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 20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart

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yann sinclair

yann sinclair


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MessageSujet: 20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart   20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart Icon_minitimeMer 20 Mar - 11:23

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20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart 220px-Casimir-de-rochechouart
 Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart


prince de Tonnay-Charente
20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart Captu106

  • 11ème Duc de Mortemart (1812-1875)


20 mars 1787: Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart Captu105

  • Baron de Rochechouart de Mortemart et de l'Empire (décret du 3 octobre 1812 et lettres patentes signées à Saint-Cloud le 8 avril 1813)
  • Pair de France 8 

    • 4 juin 1814 - mars 1815, août 1815 - février 1848
    • Duc et pair héréditaire (31 août 1817, sans lettres patentes, ni majorat)




né le 20 mars 1787 à Paris 
mort le 1er janvier 1875 à Neauphle-le-Vieux à l'âge de 87 ans

militaire, diplomate et homme politique français

Il a notamment été président du Conseil des ministres du roi Charles X en 1830

Président du Conseil des ministres français
et Ministre des Affaires étrangères
(désigné, n'a jamais exercé ses fonctions)

29 juillet 1830 – 29 juillet 1830
(moins d’un jour)

Origines familiales et jeunesse


Casimir de Rochechouart est le fils de Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart de Mortemart (1752-1812), 10ème duc de Mortemart, et d'Adélaïde de Cossé-Brissac.

Mariage et descendance

Le 26 mai 1810, il épouse Virginie de Sainte-Aldegonde (Paris, paroisse Saint Sulpice, 30 août 1789 - Meillant 26 décembre 1878), fille du comte François Balthazard de Sainte Aldegonde, et d'Anne Joséphine du Bouchet de Sourches de Tourzel.

Elle lui donne six enfants:


    • Alice Félicie (1811-1867), par son mariage (1833) comtesse Edmond de Sainte-Aldegonde, dont postérité
    • Arthur François François Timoléon Victurnien (Paris, 13 avril 1812 - Neauphle-le-Vieux, 8 octobre 1840), prince de Tonnay-Charente, saint-Cyrien (1830-1831, « retiré de l'E.S.M. par sa famille » le 17 avril 1831), maréchal des logis à l'école de cavalerie de Saumur (10 mai 1831), sous-lieutenant au 1er régiment de chasseurs d'Afrique (3 avril 1832, passé au 3e R.C.A. le 14 février 1833, passé au 9e régiment de cuirassiers le 21 février 1833), lieutenant (27 avril 1838, démissionnaire le 6 février 1840), sans alliance
    • Henriette Emma (1814-1919), par son mariage (1835) marquise Alphonse de Cardevac d'Havrincourt, dont postérité
    • Alexandrine Charlotte Marie (1816-1862), par son mariage (1836) comtesse Charles Gaignaire, dont postérité.
    • Cécile Victurnienne (1817-1888), par son mariage (1839) comtesse Ernest Budes de Guébriant, dont postérité
    • Berthe Victurnienne (1825-1883), par son mariage (1844) princesse Étienne de Beauvau-Craon (1818-1865), dont postérité.




En 1791, la famille émigre et il est élevé en Angleterre 1, revenant en France avec sa mère en 1801.
Quoique portant un grand nom de la noblesse d’Ancien Régime, il se rallie au régime dirigé par Napoléon Bonaparte.


La période napoléonienne


Entré au service en septembre 1803, dans les gendarmes d'ordonnance, commandés par M. le comte de Ségur[Lequel ?]1, il passe sous-lieutenant au 1er régiment de dragons le 10 février 1806, et fait les campagnes en Prusse (1806), en Pologne (1807), en Autriche (1809) et en Russie (1812)2. Il se trouve aux combats de Golymin et de Pułtusk (1806), à la bataille d'Heilsberg et à celle de Friedland, où il donne des preuves de sang-froid et de fermeté, en repoussant les attaques des Russes 2.

