Vendredi 02 janvier 1789Jean-Georges Lefranc de Pompignan, archevêque de Vienne, est élu député du clergé dauphinois aux États généraux
Jean-Georges Lefranc de Pompignanhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Georges_Lefranc_de_Pompignan
Jean-Georges Lefranc de Pompignan,(musée de la Révolution française)https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Georges_Lefranc_de_Pompignan
Jean Georges Le Franc de Pompignan archevêque-comte de Vienneabbé de Saint-Chaffre
Évêque du Puy (1742-1774)
Archevêque de Vienne, Primat des Sept provinces (1774-1789)
élu député du clergé dauphinois aux États généraux
président de l'assemblée nationale le 3 juillet 1789
Député aux États Généraux de 1789
Né le 22 février 1715 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Décédé le 29 décembre 1790 à Paris, sur la paroisse de Saint-Sulpice à l'âge de 75 ans
Parents Jacques Lefranc de Pompignan, seigneur de Caix
Marie de Caulet
Frère du poète Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, il est nommé évêque du Puy en 1743 puis archevêque de Vienne du 27 septembre 1774, à l’occasion de quoi le roi unit l’abbaye de Saint-Chaffre à son siège, jusqu’en 1789.
Député du clergé aux États généraux de 1789, Jean-Georges se joignit au tiers état, fut appelé, le 4 août 1789, par Louis XVI dans son conseil, comme ministre de la Feuille, puis président de l’Assemblée nationale de Versailles du 4 au 19 juillet 1789.
Durant son épiscopat, il eut maille à partir avec les Philosophes, notamment Voltaire.
Ainsi publia-t-il un mandement contre l’édition projetée des œuvres de cet écrivain.
En 1747, il avait prononcé l’oraison funèbre de la Dauphine et, en 1768, celle de la reine Marie Leczinska.
Il est nommément cité dans les Enfants de Sodome à l’Assemblée de 1790.
Vendredi 2 janvier 1789Publication du «Résultat du Conseil d'Etat du roi tenu à Versailles le 27 décembre 1788 »On y lit que le roi a adopté le principes et les vues développées dans le rapport du ministre de ses finances, M. Necker, et qu’il a ordonné en conséquence que les députés seront au moins au nombre de mille, et que le nombre de ceux du Tiers État sera égal à celui des deux autres ordres réunis
Cette décision, qui est considérée comme une grande victoire du Tiers État, suscite la joie et l’espérance, et de nombreuses illuminations ont lieu à Paris.
Necker, à qui l'on attribue cette victoire, est au sommet de sa popularité.
PoitiersSur invitation de l’évêque et de l’intendant de la province, toutes les compagnies et corporations ont nommé des députés qui s’assemblent pour étudier les possibilités de secourir les malheureux.
Ils votent l’établissement d’un bureau de charité qui fournirait aux besoins des vrais nécessiteux, tout en les occupant.
Ils espèrent qu’à l’exemple des établissements similaires d’Amiens, de Bourges, de Châteauroux, le bureau de charité de Poitiers fera disparaître la mendicité.
Le Journal de Paris publie une lettre du curé de Ste Marguerite, paroisse qui comprend tout le faubourg Saint-Antoine et qui n’a, écrit-il, que la misère en partage lorsque la ressource du travail vient à manquer. La rigueur de la saison aurait fait monter le nombre des pauvres de 8 à 30 mille. Il propose un moyen économique de les nourrir, au moyen de soupe de pomme de terre et de pain, et demande aux âmes charitables de l’aider à financer cette opération.
A Viennel'Empereur Joseph II apprend la nouvelle de la prise de la ville d'Oczakow, le 17 décembre, par ses alliés russes du prince Potemkin. La perte des Turcs est évaluée à 8.000 hommes