Seize Carmélites de Compiègne, vierges et martyres, furent condamnées à mort
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carm%C3%A9lites_de_Compi%C3%A8gne
Exécution des martyrs de Compiègne en place du Trône-Renversé, le 17 juillet 1794« Le dialogue des Carmélites » (1960) de Philippe Agostini et Raymond Léopold Bruckberger, scénario de Georges Bernanos, d'après la nouvelle de Gertrud von Le Fort « La Dernière à l'échafaud »
Avec Jeanne Moreau et Alida Valli.
À Paris, sous la Révolution les Seize Carmélites de Compiègne, vierges et martyres, furent condamnées à mort parce qu’elles avait conservé fidèlement la vie religieuse et, avant de monter à l’échafaud, elles renouvelèrent leur profession de foi baptismale et leurs vœux religieux:
Mère Thérèse de St. Augustin (Madeleine-Claudine Lidoine), Sœur Saint Louis (Marie-Anne-Françoise Brideau), Sœur de Jésus Crucifié (Marie-Amie Piedcourt), Sœur Charlotte de la Résurrection (Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret), Sœur Euphrasie de l’Immaculée Conception (Marie-Claude-Cyprienne Brard), Mère Henriette de Jésus (Marie-Françoise de Croissy), Soeur Thérèse du Coeur de Marie (Marie-Anne Hanisset), Sœur Thérèse de St. Ignace (Marie-Gabrielle Trézel), Sœur Julie-Louise de Jésus ( Rose Chrétien de Neuville), Sœur Marie-Henriette de la Providence (Anne Pelras), Sœur Constance de Jésus (Marie-Geneviève Meunier), Sœur Marie du Saint-Ésprit (Angélique Roussel), Sœur Ste Marthe (Marie Dufour), Sœur St. François-Xavier (Elisabeth-Juliue Verolot), Sœur Catherine (Marie-Anne Soiron), Sœur Thérèse (Marie-Thérèse Soiron)
Sextodecimo Kalendas Augusti. Luna uicesima septima. Lutetia Parisiorum, beatarum Teresiae a Sancto Auhgustino (Mariae Magdalenae Claudinae) Lidoine, Mariae Ann...
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Les Bienheureuses Carmélites de Compiègne
Martyres († 1794)
Le monastère de Compiègne fut établi en 1641. Lorsque Madame Louise de France, fille de Louis XV, eut obtenu la permission d'entrer au Carmel, elle eût voulu entrer dans cette maison; mais le roi s'y opposa. Elle choisit alors un monastère plus rapproché de Versailles, celui de Saint-Denis; mais elle resta dévouée à celui de Compiègne, et lui procura des sujets. C'est ainsi qu'elle y envoya Madeleine Lidoine et lui paya sa dot. En reconnaissance celle-ci voulut prendre le nom de religion de sa bienfaitrice: Sœur Thérèse de Saint-Augustin. Elle devint prieure après dix ans de profession et mourut martyre.
En 1789 elle se trouvait donc à la tête de la communauté de Compiègne qui comptait seize religieuses de chœur. Le 5 février 1790, l'Assemblée Nationale votait la suppression des monastères, et le 13, la suppression des vœux de religion. Le 20 mars suivant, elle ordonnait aux municipalités de s'enquérir auprès des religieux habitant leurs communes respectives, de leur intention de rester dans leur couvent ou d'en sortir. Les Carmélites de Compiègne, professe et converses, protestèrent unanimement qu'elles voulaient «vivre et mourir dans leur état». On les laissa continuer à vivre dans leur pauvreté jusqu'au 14 septembre 1792, où en vertu d'une loi de l'Assemblée, ces saintes filles furent expulsées de leur maison et durent se disperser.
En même temps qu'elles étaient chassées de leur monastère, elles furent mises en demeure de signer le serment dit de «Liberté et
Égalité». La Prieure déclara, au nom de ses Sœurs, qu'elles ne voulaient pas le prêter; néanmoins le maire, à l'aide d'un subterfuge, réussit à leur arracher une signature, qu'elles rétractèrent en juin 1794.
La vie continua ainsi: plusieurs professes étaient mortes, quelques autres étaient rentrées provisoirement dans leurs familles. Il en restait encore seize qui persévéraient malgré tout. Sur l'invitation de leur prieure, elles firent un acte de consécration, par lequel elles s'offraient en holocauste pour apaiser la colère de Dieu et obtenir que la paix fût rendue à l'Église de France. Deux cependant, les plus âgées, eurent un moment d'effroi à l'image de la guillotine; mais bientôt, se reprenant, elles s'associèrent de plein cœur à leurs sœurs qui refaisaient cet acte de consécration chaque jour.
