Adélaïde Labille-Guiard

Madame Sophie a écrit:

Désolée , en fait je n'aurai pas de temps à consacrer à ces recherches et analyses de peintures que je vous ai promises      .

Chère Tatie Sosso !  Nous comprenons, vous êtes si occupée .....

http://atelierdelhistoire.frbb.net/t320-delicieuse-surprise-tableau-de-labille-guiard

Je ne peux que vous conseiller ce superbe ouvrage, un des rares d'ailleurs, sur A. Labille-Guiard (en langue anglaise):

Cela me rappelle ma visite au Met l'été dernier !
C'est une grande artiste.

Nous sommes bien d'accord .      Mais la prédilection de Marie-Antoinette a consacré l'art de Mme Lebrun .

Son talent, son génie sont indéniables. Mais elle a été du côté de Mesdames avant d'être de celui de la Révolution. Choix qui la rendent difficilement sympathique...

Ah tiens, je ne savais pas. En tout cas, elle peignait bien.

Elle avait pris la suite de Nattier comme portraitiste officiel de Mesdames .

Nous n'avons jamais consacré beaucoup de temps et d'attention à Madame Labille Guiard sur ce forum. C'est normal, puisque cette artiste a peu peint notre reine... et que le résultat n'a peut-être pas vraiment, pour reprendre l'expression de l'intéressée "attrapé sa ressemblance".

Aussi ce matin ai-je été très contente de tomber sur un blog qui s'attarde sur le souci du détail dont faisait preuve ce peintre...   



Adélaïde Labille-Guiard, Madame Elisabeth de France, pastel, vers 1787,
Met New York


Totalement fascinée par la beauté de ce pastel, je l’ai naturellement pris en photo, et un gardien m’a rappelé que c’était interdit dans cette salle car c’était une exposition. Oops, sorry, je n’avais même pas remarqué qu’il s’agissait en effet d’une expo de pastels !





Voici donc ma photo illicite de ce fichu menteur magnifié par la technique du pastel. Le crayon blanc restitue merveilleusement toute la légèreté de la gaze et la lueur mate des boutons de cuivre.
http://doudou.gheerbrant.com/?cat=20&paged=2


J'adore ce blog, c'est un vrai régal... Je m'y promène avec ravissement depuis ce matin!   

Invité a écrit:

Je ne peux que vous conseiller ce superbe ouvrage, un des rares d'ailleurs, sur A. Labille-Guiard (en langue anglaise):

Attardons-nous un instant sur cet ouvrage.

• Adélaïde Labille-Guiard (1749–1803), a remarkable portraitist, was among the small number of women ever granted membership in the French Royal Academy of Painting and Sculpture. Her work was sought out by such diverse figures as the aunts of Louis XVI and the future American president Thomas Jefferson. Yet, unlike her contemporary and fellow Academy member,Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Labille-Guiard remained in France during the Revolution and participated in the reinvention of the country, its art, and its women. Tracing the fascinating story of her rise and fall in the context of her tumultuous times, Laura Auricchio fills major gaps in the scholarship on art in the age of the French Revolution, on women artists, and particularly on the intriguing figure of Labille-Guiard herself. The artist is represented in the J. Paul Getty Museum by one of her finest works, the 1779 pastel Delightful Surprise; her paintings are held in a number of important museums in America and Europe.

http://twonerdyhistorygirls.blogspot.com/

Chou d'amour a écrit:

Je n'ai qu'un regret, c'est que Labille-Guiard n'ait pas réalisé de portrait de Marie-Antoinette, car ça aurait été certainement un tableau très réaliste et pertinent, complémentaire par rapport à ceux de Vigée-Lebrun  

Une grande perte ? Pas si l'on en croit ce petit tableau



Ok, c'est pas Labille, c'est d'après. Mais. Bon ??

Mon Dieu ! Avez-vous une référence, un lien qui permette d'accréditer cette identification ?

Airin a écrit:

Mon Dieu ! Avez-vous une référence, un lien qui permette d'accréditer cette identification ?

ARNET et les experts disent clairement Marie-Antoinette.
http://www.artnet.com/artists/ad%C3%A9la%C3%AFde-labille-guiard/bildnis-der-marie-antoinette-_lW_5mfXQoPuibbL4bt6Nw2

Eh bien ! Les experts s'aventurent en terrain incertain, vu que rien ne permet en réalité de reconnaître la reine, à commencer par la forme et la couleur des yeux.
Pour moi, il s'agit d'une dame de qualité de la seconde moitié du XVIIIe, ni plus ni moins.

Un livre à paraître :



Prévu pour le mois d'août. Mais attention, "novel" veut dire roman.