yann sinclair
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| Sujet: 15 avril 1764: Décès de la marquise de Pompadour Lun 15 Avr - 10:45 | |
| Dimanche 15 avril 1764
RameauxMort de Madame de Pompadour au château de VersaillesMadame de Pompadour à son métier à broder par François-Hubert Drouais (1763-64)(Londres, National Gallery). Son portrait commémoratif, commencé de son vivant et terminé en 1764 après sa mort.
A deux heures du matin
La marquise de Pompadour demande que le curé de Versailles lui administre le viatique.
Quelques heures plus tard, elle reçoit l'extrême onction.
Vers 19 heures
Elle expire dans son fauteuil.
Avant de mourir, elle remet toutes ses clés au prince de Soubise et plusieurs papiers au Vice-Chancelier Maupeou.
Fait rare, la marquise de Pompadour déroge à la règle que seuls les membres de la famille Royale décèdent dans une demeure royale en présence du Roi.
Lorsque le corps de la marquise de Pompadour est transportée à son hôtel, rue du réservoir à Versailles, Louis XV ne peut assister aux obsèques mais assiste au départ du corps du château, d'une des fenêtres de l'antichambre de l'Oeil de Boeuf.
Le corps de la marquise de Pompadour est transporté le 17 à Paris pour y être inhumé dans la chapelle de l’Église des Capucines de la place Vendôme. S'y trouve déjà le corps de sa fille et où la marquise de Pompadour y avait fait élevé un mausolée.
Le prince de Soubise est l'exécuteur des dispositions testamentaires de la marquise de Pompadour. Le marquis de Marigny, frère de la marquise, est nommé légataire universel.
La marquise de Pompadour donne au Roi son magnifique Hôtel de Paris et toutes ses pièces gravées en bagues; au prince de Soubise, deux belles bagues; à la marquise d'Emblimont, une garniture de diamants de 20 mille écus; au duc de Gontaut, une boîte avec son portrait et deux bagues; à la maréchale de Mirepoix, une montre garnie de diamants estimée à 20 milles écus; à la comtesse du Roure une boîte dans laquelle est le portrait de Mlle Alexandrine, fille de la marquise de Pompadour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_Pompadour marquise de Pompadour Jeanne-Antoinette Poisson Duchesse de Menars
Dame du palais de la Reine
née le 29 décembre 1721 à Paris Décédée le 15 avril 1764 à Versailles à l'âge de 42 ans
dame de la bourgeoisie française devenue favorite de Louis XV, roi de France et de Navarre.
On rapporte que la marquise de Pompadour, quelques heures avant de mourir, se fait habiller, et qu’elle met un peu de rouge, pour cacher la pâleur livide de son visage. La marquise de Pompadour par François Boucher (1756), Munich, Alte Pinakothek.Le dernier momentÉpuisée par vingt années de vie, de travail et d'intrigues à la cour, sa santé chancelle, elle contracte la tuberculose. À Versailles, elle se plaint constamment de l'air froid et humide de ses grands appartements (Au rez-de-chaussée du corps central du bâtiment, au Nord), regrettant le petit appartement de l'attique nord, plus facile à chauffer, qu'elle a occupé les cinq premières années de son installation. Dans la nuit du 14 au 15 avril 1764, le curé de la Madeleine de la Ville-l’Évêque confesse la marquise et lui administre l'extrême onction. La croyant endormie, le prêtre fait le mouvement de se retirer et la Marquise de Pompadour murmure: « Encore un moment, monsieur le Curé, nous nous en irons ensemble »Évelyne Lever, Madame de Pompadour, Paris, Éditions Perrin, coll. « Biographies historiques », 14 août 2006 (réimpr. 