Jean de La Fontaine, fameux par ses fables et par ses contes, est mort à ParisJean de La Fontaine par Hyacinthe Rigaud, en 1690Jean de La Fontainehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Fontainené le 8 juillet 1621 à Château-Thierry
mort le 13 avril 1695 à Paris à l'âge de 73 ans
poète français de grande renommée, principalement pour ses
Fables et dans une moindre mesure pour ses contes.
On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684.
Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les
Fables qui font sa renommée.
Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694.
Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les
Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
au 61 rue Platrière. En procédant à sa toilette mortuaire, on trouve sur son corps un cilice, pénitence que l'abbé Pouget jure ne pas avoir ordonnée.
Il est inhumé le lendemain au cimetière des Saints-Innocents ou au cimetière de la chapelle Saint-Joseph.
(https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article275 [https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article275])Son tombeau, ainsi que celui de Molière inhumé au cimetière Saint-Joseph, est transporté au musée des monuments français, lors de la démolition de la chapelle et du cimetière, au commencement de la Révolution française.
Les restes supposés de La Fontaine sont transférées en 1817 avec ceux de Molière au cimetière du Père-Lachaise
Cénotaphe de Jean de La Fontaine (cimetière du Père Lachaise, division 25)
Dessin de Grandville en tête de son édition illustrée des Fables, où apparaît le début de l'épitapheLa Fontaine avait composé lui-même son épitaphe, où il s'attribue un caractère désinvolte et paresseux.
(Jean de La Fontaine, Contes et nouvelles en vers, t. 2, Barraud, 1874 (lire en ligne [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5415984k/f496.image), p. 317)Cette paresse revendiquée peut être associée à la facilité de ses œuvres, qui n'est pourtant qu'apparente:
Jean s'en alla comme il étoit venu,
Mangeant son fonds après son revenu
Croyant le bien chose peu nécessaire.
Quant à son temps, bien sçut le dispenser:
Deux parts en fit, dont il souloit passer
L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.