|
| Ferdinand | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Ferdinand Sam 24 Juil - 14:20 | |
| 14/ Ferdinand-Charles ( 1754-1806) : considéré comme le plus beau des fils de Marie-Thérèse, il fut aussi celui qui lui causa le plus de soucis. L'avant-dernier des fils fut constamment critiqué par Marie-Thérèse qui trouvait qu'il négligeait ses devoirs religieux, comme tous les autres du reste. C'est vrai que Marie-Antoinette n'a jamais fait preuve d'une dévotion très poussée, pourtant de bon aloi pour une reine de France. Elle lui reporchait d'être insouciant, avide de plaisirs, sans volonté, paresseux et négligent, comme il ressort des nombreuses lettres de l'impératrice. Ferdinand portant le chapeau d'archiduc et une cape en hermine. Peinture à l'huile, Martin van Meytens et son atelier. Vers 1758/59Il est vraiment mimi aussi celui-là. L'archiduc Ferdinand avec sa soeur Marie-Caroline. Peinture à l'huile de Martin van Meytens. Vers 1760-62Pour ce fils, Marie-Thérèse avait également prévu une épouse, à savoir Marie Béatrice d'Este, la fille du duc de Modène, qu'elle appréciait beaucoup et qui à l'origine, avait été destinée à Pierre-Léopold. La princesse de Modène, de quatre ans plus âgée que son futur époux, n'était pas très jolie, mais en revanche, elle était intelligente et réfléchie. Marie-Thérèse mit, pleine de confiance, le destin de son fils entre les mains de sa fiancée avec laquelle elle était déjà bien avant le mariage en étroit contact épistolaire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ferdinand Sam 24 Juil - 16:42 | |
| Âgé de dix-sept ans, Ferdinand quitta la cour de Vienne en 1771 pour résider dès lors à la cour de Milan aux côtés de son épouse. Le couple vécut une union harmonieuse. Ferdinand, plutôt enclin à préférer la commodité, s'adonna à son penchant pour les beaux-arts et à ses passions. Marie-Béatrice, plus sage et plus intelligente que lui, se consacra à la famille et à l'éducation des enfants, qui mirent toutefois du temps à venir, ce qui incita Marie-Thérèse à prodiguer de nombreux conseils. Elle ne perdait d'ailleurs aucune occasion, à travers ses nombreuses lettres, à réprimander son fils et de le rappeler à ses devoirs. Marie-Thérèse demandait aussi constamment dans ses lettres qu'on lui fasse plaisir en lui donnant des petits-enfants et devint même fort pressante. Marie-Béatrice mit neuf enfants au monde dont le dernier, Marie Ludovica, devint la deuxième épouse de son neveu, l'empereur François II/Ier. L'éducation des petits-enfants était surveillée et régie par la grand-mère depuis Vienne ; une grand-mère toujours fort soucieuse de leur développement et de leur santé. Il est intéressant de noter que Marie-Thérèse n'a jamais vu personnellement les petits-enfants qui ne vivaient pas à la cour de Vienne. Elle ne les connaissait qu'à travers les portraits qu'elle commandait et à partir desquels elle étudiait et caractérisait sa descendance. Fuyant l'armée napoléonienne, la famille grand-ducale dut quitter Milan en 1796 et arriva finalement à Vienne. Ferdinand décéda en 1802 ; son épouse, belle-mère de l'empereur depuis 1808, survécut 23 ans à son époux. C'est fou, Marie-Christine, Léopold, Marie-Caroline, Ferdinand, Maximilien, Marie-Amélie pas loin à Prague, Marie-Anne et Marie-Elisabeth dans leurs abbayes autrichiennes également, tous ce monde éloigné, soit par Marie-Thérèse, soit par Joseph II, finiront leurs jours dans leur patrie, chez eux, face pour la plupart aux armées françaises. Et Marie-Antoinette, la victime n°1, qui l'aurait tellement souhaité, n'y a pas eu droit! L'archiduc Ferdinand et Béatrice d'Este avec leurs enfants. Gouache de Gaetano Perego. 1776 |
| | | | Ferdinand | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |