de La Reinta
Nombre de messages : 1433 Date d'inscription : 15/03/2016
| Sujet: Marie-Antoinette, Grace Coddington se souvient ...... Dim 18 Nov - 10:39 | |
| Grace Coddington l'immense Grace Coddington ce n'est pas QUE le bras droit d'Anna Wintour c'est aussi celle qui ....... Ho et puis zut je partage tout l'article !!!! La rédactrice star signe pour Louis Vuitton une collection capsule autour de ses chats. Elle nous parle de ses passions.
Craig McDean pour Louis Vuitton/SDP
Grace Coddington pose à la fondation Maeght vêtue d'un ensemble de sa collection pour Louis Vuitton.
"J'ai eu mes premiers chats à l'âge de 30 ans, se rappelle Grace Coddington de sa voix douce teintée d'accent british. Il y a eu Brian et Stanley, puis Maureen et Doreen, ensuite Coco, Henry et Baby et aujourd'hui Blanket et Pumpkin. C'est simple, je suis obsédée par les chats, à un point qui peut devenir ennuyeux !" La célèbre rédactrice rousse, qui fut durant vingt-huit ans le bras droit créatif d'Anna Wintour au Vogue américain, collectionne tout ce qui concerne les félins. Sans parler des nombreux courriers, ou cadeaux - elle se souvient d'un étrange chapeau Margiela customisé pour l'un de ses persans - qu'elle reçoit de la part d'autres ailurophiles. Même ses assistants sont recrutés, paraît-il, en fonction de leur amour, ou non, des matous. " Je m'aperçois souvent que je n'apprécie pas les gens qui n'aiment pas les animaux", reconnaît-elle. Alors quand son ami Nicolas Ghesquière, lui-même propriétaire du labrador Léon, lui a proposé de plancher sur une collection pour Louis Vuitton, dont il dirige les collections femme, l'idée d'impliquer ses chats est apparue comme une évidence. Blanket et Pumpkin ont donc eu le privilège de grimper sur la toile Monogram, rebaptisée Catogram pour l'occasion. Croqués de manière humoristique par Coddington elle-même, les deux compères font des cabrioles sur les sacs de voyage emblématiques de la maison, prêtent leurs têtes à des pochettes en cuir, se lovent sur des couvertures en cachemire ou un pyjama en soie. Du jamais vu pour une maison de luxe qui a recentré ses collaborations autour d'artistes superstars comme Jeff Koons. C'est dire la popularité dont jouit la rédactrice mode de 77 ans... Un destin anglais
Avec sa nappe de cheveux cuivrés et son teint de porcelaine qui la font ressembler à une héroïne préraphaélite, Grace Coddington est l'une des personnalités les plus reconnaissables de la mode. Cette starification sur le tard, elle la doit au film The September Issue (2009), qui a forgé contre toute attente et contre sa volonté première - elle a d'abord refusé d'apparaître dans le documentaire - sa légende de rousse charismatique et déterminée, capable de s'opposer à sa boss, Anna Wintour. Ou à l'opinion publique en soutenant John Galliano, après sa chute de la maison Dior, en 2011. Depuis, il n'est pas rare que la New-Yorkaise se fasse arrêter par des jeunes dans son quartier de Chelsea où elle habite avec le coiffeur français Didier Malige, son compagnon de trente ans, pour une séance de selfie. " Je crois qu'ils savent que je suis une personne très positive qui ne considère pas "non" comme une réponse", explique-t-elle. Sac Grace Coddington x Louis VuittonSdpJe le veux il me le faut là maintenant !!!!! Rien ne déterminait Grace Coddington à devenir l'une des rédactrices les plus adulées de la mode, comme le raconte joliment GingerNutz (MW Editions), un livre illustré en 2017 par son ami Michael Roberts. Née en 1941 sur l'île d'Anglesey, au large du pays de Galles, cette fille d'hôteliers dévore dès son plus jeune âge les pages de Vogue. A 19 ans, elle entre dans l'écurie de l'édition britannique en gagnant un concours de mannequin. Egérie du coiffeur Vidal Sassoon et de Mary Quant, Grace Coddington devient une figure du Swinging London, shootée par les grands photographes du moment. A 26 ans, un grave accident de voiture vient briser son rêve. Grace devient éditrice junior pour Vogue et apprend le métier de styliste avec de jeunes talents nommés Helmut Newton et Guy Bourdin. Jusqu'à ce que sa compatriote et ancienne collègue, Anna Wintour, l'embauche en 1988 dans l'édition américaine qu'elle vient de reprendre. La légende du Vogue US
