Guillaume Tronson-Ducoudray

Oui, quand le juge est corrompu le droit est plutôt tordu dans l'ensemble

Corrompu ou extrémiste.

Les deux avocats ne pouvaient faire grand chose pour sauver la reine malgré tout ils se sont battus courageusement, les procès était une supercheries
Fleurdelys

C'est leur conscience professionnelle qui a dû prendre le dessus

pimprenelle a écrit:

Corrompu ou extrémiste.

En effet

pimprenelle a écrit:

Corrompu ou extrémiste.

..... et pourquoi pas les deux ? vaste sujet !

J`ai terminé la bio de l`avocat de Marie Antoinette.
J`ai appris beaucoup sur la personnalité de l`homme, il est né à Reims en 1750, il avait un frère qui se nommait Jean-Baptiste, était dans l`armée et précepteur des pages du comte d`Artois, et qui est mort durant la guerre d`indépendance américaine.
Il est devenu avocat pour défendre les victimes d`injustice comme les pauvres et les riches, jamais il ne défendra les criminels et les assassins. Carrier le monstre de Nantes lui a demandé de le défendre . Par principe, il a refusé. Après le procès de la reine, il s`est lancé dans la politique et il fut élu député durant le directoire et aprés quelques temps il fut arrèté par Barras, enfermé au Temple et déporté en Guyane où il mourut en 1798 . Il avait épousé Françoise Nau quelques jours avant le 14 juillet . Ils eurent trois enfants, une fille et deux garçons. Cet homme avait des idéaux de liberté et de justice en 1789, il se disait républicain, puis, fut déçu de la tournure de la révolution qui finit par la guerre et les massacres d'innocentes victimes. Bref c`était un chic type
Fleurdelys

Merci Fleurdelys

Oui merci Fleurdelys !

Pas de chance pour lui...

Un idéaliste !

L'un des seuls à avoir apporté un réel soutien à Marie-Antoinette durant son procès

Elle avait deux avocats. Ils ont donc été deux à la soutenir. Les autres, ils étaient là pour la foutre dedans.

Y a eu aussi quelques témoins qui ne savaient pas trop quoi faire. Et au lieu d'être à charge, ils l'ont défendue un peu (Bailly, Manuel me viennent à l'esprit).

olivia a écrit:

Y a eu aussi quelques témoins qui ne savaient pas trop quoi faire. Et au lieu d'être à charge, ils l'ont défendue un peu (Bailly, Manuel me viennent à l'esprit).

Cela ne m'étonne pas de Jean-Sylvain !

Bailly, homme simple et vertueux, savant illustre et modeste, qui avait été transporté subitement des études silencieuses de son cabinet au milieu des discordes civiles ... ( A. Thiers )

Ah oui c'est vrai qu'il y a eu Bailly aussi...et il l'a payé de sa personne

Il n'est pas impossible que cette lettre soir une reconnaissance de dette en faveur de notre ami Tronson.



C'est un écrit d'un certain Jacques Tripet, jardinier et fleuriste, qui connut une grande réputation sous le Directoire et le Premier Empire pour ses tulipes. En 1799, il montra, dans son jardin de la rue du Faubourg Saint-Martin, la plus belle collection de tulipes jamais vue en France. En 1801, il y transféra ses jardins aux Champs Elysées. Il était fleuriste de l'Empereur et Joséphine fut la marraine de l'un de ses enfants.

• Pièce signée avec apostille autographe. 1 p. in-16. Paris, 10 nivôse an 3 [30 décembre 1794]. Mention ancienne d'identification à l'encre : " Jardinier fleuriste renommé pour les tulipes ".
  Reconnaissance de dette. Il reconnait devoir au citoyen Tronson [probablement l'avocat de Marie-Antoinette Guillaume Alexandre Tronson du Coudray (1750-1798)] la somme de 50 livres qu'il promet de rendre en messidor ".