14 mai 2009) (1re éd. 16 mars 2000), 408 p. (ISBN 978-2-26202-583-0, présentation en ligne [archive]), « Un instant, monsieur le curé », p. 340 à 341.Jeanne-Antoinette meurt d'une congestion pulmonaire, à l'âge de 42 ans, le 15 avril 1764 à Versailles, ultime privilège, puisqu'il est interdit à un courtisan de mourir dans le lieu où résident le roi et sa cour. Madame de Pompadour est emmenée sur une civière à son Hôtel des Réservoirs, où elle est veillée deux jours et deux nuits dans sa chambre, transformée en chapelle ardente. Jacques Levron, Secrète Madame de Pompadour, Arthaud, 1961, p. 278.Le mardi 17 avril 1764 en fin d'après-midi, le premier service funèbre se déroule à l'église Notre-Dame de Versailles. L'acte de décès est rédigé par Jean-François Allart, le curé de la paroisse (se reporter au chapitre Sources): Jean-François Allart (1712-1775), né le 30 mars 1712 à Nuncq, dans le diocèse de Boulogne-sur-Mer. Il est reçu au séminaire de Paris le 2 août 1729 et prononce ses vœux le 3 août 1731. Nommé curé de Notre-Dame de Versailles en 1760. Décédé le 17 décembre 1775 à Versailles.Archives paroissiales Notre-Dame de Versailles: Archives départementales des Yvelines - 2 Avenue de Lunca 78180 Montigny-le-Bretonneux Cote du registre: 1112503. L'acte de décès transcrit ne tient pas compte des ratures, des renvois et mentions marginales avec signature.« Madame Jeanne Antoinette Poisson Marquise de Pompadour » « L'an mil sept cent soixante et quatre le dix sept d'avril, très haute et très puissante dame Madame Jeanne Antoinette Poisson, duchesse marquise de Pompadour et de Menar, dame de St Oüen près Paris et autres lieux, l'une des dames du palais de la Reyne, décédée d'avant hier, âgée de quarante trois ans, a été transportée par nous soussigné curé aux Capucines de Paris lieu de sa sépulture, en présence de pierre Benoist prêtre et de Sébastien Lefevre qui ont signé. Allart curé, Benoist prêtre, S. Lefebvre »On raconte que, considérant le mauvais temps alors que le convoi funéraire de Jeanne-Antoinette quittait Versailles pour Paris, Louis XV aurait fait cette remarque: « La marquise n'aura pas beau temps pour son voyage » et voyant le cortège s'éloigner sans avoir pu rendre officiellement hommage à celle qui avait été si longtemps sa confidente: [/i] « Voilà les seuls devoirs que j'aie pu lui rendre ! »[/i] Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, Mémoires, éd. par J.-P. Guicciardi, Paris, Perrin, 1990, p. 335.Jeanne-Antoinette est enterrée à Paris, dans la chapelle du couvent des Capucines [Cette chapelle a été détruite sous le Premier Empire, en 1806. Elle serait aujourd'hui située à l'intersection de la rue de la Paix et de la place Vendôme (anciennement place Louis-le-Grand). Pour plus d'informations, se reporter à l'histoire du couvent des Capucines et plus particulièrement, le chapitre consacré à sa disparition (Voir également le site du musée Carnavalet: La place Louis-le-Grand et le couvent des Capucines [archive])],http://www.carnavalet.paris.fr/en/collections/la-place-louis-le-grand-vendome-et-le-couvent-des-capucines-vue-vers-le-nord au côté de sa mère Louise Madeleine de La Motte (décédée le 24 décembre 1745) et sa fille Alexandrine (décédée le 15 juin 1754). L'emplacement du caveau se situerait actuellement au niveau de l'immeuble numéro 3 de la rue de la Paix . Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, vol. 1 et 2, Éditions de Minuit, octobre 1985 (1re éd. 1960), 1600 p. (ISBN 978-2-70731-054-5) Site Jean-François Parot: Le couvent des Capucines [archive] Site Tombes et sépultures: Le couvent des Capucines de la place Vendôme [archive].L'écrivain Michel de Decker évoque le devenir de la marquise: « C'est ainsi que Jeanne-Antoinette, demeurée dans son tombeau, dort encore aujourd'hui sous le pavé de l'ancienne rue Napoléon - devenue rue de la Paix en 1814 - et sans doute devant l'immeuble portant le numéro trois » Michel de Decker, La Marquise des plaisirs : Madame de Pompadour, Paris, Éditions Pygmalion, 16 mars 2007, 216 p. (ISBN 978-2-85704-948-7), chap. XVIII (« Sous le pavé de la rue de la Paix »), p. 206.Dans ses dispositions testamentaires et faute de descendance, Mme de Pompadour offre une partie de ses résidences au roi. Elle lègue également à ses amis et serviteurs des pensions viagères. Le reste de ses biens, dont le château de Menars, est transmis à son frère Abel-François. Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, Madame de Pompadour, Paris, Éditions Firmin Didot, 1888 (1re éd. 1881), 402 p. (lire en ligne [archive]), chap. 17, p. 306 à 313.Danielle Gallet, philologue, historienne, conservateur aux Archives nationales, nous donne une appréciation juste à propos de la postérité de Louis XV et Madame de Pompadour: Danielle Gallet, Madame de Pompadour ou le pouvoir féminin, Paris, Éditions Fayard, coll. « Histoire », 10 janvier 1985 (réimpr. juin 2002), 306 p. (ISBN 978-2-21301-516-3, présentation en ligne [archive]), p. 251. « La liaison royale a été considérée par des écrits parfois bienveillants, le plus souvent perfides et venimeux. La personne de Mme de Pompadour y est dépeinte à grands traits, selon l'archétype immémorial de la courtisane princière. Enveloppée dans le déclin de l'institution monarchique, elle fut chargée des erreurs et des malheurs qui précédèrent l'agonie de l'Ancien Régime »Décès de la marquise de Pompadour au château de Versailles Elle fut la maîtresse du Roi et est demeurée sa grande amie et sa conseillère, de mauvais conseil d'ailleurs L'usage de la cour interdit au Roi d'assister aux obsèques il doit se contenter de regarder le convoi funèbre s'éloigner dans l'avenue de Paris Les larmes lui viennent aux yeux il fait alors une crise de vertu, licencie le Parc-aux-cerfs, ne prend pas de nouvelle maîtresse, pour l'instant du moins, et se rapproche de la Reine Son plus grand réconfort lui vient de ses enfants et de ses petits-enfants Il ne s'en est jamais beaucoup occupé, mais se plaît en leur compagnie Anecdotes: Madame de Pompadour avait pour habitude de recevoir à 11 heures, lors de sa toilette, princes, gentilhommes, écrivains, artistes, etc. A la surprise générale, ses visiteurs se tenaient debout, alors qu'elle restait assise dans un fauteuil. Elle ne se levait que pour les princes du sang, les cardinaux ou quelques personnalités exceptionnelles. Un jour, le marquis de Souvré s'installa négligemment sur le bras de son fauteuil. Mme de Pompadour ne dit rien mais se plaignait au roi de ce manquement aux usages qu'elle avait imposés. Louis XV voulut tancer l'insolent, qui s'était permis d'une telle familiarité. Sans la moindre gêne, celui-ci répondit : « Ma foi ! Sire, j'étais diablement las, et, ne sachant où m'asseoir, je me suis aidé comme j'ai pu » Le roi rit de cette réponse cavalière. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜
Dernière édition par yann sinclair le Lun 15 Avr - 13:14, édité 5 fois |
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| Sujet: 15 avril 1764: Le Saviez- vous ? Ven 15 Avr - 7:50 | |
| On rapporte que la marquise de Pompadour, le 15 avril 1764, quelques heures avant de mourir, se fait habiller, et qu’elle met un peu de rouge, pour cacher la pâleur livide de son visage. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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