| | Olympe de Gouges | |
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+7zebulon Mr T peter pan madame antoine Cécile pimprenelle Chou d'amour 11 participants | |
Auteur | Message |
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madame antoine
Nombre de messages : 6891 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Mar 27 Oct - 8:50 | |
| Voici un meilleur cliché d'une représentation proposée plus haut. http://www.telerama.fr/idees/olympe-de-gouges-fait-tourner-les-tetes-a-l-assemblee-nationale,133200.php madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | peter pan
Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 09/11/2015
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Jeu 28 Sep - 12:08 | |
| Qu'en dites-vous ? _________________ Dreams do come true, if only we wish hard enough
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| | | Mr T
Nombre de messages : 83 Date d'inscription : 09/09/2016
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Dim 29 Oct - 15:40 | |
| Et elle, que dirait-elle de la théorie du genre ? Si l’écriture inclusive, que l’Académie française vient de réprouver à l’unanimité, avait existé à la fin du XVIIIe siècle, Olympe de Gouges – dont on célèbre la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne présentée, le 28 octobre 1791, à l’Assemblée législative – l’aurait-elle utilisée ? Rien de moins sûr. Cette femme, dont les féministes modernes font leur porte-drapeau, revendiquait d’être femme et ne se serait pas reconnue dans les aberrations des théories du genre. Il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter au texte de son manifeste où, pastichant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, elle dénonce le fait que la Révolution oublie les femmes dans son projet de liberté et d’égalité : la Convention refusa d’ailleurs de l’examiner. « Nul n’est parfait », disait d’elle Najat Vallaud-Belkacem, arguant qu’elle était « royaliste ». Parce qu’elle aurait souhaité défendre Louis XVI à son procès ? À supposer qu’elle le fût, il est des monarchies plus démocratiques que de prétendues républiques. Étrange interprétation de l’Histoire ! Notre ex-ministre de l’Éducation nationale, si soucieuse de l’égalité entre les sexes – au point d’éprouver quelque complaisance pour les théories du genre -, aurait dû plutôt s’indigner de la formulation de certains passages. Voyez comme se termine le Préambule : « Le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de la femme et de la citoyenne. » Quelle horreur ! Donner aux femmes le privilège de la beauté, passe encore, mais celui de la maternité, n’est-ce pas scandaleux ? Statue représentant Olympe de Gouges, Assemblée nationaleOlympe de Gouges reprend les articles de la Déclaration de 1789 en les féminisant, reconnaissant que, si la nation est bisexuée, la différence sexuelle ne doit pas servir d’alibi à des formes de discrimination. Dès l’article 1er, elle affirme que « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits ». Tout le reste découle de ce principe. Quelques années auparavant, Beaumarchais, dans Le Mariage de Figaro, avait déjà dénoncé le sort réservé aux femmes, « traitées en mineures pour [leurs] biens, punies en majeures pour [leurs] fautes ! » Condorcet, en 1790, avait préconisé – en vain – leur admission au droit de cité. On sait ce que ces revendications ont donné : il a fallu attendre le 21 avril 1944 pour que les femmes deviennent électrices et éligibles, et le 13 juillet 1965 pour qu’elles puissent exercer une profession sans l’accord de leur mari, ouvrir un compte bancaire en leur nom propre et disposer de leurs biens. Mais il n’est pas certain qu’Olympe de Gouges aurait partagé les exigences actuelles sur la parité, qui est une forme de condescendance à l’égard du sexe féminin. Elle ne se contentait pas d’affirmer que, pour les femmes comme pour les hommes, « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Loin de réclamer une égalité formelle, elle pensait que la nature masculine et la nature féminine sont différentes, voire que celle des femmes est supérieure. Dans la conclusion de sa Déclaration, elle rappelle l’influence secrète que les femmes ont toujours exercée sur les hommes, l’aide constante qu’elles leur ont apportée. Elle souligne que « l’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux [leurs] pour briser ses fers », et qu’il est temps, aujourd’hui, de reconnaître officiellement leur rôle dans la société. On est loin des divagations égalitaristes et genristes de notre époque ! http://www.bvoltaire.fr/olympe-de-gouges-se-reconnaitrait-theories-genre/ _________________ Le duc d'Orléans est le vase dans lequel on a jeté toutes les ordures de la Révolution
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| | | zebulon
Nombre de messages : 309 Date d'inscription : 08/06/2019
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Ven 28 Juin - 8:23 | |
| « Homme, qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? » Fort ! Elle avait le sens de la formule, Olympe. _________________ Je vous décrirai ce qui nous sépare.
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| | | Nowogmai
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 19/07/2019
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Dim 21 Juil - 19:09 | |
| Sa réputation est très surfaite |
| | | Kay Kuffin
Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 22/08/2021
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Mer 25 Aoû - 2:09 | |
| Série de podcasts sur Olympe de Gouges https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-olympe-de-gouges _________________ Parfois il n'y a pas d'explication.
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| | | Kolofan
Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 26/04/2022
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Jeu 5 Mai - 17:26 | |
| Olympe de Gouges remettant sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » à Marie-Antoinette. Estampe éditée en 1790. Claude-Louis Desrais (illustrateur) et Frussotte (graveur). Bibliothèque nationale de France. |
| | | Juin 1791
Nombre de messages : 153 Date d'inscription : 04/07/2015
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Ven 3 Juin - 18:49 | |
| Je vous conseille cette diffusion sur Olympe de Gouges : https://www.radiofrance.fr/franceculture/declaration-des-droits-de-la-femme-et-de-la-citoyenne-indifference-a-sa-sortie-texte-iconique-aujourd-hui-5421140 Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : indifférence à sa sortie, texte iconique aujourd'hui
Par Alexis Magnaval
À sa sortie, le texte d’Olympe de Gouges rencontre un faible écho. Plus de deux siècles plus tard, il est une icône d’avant-garde féministe et les lycéens plancheront dessus au bac de français.