Il est nommé successivement membre de la Légion d'Honneur le 1er octobre 1807, lieutenant au 25e régiment de dragons et aide de camp du général Nansouty les 2 et 10 mars 1809, enfin capitaine au même corps le 26 juillet suivant 2. M. de Mortemart combat aux journées de Ratisbonne, d'Essling et de Wagram.

Nommé officier d'ordonnance le 12 février 1811, il est chargé de faire l'inspection des côtes de la Hollande et du Danemark. Après avoir rempli cette mission, il rejoint Napoléon Ier à Posen 2 et fait la campagne de 1812 en Russie, pendant laquelle il reçoit le titre de baron de l'Empire, avec une dotation de 2 000 francs de revenu en Belgique.

Le baron de Mortemart, échappé aux désastres de la fatale retraite de Moscou, rentre en France avec une santé tellement délabrée, qu'il ne peut prendre part qu'aux derniers événements de la campagne suivante. Il combat à Leipsick et à Hanau. Sa conduite, dans cette dernière bataille, lui vaut d'être promu officier de la Légion d'honneur le 30 novembre 18131. Il rentre en France avec l'armée.

Dans la campagne de France (1814), il est chargé de présenter à Marie-Louise les drapeaux pris sur les alliés aux affaires de Champ-Aubert, de Mormant et de Montereau.

En avril 1814, il est l'un des premiers à soutenir l'idée de la déchéance de Napoléon Ier3.


La Restauration


A la première Restauration, Louis XVIII le nomme pair de France (4 juin 18143) et capitaine-colonel des Cent-Suisses de la Garde, charge que tenait, à l'époque de la Révolution, le duc de Brissac, son grand-père maternel. Il est aussi créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 25 août 1814 1.

Au 20 mars 1815 (retour de l'île d'Elbe), le duc de Mortemart escorte les princes jusqu'à Béthune, où la maison militaire du roi est licenciée. Peu de temps après, il rejoint Louis XVIII à Gand, et rentre avec le Roi au mois de juillet 1.

Il réorganise alors sa compagnie des gardes à pied ordinaires du corps du roi 1, préside le collège électoral du département de la Haute-Vienne, et est créé major-général de la garde nationale de Paris et maréchal-de-camp les 14 octobre et 22 novembre 1815.

Il est fait successivement commandeur de la Légion d'honneur le 22 janvier 1816, chevalier de la Toison d'or le 8 septembre 1817, grand officier de la Légion d'honneur le 17 août 1822, et chevalier des ordres du Roi le 30 mai 1825 1.

Au mois d'avril 1828, il est envoyé comme ambassadeur à Saint-Pétersbourg en remplacement de M.de La Ferronnays. Le 24 décembre suivant, il est promu lieutenant-général et revient en France au début de 1830 3.
Il allait partir pour « les eaux »3 lorsqu'il apprend la publication des Ordonnances. Il se rend immédiatement auprès de Charles X pour obtenir qu'elles fussent retirées 3.

Mais déjà on se battait dans les rues de Paris et le roi crut faire une concession suffisante en offrant (29 juillet) à M. de Mortemart la mission de composer un ministère dont il aurait la présidence. Le duc ne céda aux instances du roi qu'après l'assurance que les ordonnances seraient reportées et les Chambres immédiatement convoquées : mais le temps passé n'avait pas arrêté la marche des évènements et quand M. de Mortemart se présente à la réunion des députés, il n'obtient de M. Bérard que cette réponse:
Citation :
« Il est trop tard3 »
Il s'installe néanmoins au Luxembourg, mais, devant l'attitude de l'Hôtel de Ville, il fallut bien se rendre à l'évidence et il rejoint le roi à Saint-Cloud 3.


