de Neubourg
Nombre de messages : 386 Date d'inscription : 08/08/2018
| Sujet: Le marché de l'art au XVIIIe siècle : expertises, négociations et controverses Lun 4 Mar - 8:35 | |
| Pour tout dire, il s'agira plus précisément de la fin de notre siècle de prédilection. Une journée d'étude y sera consacrée à l'initiative du GRHAM.
- Son objectif est de participer à la diffusion des récentes recherches qui se sont penchées sur les différentes problématiques et controverses qui ont pu animer ce domaine.
- Enfin, cette journée s’intéressera aux échanges entre la France et ses pays voisins et, plus particulièrement, à la visibilité des pratiques marchandes contestées et à la manière dont les Français sont perçus à l’étranger durant cette période.
Toutes les infos pratiques sont ici https://www.fabula.org/actualites/le-marche-de-l-art-dans-la-seconde-moitie-du-xviiie-siecle-expertises-negociations-et-controverses_89778.php Je reprends aussi ces explications d'ordre général : - Les marchands se trouvent au cœur d’un vaste réseau culturel et artistique à cette période et deviennent les premiers intermédiaires entre l’œuvre et l’amateur d’art. Objets de curiosité, arts décoratifs, tableaux, dessins et gravures font tous partie des biens constituant ce négoce.
Durant cette époque particulièrement dynamique, tant du point de vue historique que culturel, plusieurs controverses se font jour en lien avec ce commerce florissant. De nombreuses polémiques émergent entre différentes figures de marchands influents, certains qualifiant même leurs confrères de « brocanteurs ». Ces polémiques signalent-elles une volonté de s’imposer dans un secteur devenu fortement concurrentiel ? Ou ne sont-elles que la manifestation de l’ambition de voir reconnaître une réelle distinction de compétences entre les marchands ?
Des débats éclatent aussi entre les marchands et leur clientèle. Les amateurs, à la recherche constante d’œuvres authentiques, originellement créées par un artiste, sont ainsi confrontés aux problèmes que posent la copie et le faux, et à l’honnêteté parfois contestable des négociants. S’agit-il alors d’un problème de connaissances et de compétences des marchands ou d’un manque manifeste de sincérité au profit d’un désir grandissant d’enrichissement ?
Voilà qui s'annonce palpitant. |
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