Biographies

J'adresse une petite question à Chou d'Amour et à nos deux modérateurs. Serait il malvenu de citer dans la rubrique "Biographies" des ouvrages se rapportant à certains révolutionnaires? Suivez mon regard

L'idée me semble intéressante mais, le forum étant consacré à la reine, je préfère poser la question au préalable plutôt que de commettre un impair.

Je n'y vois personnellement aucune objection, chère Magic... Tous les ouvrages peuvent se retrouver dans la partie "bibliographie", tant qu'ils sont bien classés, pour qu'on s'y retrouve !

Merci Pim. Je commencerai donc par recenser les ouvrages relatifs à Saint-Just. Du moins, ceux que j'ai sous la main pour en donner les références exactes ainsi qu'une petite critique.

Il est évident que nous n'y voyons rien à redire , ma chère Magic ( ). Après avoir apprécié vos connaissances, il eût été incohérent de ne pas vous permettre d'en évoquer la bibliographie

Bien à vous.

Votre compliment me touche Majesté Savez vous que, grâce à ce forum, je caresse à nouveau l'idée d'écrire une biographie de Saint-Just? J'ignore si cela aboutira mais cela m'aura permis au moins de réveiller des souvenirs auxquels je tiens.

Tout comme Pim et Majesté j'approuve complètement, tant que le titre de sujet précise bien la personne en question. Au contraire même c'est une très bonne idée, car nous ne connaissons surtout que les références des proches de la Reine, donc il y avait un manque coté révolutionnaires

Saint-Just? Mais c'est étonnant! Cela dit vos références vont m'intéresser

Citation :

Savez vous que, grâce à ce forum, je caresse à nouveau l'idée d'écrire une biographie de Saint-Just?

Oh c'est trop d'honneur!
Mais rassurez moi, ce n'est pas parce qu'on vous a dégouté de Marie-Antoinette qu'il vous prend l'envie d'écrire une biographie sur l'un de ses plus grand ennemis hein? Je plaisante rassurez vous

Mais je ne peux que vous y encourager!

Comment pourrait on être dégoûté de Marie-Antoinette? Je l'aimais déjà avant de faire "la connaissance" de Saint-Just et, comme l'a écrit Pim, on peut avoir plusieurs amours Cela dit, c'est vrai qu'il me tient fort à coeur ne serait ce que parce qu'on le connaît peu... mais cela doit se ressentir, non?

Oui, oui ! Et tu en parles si bien que tu parviendrais presque à nous le faire aimer !

Merci Pim

Je crois que ce qui fascine chez Saint-Just, ce sont les pointillés. Ceux d'une personnalité relativement secrète, d'une sensibilité inscrite en filigrane jugulée par la vonté d'atteindre au but qu'il s'est fixé mais aussi cette inconnue: que se serait il passé s'il avait laissé Robespierre face à ses ennmis? Il n'aurait pas été mis à mort le 10 thermidor c'est certain et je l'imagine mal se retirer de la vie politique ni assister aux dérives du Directoire sans réagir. Aurait il empêché d'éclore l'étoile de Bonaparte? Ces deux passionnés auraient ils entrepris une oeuvre commune? J'y réfléchis quelquefois même si Napoléon était bien meilleur législateur parce que Saint-Just n'a pas eu le temps de mûrir et de donner toute sa mesure.

Oui! Un face à face Bonaparte/Saint-Just aurait été des plus intéressants...belle uchronie que nous avons là

Pour moi, Bonaparte était vainqueur. Saint Just n'a pas laissé tomber Robespierre, hein, c'est ça qui l'a perdu ? Napoléon était tout à fait étranger à ce genre de loyauté. C'est pour ça qu'il est gagnant.

C'est moche ce que je dis, je sais. Mais je ne vois guère que Gandhi a avoir réussi avec de grands sentiments.

Quoique le petit Bonaparte était à Paris en été 1792...la confrontation n'est donc pas uchronique, sauf si tu parles de Napoléon plutôt que du général

Bien à vous.

Une uchronie de premier ordre pour moi qui aime l'un et l'autre Des historiens que l'on ne peut taxer de partialité n'hésitent pas à les comparer en tant que stratèges... A quelques semaines près, Bonaparte étant proposé pour remplacer Henriot par Augustin Robespierre, pour peu que son avis ait été suivi,Tallien s'y serait cassé les dents

Cette hypothèse hélas laisserait Robespierre en place pour quelque temps et permettait que la Terreur se poursuive. Or, l'amie de la future madame Tallien, promise comme elle au couperet à brève échéance, n'est autre que Joséphine.

Je ne voudrais pas être à la place de Dieu! De telles décisions sont trop dures

Majesté a écrit:

Quoique le petit Bonaparte était à Paris en été 1792...la confrontation n'est donc pas uchronique, sauf si tu parles de Napoléon plutôt que du général ;)

Bien à vous.

Oui Majesté, Napoléon Bonaparte était bien présent mais il n'avait pas encore été remarqué par le représentant du peuple Augustin Robespierre. Le post que j'ai rédigé juste avant celui ci éclaire mon propos je crois.

Saint-Just en tant que stratège n'a pas vraiment eu le temps de voir le jour malheureusement...et puis...sa stratégie politique lui a couté la vie...mais quant au charisme là...c'est autre chose

pimprenelle a écrit:

Pour moi, Bonaparte était vainqueur. Saint Just n'a pas laissé tomber Robespierre, hein, c'est ça qui l'a perdu ? Napoléon était tout à fait étranger à ce genre de loyauté. C'est pour ça qu'il est gagnant.

C'est moche ce que je dis, je sais. Mais je ne vois guère que Gandhi a avoir réussi avec de grands sentiments.

Je pense aussi que le sens pratique de Napoléon aurait prévalu. D'autant plus qu'il a su demeurer étranger à la Terreur sans passer pour royaliste.

Chou d'amour a écrit:

Saint-Just en tant que stratège n'a pas vraiment eu le temps de voir le jour malheureusement...et puis...sa stratégie politique lui a couté la vie...mais quant au charisme là...c'est autre chose

Landau et Fleurus ont laissé percevoir un talent qui était réel. Pourtant je crois que c'est s'enflammer un peu vite que de comparer Saint-Just à Napoléon même si nous ne saurons jamais ce qu'il en est.

En effet

Profitant de ce que nous sommes dans la section "bavardages", je me suis laissée aller à du hors sujet de hors sujet alors je vais clore par une anecdote illutrant bien le chemin qu'à parcouru Napoléon.

Jeune et obscur officier assistant aux débuts de la révolution, Bonaparte a lancé ue exclamation rageuse en constatant la "mollesse" de Louis XVI devant les débordements du peuple. Il était persuadé qu'il aurait suffi de deux canons pour balayer la racaille.

En 1815, alors que le peuple le réclamait et qu'une victoire militaire demeurait possible après Waterloo, il s'est soumis à la décision des chambres afin de ne pas faire couler le sang français dans une lutte fraticide.

Cela compte parmi les actes que j'admire chez l'Empereur même si certains ne le lui ont jamais pardonné.

Ah j'ignorais ce fait merci!

Mais ça montre quelque chose : il est très facile de critiquer une soitdisant "faiblesse humaine" après coup, mais quand on se trouve dans une telle situation à un instant t, les réactions diffèrent