La dernière princesse de Conti : Fortunée-Marie d'Este, 1731-1803 de Pierre Houdion
L'harmattan , 2007, 232 p : 20 euros
Voici ce que dit le résumé d'Amazone :
" Les princes de Conti paraissent voués à l'oubli ; et même presque toutes leurs demeures ont disparu, alors que Chantilly perpétue le souvenir de leurs cousins Condé. La dernière princesse de Conti cache donc toujours le drame de son existence, comme elle l'a fait de son vivant. Car elle n'a jamais vécu pour elle-même, mais pour l'idée qu'elle se faisait de son rang et de son devoir : sous le règne du Grand Roi, elle eût été exemplaire, peut-être même admirée. Les biographies de son beau-père et de son mari la présentent en peu de mots, sur la foi d'un pamphlet de 1790, qui ne pouvait guère lui être favorable. Les ouvrages traitant de l'émigration la montrent brièvement, secourant les prêtres réfugiés à Fribourg, puis recueillant la sœur du futur roi Louis-Philippe. Et c'est tout... Pourtant, évoquer l'Ombre de Fortunée-Marie d'Este, c'est choisir un guide pour une promenade à travers tout le XVIIIème siècle, du Paris de la Régence à celui de 1789 ; visiter les petites principautés italiennes ; survoler des champs de bataille oubliés. C'est partager le quotidien d'une communauté d'émigrés, depuis les cantons suisses jusqu'en Bohême. Et c'est observer, à partir de documents souvent inédits, les usages et la vie privée d'une partie de la haute société d'alors."