est en effet, depuis deux ans, la favorite du souverain. Elle ne survit malheureusement pas à cet accouchement et décède huit jours plus tard, à sept heures du matin. Informé de la mort de sa maîtresse, le roi, qui se trouve encore au lit, «tire les rideaux de son baldaquin. On l’entend fondre en sanglots. Jusqu’à cinq heures de l’après-midi, il reste prostré, sans rien verbaliser», raconte Cécile Berly dans le livre «Les femmes de Louis XV» récemment paru aux éditions Perrin*.La figure d’un grenadier, le col d’une grue, une odeur de singeIl faut dire que le monarque, alors âgé de 31 ans, était fou amoureux de Pauline-Félicité. Ce serait «le piquant de son esprit, son aisance, sa joie de vivre» qui l’auraient subjugué. Et certainement pas son physique. Car de ce côté-là, Pauline-Félicité n’avait apparemment pas été gâtée par la nature. L’une de ses sœurs, Hortense-Félicité de Mailly-Nesle, marquise de Flavacourt, la décrivait ainsi: «elle avait la figure d’un grenadier, le col d’une grue, une odeur de singe», comme le rappelle l’historienne. Et de préciser que le grenadier est un «poisson très allongé, à tel point que le corps, effilé en avant et vers l’arrière, se termine en "queue de rat"», que la particularité de la grue est la longueur de son cou, et que le singe était «avant tout exotique et clownesque au XVIIIe siècle».«Quand son odeur n’est pas comparée à celle du macaque, elle renvoie à celle de sa propre transpiration, de sa sueur. D’elle émanent de fortes sudations, insupportables à sentir, à respirer», explique Cécile Berly. D’ailleurs, le marquis de Vintimille –que Louis XV lui avait fait épouser dans le cadre d’un mariage blanc- l’avait surnommée «mon petit bouc». Il «l’accable dans le monde en répétant à l’envi qu’elle est un diable –auquel on prête une odeur, mauvaise bien entendu- dans le corps d’un bouc», ajoute l’auteur.La pauvre Pauline-Félicité ne sera pas plus épargnée une fois morte. Cécile Berly cite en effet cette réflexion du marquis d’Argenson après la disparition de la jeune femme: «On peut dire que c’est une méchante bête de moins, et surtout une puante bête».https://www.parismatch.com/ _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2240 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 19 Aoû - 21:55 | |
| Oho ça calme. _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 19 Aoû - 22:01 | |
| Retour sur l'affaire du mariage blanc... 27 septembre 1739 au soir. Pauline-Félicité de Mailly-Nesle, âgée de 27 ans, vient d’épouser le marquis de Vintimille, 19 ans. Le jeune couple s’apprête à passer sa nuit de noces au château de Madrid, situé dans le bois de Boulogne. Du moins c’est ce que tout le monde croit ou plutôt est censé croire. «La nuit qui s’ensuit a le ton du marivaudage et le grotesque d’un vaudeville», souligne en effet Cécile Berly dans le livre «Les femmes de Louis XV» récemment paru aux éditions Perrin. Et d’expliquer que, vers minuit, le roi de France qui soupait dans son château voisin de La Muette, monte en voiture, direction le lieu où la nouvelle marquise de Vintimille et son époux sont en train de rejoindre la chambre nuptiale. «Louis XV remet de façon cérémonieuse la chemise au marié, honneur insigne qu’il a tenu à lui rendre et qu’il accomplit pour la première fois. Rideaux tirés, l’homme et la femme se retrouvent seuls dans un lit», poursuit l’auteur. par Jean-Marc Nattier, date inconnueOn aurait pu penser que le monarque s’en retourne à son propre château. Sauf qu’il n’en est rien. «En toute discrétion, il y aurait eu substitution: Louis XV se serait glissé dans le lit conjugal et le jeune marquis de Vintimille, empruntant l’apparence du souverain, aurait filé à toute allure jusqu’à La Muette pour y dormir à sa place», raconte l’historienne spécialiste du XVIIIe siècle.- Louis XV est amoureux de Pauline-Félicité comme il ne l’a jamais été
