yann sinclair
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| Sujet: 16 juillet 1793: Lettre d'adieu autographe de Charlotte Corday Mar 16 Juil - 9:34 | |
| Document de la base Archim Nous proposons de (re)découvrir un document de la base Archim. Lettre d'adieu autographe de Charlotte Corday à son père, du 16 juillet 1793, paraphé le 17 juillet par le tribunal criminel révolutionnaire. Charlotte Corday conclut sa lettre par un vers de [Thomas] Corneille "Le crime fait la honte et non pas l'échafaud" (Le comte d'Essex), allusion à la parenté existant entre la jeune femme et le dramaturge. Papier, manuscrit, 23 x 19 cm Paris, Archives nationales, AE/II/1368 Archives nationales / France "Pardonnez-moi, mon cher papa, d’avoir disposé de mon existence sans votre permission. J’ai vengé bien d’innocentes victimes, j’ai prévenu bien d’autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d’être délivré d’un tyran. [...]. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m’oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. J’embrasse ma sœur que j’aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents. N’oubliez pas ce vers de Corneille: Le Crime fait la honte, et non pas l’échafaud ! C’est demain à huit heures, qu’on me juge. Ce 16 juillet » Lettre de Marie-Anne-Charlotte de Corday d'Armont, dite Charlotte Corday, à son père. La meurtrière de Jean-Paul Marat, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire, est guillotinée le lendemain, 17 juillet 1793. Sa dépouille est enterrée au cimetière de la Madeleine, sur lequel s'élève la Chapelle expiatoire. (Illust. Charlotte Corday en prison, par Charles-Louis Müller, 1875) Émission "un jour dans l'histoire" sur Charlotte Corday Nous sommes le 17 juillet 1793, à Paris, devant le Tribunal révolutionnaire. C’est à huit heures que s’est ouvert le procès de Charlotte Corday. Quatre jours plus tôt, la jeune normande à assassiné le député Jean-Paul Marat. Au cours de ce procès, Charlotte Corday dira: " Marat pervertissait la France.
J’ai tué un homme pour en sauver cent mille, un scélérat pour sauver des innocents, une bête féroce pour donner le repos à mon pays.
J’étais républicaine bien avant la Révolution "En fin d'après-midi, elle est conduite à l'échafaud, place de la Révolution, vêtue de la chemise rouge des assassins. Invitée : Valérie André, professeur à l’ULB A écouter ici https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_charlotte-corday-revolutionnaire-ou-illuminee?id=9701695 ou ici https://www.rtbf.be/auvio/detail_un-jour-dans-l-histoire?id=2251652 _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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