L'opéra à en mourir
Avec
Actéon et
Pygmalion, l'Opéra royal a donné le coup d'envoi d'un mois de décembre sous le signe du faste et du plaisir.
Un artiste de l'Opera Atelier Toronto dans Actéon. BRUCE ZINGERLe public de Versailles commence à connaître le travail de Marshall Pynkoski à la tête d'Opera Atelier Toronto. La compagnie canadienne, fondée par le danseur et son épouse au début des années 1980, vient régulièrement à l'Opéra royal depuis sa réouverture il y a dix ans. Pour cette nouvelle production, assemblage de deux miniatures inspirées des mythes ovidiens (
Actéon de Marc-Antoine Charpentier et
Pygmalion de Rameau), le metteur en scène ne déroge pas à la règle qu'il s'est fixée. Rendre l'opéra-ballet à l'émerveillement de son époque…
Du moins selon Pynkoski. C'est-à-dire dans un style composite où s'enchevêtrent clins d'œil au théâtre à l'ancienne et modernisme au kitsch assumé. Robes à crinolines pailletées. Rideaux de gazes. Toiles peintes en trompe-l'œil lorgnant vers l'art figuratif. Direction d'acteurs parsemée de gestuelle baroque et de poses excessives. Danse d'inspiration Grand Siècle, occupant comme il se doit un rôle majeur. Et un finale sur fond de cœur rouge carmin ...
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