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Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Lun 6 Nov - 10:55
Le ressenti d'un spectateur :
"En cours d’histoire, j’ai eu droit au visionnage du film : la révolution française, réalisé par Robert Enrico avec Jean-François Balmer dans le rôle de Louis XVI. Au-delà de la médiocrité de la réalisation et du jeu de certains acteurs, ce film est une insulte à l’histoire de France. Une succession de mensonges plus éhontés les uns que les autres. Ce film commence par une scène devenue mythique bien que très probablement totalement inventée et dans laquelle le jeune et encore inconnu Robespierre assiste à un compliment prononcé en faveur du Roi. Le temps est pluvieux pour ajouter au grotesque de la scène, le Roi ne se montre pas méprisant totalement ces jeunes enfants mouillés qui se sont pressés pour lui rendre hommage. Voici ce qui aurait été l’événement fondateur de l’esprit révolutionnaire de Robespierre…foutaises ! Voici l’histoire à la sauce Michelet, celle-là même qui a créé la mythologie et transformée un odieux coup d’État de la bourgeoisie maçonnique en événement fondateur de la République des libertés. J’en pleure de rire jaune."
J'avoue que, moi aussi, je me suis interrogé sur le bien-fondé de cette scène d'ouverture, sur sa véracité historique d'abord, mais aussi sur la pertinence scénaristique. En effet, je ne peux m'empêcher de ressentir un hiatus entre cette première image de Louis XVI et la suite du film (je pense par exemple à la scène avec la fille qui s'évanouit dans ses bras). La critique continue, se focalisant sur la figure du roi :
"C’est en étudiant la révolution que je me suis rendu compte du fossé qui séparait ce qui m’avait été appris dans l’école de la république et ce que fut la réalité. J’ai découvert un Louis XVI mesurant 1.92 mètres, bon, généreux, intelligent, érudit. Un père de famille hors normes pour l’époque et endeuillé par la tragique disparition du Prince Louis Joseph le 4 juin 1789. J’ai appris que Louis XVI était le véritable vainqueur de la guerre contre l’Angleterre qui aura permis la création des États-Unis et non pas cet escroc de Lafayette. J’ai appris qu’il avait entrepris des réformes sociales d’une grande modernité mais qu’il fut également victime d’une économie atomisée par les spéculations, eh oui déjà, et qu’il s’était heurté à une assemblée bourgeoise hostile lorsqu’il s’engagea à créer un impôt égalitaire."
Je m'arrêterai là de crainte du hors-sujet. La suite est plus politique et à lire en cliquant sur ce lien : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pauvre-france-et-pauvre-de-nous-198370
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spa monopole
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Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Mar 28 Nov - 15:09
Jane Seymour allant à la guillotine
globule Administrateur
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Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Dim 15 Juil - 8:43
Le lendemain de la veille.
14 juillet : La Révolution Française, retour sur l'ambitieuse fresque sortie en 1989
Sorti l'année du bicentenaire de la Révolution française en 1989, le diptyque "La Révolution française - les années lumière" et "les années terribles" fut un échec commercial. Retour sur une fresque ambitieuse et non dénuée de qualités.
14 juillet 1989. Pour célébrer le bicentenaire de sa Révolution Française, la France a vu les choses en très grand. A Paris, 500.000 personnes se sont massées sur l'avenue des Champs-Elysées, pour suivre en direct le défilé organisé par Jean-Paul Goude, également suivi par 600 millions de personnes dans le monde, rivés sur leurs écrans de télévision. Dans un incroyable patchwork musical où se mêlent accordéons, steel band, cornemuses, trombones et autres tambours du monde, la foule est dense, compacte. Les festivités s'achèvent sur la place de la Concorde, en forme d'apothéose, lorsque la cantatrice Jessye Norman, drappée dans une robe bleue signée par le couturier Azzedine Alaïa et juchée sur un char, entonne la Marseillaise...
Le producteur de films d'origine russe Alexandre Mnouchkine et son partenaire Antoine de Clermont-Tonnerre souhaitent aux aussi marquer le coup. L'ambition est là, folle, démesurée : produire la plus grande fresque jamais réalisée sur la Révolution Française. S'il y a bien eu, depuis l'invention du cinématographe, pas moins de 150 oeuvres consacrées au sujet, aucune n'avait pourtant pris le risque de s'appeler La Révolution Française. Soit, en d'autres termes, l'ambition de faire un film somme sur cette période. Une oeuvre qui sera un diptyque en fait : La Révolution Française - les années lumières, et La révolution Française - les années terribles. Deux films qui totaliseront 5h30 de spectacle, respectivement signés par deux metteurs en scène chevronnés. Robert Enrico d'abord, le brillant cinéaste de l'inoubliable Vieux fusil et d'Au nom de tous les miens pour la première partie, tandis que la seconde sera confiée à Richard T. Heffron.
"Si aucun film avant celui-là n'a porté ce titre, c'est peut-être que tous ceux qui ont été faits auparavant ne portaient que sur un moment privilégié de la Révolution, un épisode, un personnage, une anecdote. Nous, nous avions la volonté de couvrir la période allant de la convocation des Etats généraux à la chute de Robespierre, le 9 Thermidor. C'est très ambitieux en effet !" déclarait Mnouchkine dans une interview, en octobre 1989. Et d'ajouter : "avant de commencer, nous pensions même que c'était impossible. Parce qu'au fur et à mesure que nous avancions dans nos recherches en travaillant avec des historiens, des documentalistes, des équipes de scénaristes, au fur et à mesure que nous accumulions des matériaux, nous nous rendions compte qu'il était de plus en plus difficile d'échapper à la multiplicité des faits, des événements, des personnages, des groupes sociaux, à leur complexité. Nous avions le sentiment d'être dans l'état où nous laisse la lecture de beaucoup de livres d'Histoire : chapitre après chapitre, on comprend. Mais une fois à la fin, on reste avec le sentiment frustrant de ne pas saisir l'ensemble, l'enchaînement, le pourquoi de l'Histoire..." Il a fallu deux ans au scénariste du film en deux parties, David Ambrose, ainsi qu'au dialoguiste Daniel Boulanger, pour trouver une construction qui rendait le projet réalisable. Ambrose s'attache alors à raconter la Révolution en suivant des personnages connus, comme le roi Louis XVI, la reine, Danton, Robespierre, Marat, LaFayette, Camille Desmoulins, ect... Pendant les années allant du début 1789 à l'été 1794, soit la chute de Robespierre.
DES MOYENS COLOSSAUX...
Mnouchkine et Antoine de Clermont-Tonnerre parviennent à convaincre les financiers de l’intérêt de proposer au public cette grande fresque, et obtiennent une enveloppe colossale de 300 millions de francs, soit plus de 45 millions €. Un budget proprement pharaonique pour l'époque, qui permet de distribuer quelques 2000 rôles, recruter 36000 figurants, 380 techniciens, la création de 15000 costumes; 3000 perruques... Les deux époques se tourneront en même temps par deux équipes durant six mois, à partir de février 1988.
L'Etat français n'est évidemment pas en reste. Outre le fait de mettre la main au portefeuille, il assure un énorme soutien logistique. Grâce au soutien de la Caisse des monuments historiques et à la compréhension des propriétaires privés, le film a bénéficié des cadres les plus prestigieux du patrimoine français : Versailles d'abord, avec la Galerie des Glaces et l'Opéra, le château de Maintenon, Vincennes, Saussay Champs-sur-Marne, Chantilly, l'Hôtel de la Monnaie de Paris, le château du Duc d'Epernon à Cadillac (Aquitaine), le château de Vaux-le-Vicomte, le château de Saint Cloud et Fontainebleau...
Même l'Armée est largement mobilisée. Sa contribution a permis de réunir les effectifs nécessaires à la reconstitution des scènes de batailles. On peut ainsi citer celle de la Garde Républicaine à cheval, qui a participé aux tournages de plusieurs séquences à Fontainebleau, Senlis ou Compiègne. C'est naturellement elle qui s'est assurée de la reconstitution de charges de cavalerie. La prise de la Bastille, tournée en fait au château de Tarascon, a réuni les effectifs de la base aéronavale de Nîmes et ceux de la 3e région maritime de Toulon, tandis que la séquence du franchissement de la frontière française par les troupes autrichiennes a été réalisée près de la ville de Nevers, avec un effectif de 600 soldats.
