Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,
Il m'est apparu intéressant de mettre en exergue cette réflexion.
Les passions populaires mènent fréquemment aux dictatures, parfois directement, parfois en passant par la case révolution. La liberté a toujours été l’affaire d’une petite élite, elle est fragile et peut constituer une opportunité pour des manipulateurs assoiffés de pouvoir. Lorsque la passion succède à la raison, la liberté disparaît rapidement. Ainsi, l’esprit des Lumières, au XVIIIe siècle, se cultive dans les salons littéraires. On discute, on raisonne, on rêve parfois un peu. Ce goût nouveau de la liberté parvient à séduire certains proches du souverain, comme la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, qui défend Diderot et Voltaire auprès du roi. C’est l’arrivée des tribuns, après 1789, qui remplacera le goût raisonnable de la liberté par la passion brutale du pouvoir et aboutira rapidement à la dictature, celle de Robespierre d’abord, celle de Napoléon ensuite.
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Bien à vous
madame antoine
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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)