Le 22 juin 1794, le Comité Révolutionnaire de Murat-sur-Oise (c'est-à-dire de Compiègne), emprisonnait les Carmélites et les dénonçait au Comité du Salut public. Celui-ci ordonna de les expédier à Paris. Sur tout le parcours, ces saintes femmes furent lâchement abreuvées d'insultes et de brutalités provoquées par leurs conducteurs. L'une d'elles, âgée de soixante-dix-sept ans, et infirme, ne pouvant descendre de la charrette, fut jetée sur le sol. On dut la relever; elle remercia: «je vous remercie de ne m'avoir pas tuée, car j'aurais manqué au bonheur du martyre que j'attends.»
Elles furent jugées le 17 juillet; il n'y eut qu'un simulacre d'audience, dont il n'est resté que la liste des condamnées. De là elles furent conduites directement à l'échafaud. Sur les charrettes, les Carmélites chantèrent le «Salve Regina» et le «Te Deum». Arrivées au lieu d'exécution, elles se groupent autour de la Prieure, et ensemble renouvellent leurs vœux. Puis, la plus jeune, la novice sœur Constance, s'agenouille, demande sa dernière obédience, celle de mourir. Et, bénie, elle se livre au bourreau. La dernière, Mère Thérèse de Saint-Augustin, inclina la tête sous le couperet. Quelle sublime grandeur dans la simplicité et la mort de ces héroïques femmes!
Mère Thérèse bénissant les carmélites avant l'exécution, Vitrail de l'église Saint Honoré | .1 MARIE-MADELEINE-CLAUDINE LIDOINE (41 ans) née le 22 septembre 1752, à Paris
Marie-Madeleine-Claudine Lidoine, appelée en religion Mère Thérèse de Saint-Augustin ou parfois Madame Lidoine Mère supérieure des Carmélites de Compiègne qui furent guillotinées durant la Grande Terreur à la barrière de Vincennes à Paris https://fr.wikipedia.org/wiki/Barri%C3%A8re_du_Tr%C3%B4ne Béatifiée avec ses sœurs carmélites martyres de Compiègne le 27 mai 1906 par le pape Pie X, elle est fêtée le 17 juillet https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Saint-Augustin
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| .2 MARIE-FRANÇOISE DE CROISSY née le 22 septembre 1752 à Paris |
| .3 MARIE-ANNE-FRANÇOISE BRIDEAU née le 7 décembre 1751 à Belfort |
| .4 MARIE-ANNE PIEDCOURT née le 9 décembre 1715 à Paris |
| .5 ANNE-MARIE-MADELEINE THOURET née le 16 septembre 1715 à Mouy, Oise. |
| .6 MARIE-CLAUDE CYPRIENNE BRARD née le 12 mai 1736 à Bourth, Eure |
| .7 MARIE DUFOUR née le 2 octobre 1741 à Bannes, Sarthe. |
| .8 ROSE CHRÉTIEN DE NEUVILLE née le 30 décembre 1741 à Évreux, Eure. |
| .9 MARIE HANNISET née le 18 janvier 1742 à Reims, Marne. |
| .10 CATHERINE SOIRON (1) née le 2 février 1742 à Compiègne, Oise. |
| .11 MARIE GABRIELLE TREZEL née le 4 avril 1743 à Compiègne, Oise. |
| .12 ANGÉLIQUE ROUSSEL née le 3 août 1742 à Fresne-Mazancourt, Somme. |
| .13 THÉRÈSE SOIRON (1) née le 23 janvier 1748 à Compiègne, Oise. |
| .14 MARIE ANNETTE PELRAS née le 16 juin 1760 à Cajarc, Lot. |
| .15 ÉLISABETH JULIETTE VEROLOT née le 13 janvier 1764 à Lignières, Aube |
| .16 MARIE GENEVIÈVE MEUNIER née le 28 mai 1765 à Saint-Denis, Seine-Saint-Denis. |
| Dossier n° : 1912 Vénérables : 24 juin 1905 Bienheureuses : 27 mai 1906 |
| Carmel de Compiègne 60680 Jonquières (France) | |
| (1) Les deux sœurs, Catherine et Thérèse SOIRON étaient tourières et, d'aucuns prétendent qu'elles devraient être considérées comme laïques. C'est mal connaître les labyrinthes de la vie Carmélitaine... |