... AU SERVICE D'UN ÉBLOUISSANT CASTING
L'une des forces de ce diptyque La Révolution Française réside dans son casting international de grand luxe. Dans la première partie, Les années Lumières, la mise en scène à la fois minutieuse et ample de Robert Enrico est largement épaulée par un casting très incarné. A commencer par un formidable Jean-François Balmer, qui campe un Louis XVI affable, faible et dépassé par les événements. Jane Seymour prête quant à elle ses traits à Marie-Antoinette. On citera volontiers dans cette impressionnante galerie de personnages celui du Comte de Mirabeau, incarné par un génial Peter Ustinov. La figure de Danton est portée par un autre immense acteur, l'autrichien Klaus Maria Brandauer, dont la performance oscarisée dans l'extraordinaire Mephisto (1981) d'Istvan Szabo et plus encore dans Colonel Redl (1985) a laissé une trace indélébile chez les cinéphiles. La froideur calculatrice de Robespierre est quant à elle remarquablement incarnée par un autre très grand comédien; un acteur d'origine polonaise et naturalisé français, sociétaire de la Comédie Française : Andrzej Seweryn. A ses côtés, Camille Desmoulins, l'ami d'enfance de Robespierre, qui sera finalement envoyé lui aussi à l'échafaud, est incarné par un irrésistible François Cluzet. Et comment ne pas évoquer la distribution du rôle du Marquis de La Fayette, incarné par un très convainquant Sam Neill, une poignée d'années à peine avant de jouer le fameux Dr Alan Grant de Jurassic Park ? On ne cite ici qu'une toute petite poignée de comédiens, mais il faut rendre grâce à la qualité globale de l'interprétation des figures historiques qui peuplent le film.
La seconde période, Les années terribles, se concentre quant à elle sur les événements qui vont de l'enfermement de la famille royale à la prison du Temple, peu après la prise d'assaut du Palais des Tuileries le 10 août 1792, jusqu'à l'exécution de Robespierre et de Saint Just le 10 Thermidor de l'an II (28 juillet 1794), marquant la fin du régime de terreur imposé par la dictature du Comité de Salut Public. Le cinéaste a ainsi la lourde tâche de mettre en scène les événements les plus violents de la Révolution, comme les massacres de septembre 1792, qui feront plus de 1300 morts rien qu'à Paris, ou les exactions du régime de Grande Terreur imposé par la dictature du Comité de Salut Public, dont le bras armé de la Justice expéditive est tristement incarné par l'accusateur public du Tribunal Révolutionnaire, Antoine Fouquier Tinville, qui finira à son tour guillotiné (en 1795). Véritable suite du premier volet appuyée par une distribution aussi efficace qu'inspirée, cette seconde partie offre une reconstitution intelligente et rythmée.
Ci-dessous, un extrait du film, concernant les massacres de septembre. Ou lorsque Marat réclame "de faire tomber pas moins de 100.000 têtes, "pour paralyser d'effroi [nos] ennemis"...
Tant qu'à (encore) parler des qualités du film, on glissera quelques mots sur la fabuleuse bande originale composée par le regretté George Delerue, décédé en 1997. Celui à qui l'on doit notamment les BO de Platoon et celle, très émouvante, du Diên Biên Phu de Pierre schoendoerffer, dont le poignant Concerto de l'Adieu, signe avec la BO de la Révolution Française une de ses plus belles partitions. En particulier la composition d'un chant, l'hymne à la liberté, dont la résonnance est encore tout à fait d'actualité. Sa version chantée fut assurée par la cantatrice Jessye Norman.
A découvrir ci-dessous, pour le plaisir...
Et dans son extraordinaire version orchestrale, puissante et épique, qui ouvre chacune des deux parties :
Moins drôle du coup
LES QUALITÉS DE SES DÉFAUTS
Si les deux films sont de bonnes et solides factures, comportent certes des omissions mais peu d'erreurs, leur souci et leur sens de la reconstitution et du détail en ont fait avec le temps des outils pédagogiques efficaces pour les professeurs d'Histoire, n'hésitant pas à diffuser de larges extraits commentés en classe.
