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 02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau

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yann sinclair

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MessageSujet: 02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau   02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Icon_minitimeLun 1 Juil - 14:36

02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Capt1875
 Jean-Jacques Rousseau

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau

02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau 211

né le 28 juin 1712  à Genève (02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau 12px-Wappen_Genf_matt.svg République de Genève)
mort le 02 juillet 1778 à l'âge de 66 ans à Ermenonville (02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau 25px-Royal_Standard_of_the_King_of_France.svg Royaume de France)
Sépulture: Cénotaphe au Panthéon


02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Acte_d10 Baptême de Jean-Jacques Rousseau le 04 juillet 1712 à la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Le prénom de son grand-père, David, est inscrit par erreur au lieu de celui de son père, Isaac.


écrivain, philosophe et musicien francophone.

Orphelin très jeune, sa vie est marquée par l'errance.

Si ses livres et lettres connaissent à partir de 1749 un fort succès, ils lui valent aussi des conflits avec l'Église catholique et Genève qui l'obligent à changer souvent de résidence et alimentent son sentiment de persécution.

Après sa mort, son corps est transféré au Panthéon de Paris en 1794.

Dans le domaine littéraire, Jean-Jacques Rousseau connaît un grand succès avec le roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), un des plus gros tirages du XVIIIe siècle.

Cet ouvrage séduit ses lecteurs d'alors par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Dans Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et dans Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-1778, publiées en 1782), Rousseau se livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes.

L'élégance de l'écriture de Rousseau provoque une transformation significative de la poésie et de la prose françaises en les libérant des normes rigides venues du Grand Siècle.

Dans le domaine philosophique, la lecture en 1749 de la question mise au concours par l'Académie de Dijon: « le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer ou à corrompre les mœurs ? » provoque ce qu'on appelle « l'illumination de Vincennes »

De là naissent les ouvrages qui inscrivent durablement Rousseau dans le monde de la pensée: le Discours sur les sciences et les arts (1750), le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755) et Du contrat social (1762).

La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs de sorte qu'il est plus farouche que méchant.

Ce sont les interactions avec les autres individus qui rendent les êtres humains « méchants » et conduisent à l'accroissement des inégalités. Pour retrouver une bonté naturelle, l'homme doit avoir recours à l'artifice du contrat social et être gouverné par des lois découlant de la volonté générale exprimée par le peuple. Pour Rousseau, contrairement à ce que pense par exemple Diderot, la volonté générale n'est pas universelle, elle est propre à un État, à un corps politique particulier. Rousseau est le premier à conférer la souveraineté au peuple. En cela, on peut dire que c'est un des penseurs de la démocratie même s'il est favorable à ce qu'il nomme l'aristocratie élective ou le gouvernement tempéré.

Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement à la société bourgeoise (un terme qu'il est un des premiers à employer)

Toutefois, s'il est critique de la philosophie des Lumières, il s'agit d'une critique interne.

En effet, il ne veut revenir ni à Aristote, ni à l'ancien républicanisme ou à la moralité chrétienne.

La philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire durant laquelle son livre le Contrat social est « redécouvert »

À plus long terme, Rousseau marque le mouvement républicain français ainsi que la philosophie allemande.
Par exemple, l'impératif catégorique de Kant est imprégné par l'idée rousseauiste de volonté générale.

Durant une partie du XXe siècle, une controverse opposera ceux qui estiment que Rousseau est en quelque sorte le père des totalitarismes et ceux qui l'en exonèrent.

Famille et enfance





02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Acte_d11
Jean-Jacques Rousseau faisant la lecture à son père, dessin de Maurice Leloir, 1889

Raymond Trousson, dans la biographie qu'il consacre à Jean-Jacques Rousseau, indique que la famille est originaire de Montlhéry, près d'Étampes, au sud de Parisn 1.

L'aïeul de Jean-Jacques, Didier Rousseau, quitte cette ville pour fuir la persécution religieuse contre les protestants1. Il s'installe à Genève en 1549 où il ouvre une auberge2.

Son petit-fils Jean Rousseau tout comme son fils Didier Rousseau (1641-1738), le grand-père de Rousseau, exercent le métier d'horloger, profession alors respectée et lucrative.

Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 au domicile de ses parents situé Grand-Rue dans la ville haute de Genève. Il est le fils d'Isaac Rousseau (Genève, 1672 - Nyon, 1747), horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard (Genève, 1673 - Genève, 1712), elle-même fille d'un horloger nommé Jacques Bernard3. Ses deux parents ont le statut de citoyens. Ils se marient en 1704, après qu'une première union a réuni les deux familles, le frère de Suzanne, Gabriel Bernard, ayant épousé la sœur d'Isaac, Théodora Rousseau, en 1699. Un premier garçon, François, naît le 15 mars 1705, puis Isaac laisse femme et nouveau-né à Genève pour aller exercer son métier d'horloger à Constantinople. Il y reste six ans et revient au foyer en 17114, le temps d'avoir un deuxième enfant avec sa femme, qui décède de fièvre puerpérale le 7 juillet 1712, neuf jours après la naissance de Jean-Jacques Rousseau5.

