Jean-Jacques Rousseau

Pour le tricentenaire de la naissance de Rousseau, en ce moment, à l'Assemblée Nationale:

http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/expo-rousseau.asp

Mon Jean-Jacques !

L'exposition m'a tout l'air d'être bien intéressante, mais je devrai me contenter du catalogue !

Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi.

Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.

Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon ; et s’il m’est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus : méprisable et vil quand je l’ai été ; bon, généreux, sublime, quand je l’ai été : j’ai dévoilé mon intérieur tel que tu l’as vu toi-même. Être éternel, rassemble autour de moi l’innombrable foule de mes semblables ; qu’ils écoutent mes confessions, qu’ils gémissent de mes indignités, qu’ils rougissent de mes misères. Que chacun d’eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu’un seul te dise, s’il l’ose : je fus meilleur que cet homme-là.


Les Confessions, Livre I

Je suis allé voir l'expo "Rousseau & la Révolution" à l'Assemblée Nationale (entrée gratuite mais se munir d'une pièce d'idendité).
C'est une petite expo nous montrant que même si Rousseau n'a pas connu 1789, il est un "précurseur" de la révolution. Il y a des pièces intéressantes dont son propre encrier! La catalogue de l'expo est superbe!

Merci

Pour Louis XV,
Il y a d'autres objets dérivés se rapportant à cette expo: tasses à café, reproduction des pièces faites à l'époque pour l'entrée de Rousseau au Panthéon.

Je ne pourrai pas y aller hélas. Je ne peux pas me permettre de partir pour Paris ne serait-ce qu'une journée car j'ai trop de travail à faire.   Je devrai donc me contenter du catalogue de l'exposition.

Quel dommage! Mais le catalogue est tellement bien fait...d'ailleurs, je voulais moi même me l'acheter!!!!!!
Mais je vais peut être commencer à lire un peu de Rousseau avant.....

Achetez-vous donc Les Confessions (les livres I à VI sont incontournables   ) et ce catalogue !  

C'est un gros pavé??????

Oui, comme la plupart des œuvres de Rousseau !    Mais si vous voulez un livre moins long à lire, vous pouvez vous acheter Les rêveries du promeneur solitaire. C'est un ouvrage inachevé...

J'en prends bonne note , Louis XV!

Voici une composition de Jean-Jacques Rousseau. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est de la très grande musique, mais c'est assez joli et frais.


Le lendemain Jelyotte m’écrivit un billet, où il me détailla les succès de ma pièce et l’engouement où le roi lui-même en était. Toute la journée, me marquait-il, Sa Majesté ne cesse de chanter, avec la voix la plus fausse de son royaume : J’ai perdu mon serviteur ; j’ai perdu tout mon bonheur. Il ajoutait que dans la quinzaine on devait donner une seconde représentation du Devin, qui constaterait aux yeux de tout le public le plein succès de la première.

Rousseau, Les Confessions, livre VIII

Boudiou ! Le Bien-Aimé chantait faux !

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Je ne sais vraiment pas ce que j'ai ce soir...

Quelques photos du château d'Ermenonville, où j'étais le week-end dernier. Il s'agit du château où Jean-Jacques Rousseau est mort et où la reine aurait paraît-il fait un "pélerinage" lorsqu'elle était dauphine.




Parc Jean-Jacques-Rousseau, Petit étang et Temple de la philosophie moderne.


Château d'Ermenonville, façade sud tournée vers le Grand parc et cour d'honneur.

Il y a un banc dans le parc qu'on appelle le banc de Marie-Antoinette.

Bien à vous.

Vos photos sont de toute beauté ! Merci !

Majesté a écrit:

Il y a un banc dans le parc qu'on appelle le banc de Marie-Antoinette.

Bien à vous.

Ah, tiens ! Je n'ai pas eu le temps de me promener dans le parc. Le château en lui-même est devenu un hôtel restaurant.

Citation :

Vos photos sont de toute beauté !     Merci !

De rien.  

La « cabane du philosophe » au « Désert », où Rousseau passait de longues heures lors de son séjour en 1778.

Une bien jolie vue, pour un tête à tête...

Merc vos photographies sont magnifiques ! Comme je suis heureuse que vous les ayez postées. Je vais être sur un petit nuage pendant toute la soirée.  

Quel chance d'avoir pu faire ce petit pèlerinage...

Merci.   A vrai dire, j'y étais pour une soirée et je n'ai pas eu le temps de faire le tour du propriétaire !

Ce n'est déjà pas si mal ! Et vous avez eu la gentillesse de nous faire profiter de ce beau lieu.