En fait, le film a les qualités de ses défauts. Ce souci justement de l'exhaustivité à tout prix fait souvent basculer l'oeuvre dans le défaut du livre d'Histoire illustré, veillant à bien mettre en scènes les moments marquants de la période, comme celui du "serment du jeu de paume", pour ne citer que celui-ci. Cet aspect parfois catalogue vaut aussi pour certaines formules célèbres prononcées par les acteurs de cette Révolution. En fait, la vision des événements qu'offre le film correspond beaucoup à une vision scolaire de la période, telle qu'elle était enseignée jusque dans les années 1980. Corseté par la nécessité de la reconstitution, la chronique peine à s'affranchir de l'exposé des faits, dates et symboles. Les événements marquants s'enchaînent sans que s'impose une vision singulière et réellement critique, même si l'on a pu accuser le film d'avoir une vision très dantoniste des faits.
"Notre but est d'abord de distraire le spectateur, de lui faire voir ça avec intérêt : s'il a vu la première époque, qu'il ait envie de voir la seconde parce qu'il y a suspense - même si en France, on connaît l'Histoire... Mais combien de français connaissent l'Histoire de la Révolution française, et combien d'écoliers, de lycéens, d'étudiants l'apprennent ? Notre parti est celui du film, du spectacle. Ce n'est pas une leçon d'Histoire qu'on impose à coups de citations et au détriment du plaisir" justifiait le producteur Alexandre Mnouchkine dans sa démarche.
Le film s'achève de manière émouvante : par de la pure fiction. Soit l'enfant de Camille Desmoulins et ceux de Danton, préparant une aube nouvelle pour l'Humanité, tandis que l'on entend une citation de George Danton, en voix off. Une citation aussi superbe qu'apocryphe d'ailleurs, puisqu'il n'a en effet jamais prononcé ou écrit celle-ci. Il n'empêche...
"Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'État, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.
Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands. Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir, sur l'espoir que nous avons fait naître.
C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe. Et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout, en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté, jamais personne ne pourra l'étouffer".
Pourquoi terminer ainsi, sur ces mots, le film ? "En fait, nous avions en tête la vraie fin : la mort de Robespierre. Une mort joyeuse - sauf pour lui- en plein été. Les femmes se sont mises en décolleté, elles chantent, elles jettent des fleurs, elles plaisantent. Tout le monde est très gai, c'est la fin de la Terreur... Imaginez Paris libéré... On pouvait terminer là-dessus, mais c'était affreux., réductif" expliquait Mnouchkine. "Alors on a cherché une autre fin. Avec la voix de Danton qui revient, en off, nous avons voulu montrer que tous ces gens ne sont pas morts pour rien, que leurs idées ont mis du temps à s'appliquer : on a mis cent ans à refaire une république, cinquante ans à libérer les esclaves. Quant aux droits de l'homme et du citoyen dans le monde..."
Sorti à l'automne 1989, le film fut malheureusement un échec commercial. Une vraie injustice, tant l'oeuvre est loin, très loin d'être dénuée de qualités, au-delà de ses vraies vertues pédagogiques. A découvrir donc si vous ne l'avez jamais vu. La Révolution française - Les années lumières et La Révolution française - les années terribles restent, 29 ans après sa sortie, un film référence sur cette période aussi passionnante que terrible de notre Histoire. http://www.allocine.fr/
Et aujourd'hui, c'est ?? LA FINALE !
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Sulpice
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Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Dim 10 Fév - 13:53
quelle femme
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Aglae
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 09/10/2016
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Dim 10 Fév - 15:55
J'apprécie beaucoup ces posts !
Pour ma part, j'ai vu ce film à sa sortie en salle, lors du bi-centenaire de 1789 ( oui, je ne suis pas toute jeune ! ) et j'avais été "renfoncée" dans mon siège par la dimension du spectacle, qui sur grand écran "écrasait" le spectateur......
Mon coin de coeur, Jean-François Balmer, quoique Louis XVI fut différent; mais l'acteur, au moins, lui donne une profondeur.....