Celui-ci passe son enfance élevé par son père et une sœur de celui-ci dans la maison de la Grand-Rue où il est né. Cette enfance est marquée par des lectures précoces de romans en compagnie de son père et le deuil continuel de sa mère. À la suite d'une altercation avec un compatriote, Isaac Rousseau se réfugie à Nyon dans le canton de Vaud, le 11 octobre 1722, pour échapper à la justice6. Il ne revient jamais à Genève, mais conserve quelques contacts avec ses fils, notamment Jean-Jacques qui fait régulièrement le voyage à Nyon et à qui il communique sa passion pour les livres. Il confie sa progéniture à son double beau-frère Gabriel Bernard7, employé aux fortifications, qui le confie en pension au pasteur Lambercier à Bossey au pied du Salève, au sud de Genève, où il passe deux ans (1722-1724) en compagnie de son cousin Abraham Bernard. Son frère, François, quitte le domicile très tôt et l'on perd sa trace en Allemagne, dans la région de Fribourg-en-Brisgau. À partir de l'âge de dix ans, Rousseau retourne vivre chez son oncle Gabriel8, dans le quartier genevois de Saint-Gervais.
Son oncle le place en apprentissage chez un greffier, puis, devant le manque de motivation de l'enfant, chez un maître graveur, Abel Ducommun. Le contrat d'apprentissage est signé le 26 avril 1725 pour une durée de cinq ans9. Jean-Jacques, qui avait connu jusque-là une enfance heureuse, ou tout au moins paisible, est alors confronté à une rude disciplinen 2. Le 14 mars 1728, rentrant tardivement d'une promenade à l'extérieur de la ville et trouvant les portes de Genève fermées, il décide de fuir, par crainte d'être à nouveau battu par son maître10, non sans avoir fait ses adieux à son cousin Abraham.

Madame de Warens et la conversion au catholicisme






02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Acte_d12
Première rencontre avec Madame de Warens par Steuben (1830) à Annecy


Après quelques journées d'errance, il se réfugie par nécessité alimentaire auprès du curé de Confignon, Benoît de Pontverre.

Celui-ci l'envoie chez une Vaudoise de Vevey, la baronne Françoise-Louise de Warens, récemment convertie au catholicisme11, et qui s'occupe des candidats à la conversion.

Rousseau s'éprend de celle qui sera plus tard sa tutrice et sa maîtresse.

La baronne l'envoie à Turin à l'hospice des catéchumènes de Spirito Santo où il arrive le 12 avril 1728.

Même s'il prétend dans ses Confessions avoir longuement résisté à sa conversion au catholicisme (il est baptisé le 23 avril12), il semble s'en accommoder assez vite.

Il réside quelques mois à Turin en semi-oisif, vivotant grâce à quelques emplois de laquais-secrétaire et recevant conseils et subsides de la part d'aristocrates et abbés auxquels il inspire quelque compassion.

C’est lors de son emploi auprès de la comtesse de Vercellis que survient l’épisode du larcin (vol du ruban rose appartenant à la nièce de Mme de Vercellis) dont il fait lâchement retomber la faute sur une jeune cuisinière qui est, de ce fait, renvoyée13.

Désespérant de pouvoir s'élever de sa condition, Rousseau décourage ses protecteurs et reprend, le cœur léger, le chemin de Chambéry pour retrouver la baronne de Warens en juin 1729.

Adolescent timide et sensible, il est à la recherche d'une affection féminine qu'il trouve auprès de la baronne14.

Il est son « petit », il la nomme « Maman », et devient son factotum. Comme il s'intéresse à la musique, elle l'encourage à se placer auprès d'un maître de chapelle, M. Le Maître, en octobre 1729. Mais lors d'un voyage à Lyon, Rousseau, affolé, abandonne en pleine rue Le Maître frappé d'une crise d'épilepsie15. Il erre ensuite une année en Suisse où il donne ses premières leçons de musique à Neuchâtel en novembre 1730. En avril 1731, il rencontre à Boudry un faux archimandrite dont il devient l'interprète jusqu'à ce que l'escroc soit assez rapidement démasqué10.

02 juillet 1778: Décès de Jean-Jacques Rousseau Acte_d13
Rousseau et Madame de Larnage, lithographie de Paul Gavarni



En septembre 1731, il retourne auprès de Mme de Warens. Il rencontre chez elle Claude Anet, sorte de valet-secrétaire, mais qui est aussi amant de la maîtresse de maison.


Mme de Warens est à l'origine d'une grande partie de son éducation sentimentale et amoureuse.

Le ménage à trois fonctionne tant bien que mal jusqu'au décès de Claude Anet d'une pneumonie le 13 mars 173416

« Maman » et Jean-Jacques s'installent pendant l'été et l'automne aux Charmettesn 3.

Pendant ces quelques années, idylliques et insouciantes selon ses Confessions, Rousseau s'adonne à la lecture en puisant dans l'importante bibliothèque de M. Joseph-François de Conzié avec laquelle il va se fabriquer « un magasin d'idées ».

Grand marcheur, il décrit le bonheur d'être dans la nature, le plaisir lié à la flânerie et la rêverie, au point d'être qualifié de dromomane17.

Il travaille aux services administratifs du cadastre du duché de Savoie, puis comme maître de musique auprès des jeunes filles de la bourgeoisie et de la noblesse chambériennes.

Mais sa santé est fragile. « Maman » l'envoie en septembre 1737 consulter un professeur de Montpellier, le docteur Fizes, sur son polype au cœur.

C'est au cours de ce voyage qu'il fait la connaissance de Madame de Larnage âgée de vingt ans de plus que lui, mère de dix enfants, sa vraie initiatrice à l'amour physiquen 4.

De retour à Chambéry, il a la surprise de trouver auprès de Madame de Warens un nouveau converti et amant, Jean Samuel Rodolphe Wintzenried18, et le ménage à trois reprend.

En 1739, il écrit son premier recueil de poèmes, Le Verger de Madame la baronne de Warens, poésie grandiloquente éditée en 1739 à Lyon ou Grenoble19.

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