Il paraît, à première vue, curieux que le jeune marié ne se soit pas opposé à un tel subterfuge et se soit prêté au jeu. En fait, tout aurait été prévu d’avance car il s’agit d’un mariage blanc. A cette époque, Pauline-Félicité de Mailly-Nesle n’est autre que la favorite officielle de Louis XV, de deux ans son aîné. «Elle a rendu amoureux le roi comme jamais il ne l’avait été jusque là», souligne Cécile Berly qui précise que celui-ci a octroyé à sa maîtresse des «gratifications extraordinaires, qui en font une des femmes les plus riches et puissantes de la Cour». Logée dans le corps central du château de Versailles, elle bénéficie d’une pension de 6 000 livres mensuelles et d’une place de dame du palais dans la Maison de la future dauphine. Mais, pour sauver les apparences, la jeune femme se devait d’être mariée. D’où cette union de complaisance, pour laquelle le souverain a pris soin de lui offrir en dot la coquette somme de 200 000 livres.https://www.parismatch.com/ _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2240 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 19 Aoû - 22:03 | |
| Ok. Farce ! _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 19 Aoû - 22:05 | |
| En tout cas, elle n'était pas si mal, pour une figure de grenadier. Quel paniers de crabes, Versailles, quand même ! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Lucrezia P
Nombre de messages : 505 Date d'inscription : 07/04/2015
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 26 Aoû - 21:00 | |
| J'adore ce livre ! _________________ Je préfère l'original à la copie
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les femmes de Louis XV (de Cécile Berly) Dim 26 Aoû - 21:19 | |
| - Lucrezia P a écrit:
- J'adore ce livre !
Ca tombe bien, car il y a encore un épisode ! Sur Marie Leszczynska. Le 5 septembre 1725, le roi Louis XV, âgé de 15 ans, épouse Marie Leszczynska. De sept ans son aînée, elle est la fille de l’ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski. Celui-ci a régné à peine moins de cinq ans, de septembre 1704 à juillet 1709, avant d’être déchu de sa couronne.Détail d'un portrait de Marie Leszczynska (Nationalmuseum Stockholm) Fine Art Images/Heritage Images/Getty ImagesPar cette union, Marie devient reine de France. Un destin exceptionnel qu’elle n’aurait pu jamais connaître comme le raconte Cécile Berly dans le livre «Les femmes de Louis XV» récemment paru aux éditions Perrin.
«Au cours des fuites organisées de son père, traqué par les armées saxonnes et russes, Marie Leszczynska, enfant, manque à deux reprises d’être tuée par l’ennemi», rappelle en effet l’historienne. «Une fois elle est oubliée dans l’écurie d’une auberge et retrouvée par un domestique dans une auge. Elle est alors âgée de deux ans et demi, mais cette anecdote la marque au point de la raconter, bien des années après, à Voltaire. Ce dernier évoquera cet épisode rocambolesque dans son "Histoire de Charles XII", roi de Suède et allié protecteur de Stanislas Leszczynski», détaille-t-elle. L’auteur poursuit: «Une autre fois, toujours sur le chemin de l’exil, un domestique la confie à une paysanne. Pour que l’enfant soit en sécurité tant que l’ennemi terrorise et fouille le village, elle la cache dans un four à pain».
Marie réchappa à toutes ces mésaventures périlleuses et ce n’est qu’à 65 ans –un bel âge en ce XVIIIe siècle où nombre d’individus ne faisaient pas de vieux os- qu’elle s’éteignit au château de Versailles. Elle sera d’ailleurs la dernière reine de France à mourir en tant que telle. Marie-Antoinette n’aura pas cette «chance»!https://www.parismatch.com/ _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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