Bonne nouvelle, la famille de Beaumont ouvre les salons du château aux visiteurs. Et c'est un véritable musée du XVIIIe siècle.
- Construit à partir de 1743 par le marquis de Chalvet-Rochemonteix, grand sénéchal de Toulouse et d'Albigeois, le château de Merville est terminé en 1759. Composée d'une vingtaine de pièces réparties sur deux étages, l'imposante bâtisse en briques roses abrite aussi de très fines peintures ornementales, de magnifiques parquets ainsi qu'une impressionnante collection de tapisseries.
- Six salles ouvertes au public
«Le château est plutôt en bon état car il a toujours été habité», explique Laurent de Beaumont qui occupe le premier étage avec sa famille. «Nous essayons de restaurer une pièce par an et cette année nous en ouvrons une nouvelle à la visite. Il s'agit d'une chambre dont le plancher a été consolidé à l'identique. On est attachés à l'aspect authentique. Il est difficile d'aller plus vite par manque de moyens financiers. Nous avons beaucoup de contraintes architecturales par le classement du château aux monuments historiques mais peu de subventions. Nous regrettons les années 90 et les aides accordées à la rénovation du patrimoine grâce à Jack Lang».
Dès le 21 avril avec l'ouverture du lieu aux visiteurs, il sera possible de découvrir les six salles du rez-de-chaussée. Des pièces d'apparat conçues en enfilade autour du très exotique et raffiné salon chinois qui doit son nom aux dix-huit panneaux muraux d'inspiration asiatique, réalisés par le peintre toulousain Gilles Pin. Salons, chambres, vestibule et boudoir témoignent de la vie au XVIIIe siècle. Un véritable musée avec une vue imprenable sur la vallée de la Garonne qui bénéficie d'une luminosité exceptionnelle grâce aux cent ouvertures réparties sur sa façade.
Info https://www.ladepeche.fr/
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