Septembre 1791 : la France est dans un chaos post-Révolution. Louis XVI et Marie-Antoinette ont tenté de fuir le pays trois mois plus tôt, se faisant arrêter à Varennes. La défiance du peuple grandit envers la famille royale, accusée de trahison. La Constitution vient d’être adoptée et la souveraineté revient désormais à la nation, via l’Assemblée législative, non plus au roi. Le jour même de son entrée en vigueur, Olympe de Gouges publie sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. À lire aussi : Olympe de Gouges, pionnière du féminisme
Contre l’esclavage et les dogmes religieux
Un texte qu’on retient a posteriori comme son principal fait d’armes, ce que tempère la professeure d’histoire moderne à l’université Rennes 2, Solenn Mabo : “C’est vrai qu’on la connaît aujourd’hui essentiellement comme l’autrice presque d’un seul texte, alors que son biographe, Olivier Blanc, a recensé 135 textes qu’elle aurait publiés de son vivant”.
Elle se fait d’abord connaître comme dramaturge, notamment avec une pièce qui prend position contre l’esclavage et qui lui vaut des menaces de mort : Zamore et Mirza ou l’Esclavage des Noirs.
Électron libre, Olympe de Gouges avait quitté sa ville natale de Montauban en jeune veuve, direction Paris. Issue d’une éducation bourgeoise, elle y fréquente alors les salons de l'élite littéraire, sans pour autant s’affilier à un club politique. Son œuvre prend un tournant politique en 1789, avec des pamphlets et affiches placardées (que l'on nomme les placards) sur les murs de Paris.
Une lettre à la reine
Deux ans après la Déclaration des droits de l’homme, elle adresse un pastiche à la reine, comme une lettre. En préambule, elle lui déclare : “Il n'appartient qu'à celle que le hasard a élevée à une place éminente, de donner du poids à l'essor des droits de la femme, et d'en accélérer les succès.”
Méthodique, elle reprend la structure de la DDHC et ses 17 articles, pour dresser un nouveau contrat social plus égalitaire entre hommes et femmes. On retient notamment cette formule iconique : “La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune.”
Précurseuse du concept de sororité ?
Elle parle au nom des "mères", "filles" et "soeurs", mais non des épouses. Une manière d’introduire l’idée d’une communauté de femmes, sans se situer par rapport aux hommes. Olympe de Gouges n’est d’ailleurs pas mariée. Elle refuse d’épouser son amant Jacques Bietrix de Rozière, en partie pour conserver sa liberté de publication : à l’époque, il faut à une autrice l’accord de son mari pour publier.
Elle évoque les femmes comme le “sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles”. Radical ? Peut-être, mais pas vraiment inédit à l’époque. “On a un argumentaire qui n’est pas nouveau, de présenter les femmes comme supérieures aux hommes, contextualise Solenn Mabo, spécialiste de la période de la Révolution française. On retrouve déjà cela chez François Poullain de La Barre [auteur du traité De l’Égalité des deux sexes], qui pouvait dire que les femmes n’avaient pas été corrompues par l’éducation traditionnelle, scolastique, qui avait pu corrompre les hommes.”
Un texte de combat
Dans le pamphlet, elle se montre exigeante. La revendication de droits s’accompagne de l’égalité en devoirs, comme l’imposition, ou le fait d’être sanctionné par la loi. Dans le postambule, elle attribue même aux femmes une passivité face à leur condition méprisée.
“Elle s’appuie sur des images négatives, décrit Solenn Mabo. C’est-à-dire la figure de la courtisane, de ces femmes qui agiraient dans l’ombre sur les puissants, pour renvoyer les femmes à une forme de responsabilité.” On retrouve d’ailleurs dans le postambule la formule : “Femme, réveille-toi”. “Là encore, elle n’est pas la seule à tenir des discours qui peuvent être jugés, pour nous aujourd’hui, de notre point de vue, durs.”
La Déclaration est éditée en cinq exemplaires dans le but d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791. Mais elle n’obtient qu’un faible écho.
Arrêtée parce qu’opposante à Robespierre, Olympe de Gouges est guillotinée le 5 novembre 1793. Mais le texte pose les jalons des revendications féministes. En 1849, il est cité par la militante Jeanne Deroin, qui se présente symboliquement - elle n’en a pas le droit à l’époque - aux élections législatives.
Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que la Déclaration connaisse une postérité plus marquante. En 1986, la journaliste Benoîte Groult la publie en entier, ce qui permettra au mouvement féministe de s’en emparer et d’en faire un des grands textes de la littérature d’idées française. C’est d’ailleurs dans cette catégorie qu’il figure aujourd’hui au programme de français en classe de première. _________________ Si on hésite un instant, le palais s’effondre comme les nuages qu'on voit quelquefois
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40563 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Olympe de Gouges Ven 10 Juin - 17:42 | |
| Olympe de Gouges à la maison de Colette ! http://www.maisondecolette.fr/evenement/olympe-de-gouges-ecrire-militer-mourir/ _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| Sujet: Re: Olympe de Gouges | |
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| | | | Olympe de Gouges | |
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