Je suis tout à fait en accord avec le post de Chakton, concernant Louis XVI et je me félicite qu'il y ait des professeurs d'histoire dignes de ce nom et capables d'avoir à l'égard des figures historiques évoquées devant leurs élèves une certaine intégrité......
Je n'ai jamais assisté à une représentation satisfaisante de la Révolution, et je m'attends à la même déception avec Un peuple et son Roi;
C'est trop complexe, nécessite trop de points de vue croisés, et implique (encore !!) trop de passions et de tabous dans l'esprit collectif..... Encore aujourd'hui, certains sujets sont sensibles, et, surprenant ou pas, la Révolution en fait partie.....
Sublime&Silence
Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 31/08/2017
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Dim 10 Fév - 19:50
J'aime bien cette fresque parce que je trouve qu'elle ne prend pas parti, justement.
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pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 4 Mai - 10:52
Décidément, notre inénarrable Majesté-Benjamin Warlop a l'oeil ! Il a tout de suite remarqué la ressemblance entre ce dessin de Moitte et cette scène du film :
Génial !
_________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 4 Mai - 11:13
Du coup, je suis retombée sur une séquence visible sur youtube :
Les adieux déchirants de Madame de Polignac ou comment la légère Antoinette d'Enrico se console dans l'amitié indéfectible de sa chère Lamballe...
Très bien interprété.
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Aglae
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 09/10/2016
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 4 Mai - 11:15
Ahhh Benjamin, un artiste ! Très belles images......
Merci chère Pimprenelle !!
betagen
Nombre de messages : 275 Date d'inscription : 26/07/2016
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Jeu 24 Oct - 6:45
Vous l'aviez, celle-là ?
Photo12/AFP
_________________ Il court il court le furet
pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Jeu 7 Mai - 13:51
Nous nous souvenons tous de l'adorable premier Dauphin tout fier de "tenir tout seul" sur son petit âne ?
Le jeune acteur s'appelle Benji Marcus. Merci à Benjamin Warlop-Majesté d'avoir sorti de l'ombre ce brillant petit comédien.
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Juin 1791
Nombre de messages : 156 Date d'inscription : 04/07/2015
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Lun 13 Juil - 13:44
_________________ Si on hésite un instant, le palais s’effondre comme les nuages qu'on voit quelquefois
pilayrou
Nombre de messages : 716 Age : 63 Localisation : (Brest) Guilers Date d'inscription : 22/12/2014
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Lun 13 Juil - 15:08
Juin 1791 a écrit:
A-t-elle prononcé ces mots-là ? C'est une erreur, de toute façon. Le Roi n'aurait jamais du tenter de quitter le pays. Il avait encore une bonne image dans la population. La France serait devenue paisiblement une monarchie constitutionnelle. Mais cette idée de mélanger politique et croyance religieuse !!!!!! Je ne suis pas sûr que Louis XIV avait cette opinion de la chose. Encore moins Philippe IV le Bel.
_________________ "Je sais le fils de Louis XVI vivant ! Et je verrai pendu ce scélérat de corse !" Barras. Consulat.
Juin 1791
Nombre de messages : 156 Date d'inscription : 04/07/2015
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Mar 14 Juil - 11:00
Cher Pilayrou, cette réplique a été prononcée par Jane Seymour (ou du moins la voix française de Béatrice Delfe) qui incarnait Marie-Antoinette dans Les Années Lumières d'Enrico. La scène se place juste après la défaite d'avril 1792, quand Théobald (le frère du célèbre Arthur) de Dillon eut été massacré par ses soldats (sur un soupçon erroné de trahison). La reine est occupée à écrire à son neveu l'empereur François II pour obtenir du secours.
C'est à ce moment qu'elle prononce cette phrase, pour convaincre Louis XVI de lui donner des indications sur les plans de bataille. Ce que son procès et l'histoire retiendront comme crime de haute trahison.
Vous pouvez voir la scène sur cette vidéo. Elle commence vers 2.18. Vous aurez un petit bout de la bataille avant, je n'ai pas pu être plus précise.
La reine a-t-elle jamais prononcé cette phrase ? Aucune idée, mais la réplique présente le mérite de clarifier la position de Marie-Antoinette dans ces circonstances. Sa correspondance montre qu'elle considérait qu'il fallait s'appuyer sur les monarchies européennes parce que la France avait basculé dans l'anarchie. Elle considérait l'assemblée comme un ramassis de "fols".
Cette scène eut-elle lieu ? Aucune idée non plus mais là encore, le scénario propose une visualisation plausible des événements en ce sens qu'elle nous montre un roi tiraillé et une reine qui cherche de tous côtés. Remarquons cependant que certains biographes plus modernes (la série date de 1989) voient plutôt la reine comme l'éminence grise du roi, ce qui implique plus directement sa décision à lui.
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pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Ven 9 Oct - 12:30
A bientôt 70 ans (cap qu'elle franchira le 15 février prochain, petit Verseau ! ), Jane est pleine de nouveaux projets.
En ce moment, mon nouveau défi, c’est le rôle d’Eléonore d’Aquitaine (1122-1204, NdR), qui fut Reine d’Angleterre et Reine de France. Vous verrez le résultat dans la série espagnole ‘Glow and Darkness’. Je m’apprête à retourner en Espagne pour ça.
Vous y parlez français ?
(Elle répond dans notre langue) : Oui, je parle le français assez couramment, déjà… J’ai joué Marie-Antoinette dans la Révolution Française.
Source : interview parue dans https://www.sudinfo.be/
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Greta de Fleurville
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 25/08/2020
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 10 Avr - 14:00
Vous avez dans ce Boudoir de Marie-Antoinette des photos magnifiques sur tout. J'ai essayé plusieurs sites sur Marie-Antoinette, mais c'est toujours sur ce forum que je reviens.
C'est le Boudoir que je préfère.
_________________ Un murmure peut être plus puissant qu'un cri.
pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 10 Avr - 14:01
Merci, Greta.
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xman
Nombre de messages : 146 Date d'inscription : 31/05/2020
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Ven 18 Fév - 11:35
Si comme moi tu kiffes Jane Seymour
_________________ Loulou' et 'Boutin
pilayrou
Nombre de messages : 716 Age : 63 Localisation : (Brest) Guilers Date d'inscription : 22/12/2014
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Ven 18 Fév - 12:05
J'avais un copain de travail qui faisait son service militaire, et qui a été appelé avec les conscrits à jouer la foule dans la cour d'honneur (journées des 5 et 6 octobre 1789). Il faisait froid et les appelés en ont souffert, leurs costumes n'étant pas très chauds.
_________________ "Je sais le fils de Louis XVI vivant ! Et je verrai pendu ce scélérat de corse !" Barras. Consulat.
Sublime&Silence
Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 31/08/2017
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 19 Fév - 10:48
Oh Pilayrou ! Vous avez un ami qui a fait de la figuration sur cette série ? La classe
_________________ Le vide aurait suffi
Therese Belivet
Nombre de messages : 213 Date d'inscription : 09/01/2019
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 30 Juil - 15:06
xman a écrit:
Si comme moi tu kiffes Jane Seymour
Je n'aime pas particulièrement cette actrice (ni plus ni moins) mais je trouve qu'elle s'est bien débrouillée dans le rôle. Une Marie-Antoinette pleine de nuances.
_________________ Those words were somehow future, and this was present.
Fleur de Pomme de Terre
Nombre de messages : 257 Date d'inscription : 01/01/2019
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 30 Juil - 15:09
Moi, j'aime assez. N'a-t-elle pas, comme David Bowie, les yeux vairons ?
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Bianfu
Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 01/05/2020
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 30 Juil - 15:11
Fleur de Pomme de Terre a écrit:
Moi, j'aime assez. N'a-t-elle pas, comme David Bowie, les yeux vairons ?
Mais absolument !
Peut-être est-ce cette particularité qui donne à son expression cette profondeur indéfinissable ?
Therese Belivet
Nombre de messages : 213 Date d'inscription : 09/01/2019
Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour Sam 30 Juil - 15:13
Vous me l'apprenez.
Ce que j'ai apprécié dans cette série, c'est sa féminité et pourtant son personnage politique. Marie-Antoinette était politique avant tout.
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Sujet: Re: Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour
Les Années Lumières (Enrico) et Les Années Terribles (Heffron), avec Jane Seymour