De simple styliste, Grace Coddington finira directrice de la création. "?J'ai été incroyablement chanceuse de passer près de trente ans dans ce magazine et de m'y être autant amusée?", se réjouit-elle. Grace y a signé certaines des images les plus iconiques de l'histoire de la photo de mode. Son succès tient pour beaucoup à son talent de conteuse qui puise dans le romantisme le plus ardent. Des contes de fées à la peinture en passant par la littérature avec Lewis Caroll ou Edith Wharton, certains shoots demandaient des journées de préparation et les budgets d'une production hollywoodienne. Elle se souvient, par exemple, de cette histoire mise en scène au château de Versailles, inspirée par le Marie-Antoinette de Sofia Coppola. " Pour cette série couture, j'avais demandé aux créateurs de concevoir des robes dans un esprit XVIIIe. John Galliano avait imaginé pour Dior un modèle incroyable en feuilles d'aluminium recouvertes d'organza noir qu'il fallait gonfler avec une machine et qui ressemblait à un nuage menaçant. C'était grandiose." Vous prenez pas la tête mes chéries et chéris on a tout ce shooting dans le Boudoir. https://maria-antonia.forumactif.com/t5063-2006-marie-antoinette-september-issueCoddington a été la première à mélanger les genres, faisant figurer dans ses séries mannequins, acteurs et même créateurs. On se souvient de Stephen Jones en chapelier fou ou de Marc Jacobs en chenille psychédélique dans l'incroyable Alice au pays des merveilles, shootée en 2002 par Annie Leibovitz. Forte de sa réputation à s'entendre avec tous les photographes, elle a aussi oeuvré avec Steven Meisel, Bruce Weber, qu'elle a lancé, Arthur Elgort, capable de défendre, bec et ongles, le point de vue de la création contre des logiques toujours plus commerciales. Capable aussi d'aller parfois contre ses propres goûts: en 2015, elle révèle avoir été à l'origine de la couverture sulfureuse de Vogue qui avait représenté, un an plus tôt, les futurs mariés Kim Kardashian et Kanye West, manière peut-être aussi de se dédouaner du passéisme dont certains l'accusent. Une marque puissante
Les générations de rédactrices mode peuvent la remercier car elle a su emmener le métier vers la modernité et le faire passer de l'ombre à la lumière. Car, avec ses chats, sa chevelure rousse et ses pyjamas en soie, qu'elle seule est capable de porter avec des baskets au gala du Met, Grace est devenue une marque. C'est encore plus vrai depuis deux ans qu'elle oeuvre en free-lance. Loin de prendre sa retraite dans son cottage des Hamptons (Etat de New York), elle n'a jamais autant diversifié ses activités. En 2016, elle republie son ouvrage de 400 pages, Grace Coddington: les années Vogue américain, épuisé depuis 2012, et lance un parfum à son nom, créé par Comme des Garçons. Sans parler de son talk-show Face to Grace, commencé en septembre dernier sur la chaîne M2M (Made to Measure).
Sac Speedy Grace Coddington x Louis VuittonSdpLui aussi il est pour moi !!!! "Être indépendante me permet de choisir des projets qui m'intéressent vraiment, même si cela va parfois un peu contre ma nature, car je suis plutôt d'un naturel timide", avoue-t-elle. Pour être à l'aise, elle reçoit ses connaissances autour d'un repas, servi dans le restaurant de son premier mari, Michael Chow. Après Nicolas Ghesquière ou Sofia Coppola, Anna Wintour s'est prêtée au jeu. Mais si Grace Coddington fournit toujours quatre séries par an pour Vogue, elle les réserve désormais à l'édition britannique dirigée par son protégé Edward Enninful, premier rédacteur en chef homme, noir et gay, de l'histoire du magazine. Grace est à la mode ce que les félins étaient à l'Egypte ancienne: un personnage sacré et protecteur. https://www.lexpress.fr/styles/ Vous avez vu j'ai tout fait en rose parce que Grace je l'aime trop !!!! _________________ Je dois avouer ma dissipation et paresse pour les choses sérieuses
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