La Monarchie de Juillet


Le duc de Mortemart, ayant prêté serment au gouvernement de Juillet, continue de siéger à la chambre haute, est promu grand-croix de la Légion d'honneur le 8 janvier 1831 et envoyé général en inspection.
Resté fidèle de cœur à la monarchie légitime, il refuse à Louis-Philippe d'être l'un des témoins de sa fille aînée, la princesse Louise, lorsqu'elle épousera Léopold Ier de Belgique le 9 août 1832. D'après Rodolphe Apponyi (1802-1853) dans son Journal, Louis-Philippe en fut « furieux et la reine profondément blessée » 4.
Son adhésion au nouveau régime est raisonnée :
Citation :
« Pour gouverner un pays de 32 millions de Français, écrivait-il à un ami le 31 octobre 1833, il faut en satisfaire 31 millions au moins. Charles X n'y a pas pensé, se fiant sur son droit qui a péri comme il avait commencé par la volonté des masses. Le gouvernement actuel est une nécessité d'existence sociale pour l'Europe.3 »
Le 5 janvier 1833, il accepte la mission de faire reconnaître le nouveau régime par l'empereur Nicolas Ier, qui ne ménageait pas à la révolution de Juillet 1830 ses manifestations antipathiques 3. Parti à Saint-Pétersbourg comme ambassadeur extraordinaire, le duc de Mortemart y succède comme ambassadeur au duc de Trévise, et y reste jusqu'en 1833.
Il revient ensuite siéger à la chambre haute où il se montre partisan d'une politique libérale.


La Deuxième République et le Second Empire


Admis d'office à la retraite comme général le 8 juin 1848, il est rendu à l'activité par le prince-président qui lui offre, en vain, le portefeuille des Affaires étrangères, et qui le nomme commandant de la 19e division militaire (Bourges), puis sénateur du Second Empire (27 mars 1852).
Le duc n'assiste guère aux séances, se tient également à l’écart de la nouvelle cour et se consacre aux œuvres de charité. Une seule fois, il se rappelle ses rapports avec les hommes du Second Empire, lorsqu'il proteste, par une lettre indignée à M. de Persigny, contre la suppression de la Société de Saint-Vincent-de-Paul 5.
Il repose, avec une partie de sa descendance 6, dans une chapelle funéraire au cimetière de Neauphle-le-Vieux (Yvelines)

On a de lui: Le Château de Meillant sous Louis XIII5 (1851)

État de service 7



  • 14 octobre 1815 : Maréchal de camp
  • 7 juin 1814 - 30 décembre 1818 : Capitaine-colonel de la compagnie des Cent-Suisses
  • 30 décembre 1818 - 20 août 1830 : Gardes à pied ordinaires du corps du roi
  • 24 décembre 1828 : Lieutenant général puis général de division
  • 20 août 1830 - 7 février 1831 : Disponible par suite du licenciement de la Maison militaire du Roi
  • 7 février 1831 - 8 juin 1848 : Mis en disponibilité
  • 8 juin 1848 (17 avril 1848) Admis en retraite
  • 31 août 1849 : Relevé de la retraite
  • 7 septembre 1849 - 17 février 1852 : Mis en disponibilité
  • 17 février 1852 - 5 novembre 1855 : Commandant de la 19e division militaire (Bourges)
  • 28 décembre 1852 : Placé dans la section de réserve.



  • Chevalier du Saint-Esprit (à l'occasion du sacre de Charles X, à Reims, le 30 mai 1825)
  • Légion d'honneur9:

    • Légionnaire (1er octobre 1807), puis,
    • Officier (3 novembre 1813), puis,
    • Commandeur (22 janvier 1816), puis,
    • Grand officier (17 août 1822), puis,
    • Grand-croix de la Légion d'honneur (8 janvier 1831)


  • Chevalier de Saint-Louis (25 août 1814)
  • Médaille de Sainte-Hélène
  • Ordre de Saint-André9
  • « Petite-croix9 » (4e classe) de l'ordre impérial et militaire de Saint-Georges.



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