yann sinclair
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| Sujet: 18 juillet 1721: Antoine Watteau Mer 17 Juil - 10:18 | |
| Antoine Watteau Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteauhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Watteau
peintre rococo français, artiste graphique, dessinateur, artiste peintre français devenu célèbre par ses représentations de « fêtes galantes »
Maîtres: Claude Gillot, Claude Audran III Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteau,
né à Valenciennes le 10 octobre 1684 mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721 à l'âge de 36 ans dans les bras de Gersaint emporté par la tuberculose
inhumé dans un tombeau modeste à l’intérieur de l’église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne, mais les tombeaux de l’église, dont celui de Watteau, sont profanés lors de la Révolution de 1789 et les ossements jetés pêle-mêle dans une fosse de l’ancien cimetière, qui entourait l’église.
Au XIXe siècle, la disparition de toutes traces du peintre à Nogent motiva la construction d'un monument sur l’endroit présumé de la fosse commune. Sous la forme d'un cénotaphe orné d'un buste en marbre sculpté par Louis Auvray11 un monument commémoratif est inauguré en 1865. Le monument a bénéficié d'une inscription à l'inventaire général du patrimoine culturel le 16 février 1989.
L'abbé Haranger a raconté que, durant ses derniers jours, Watteau était à demi conscient et muet, peignant en l'air des figures imaginaires
Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille. Inspiré par la commedia dell'arte, il aime représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Malgré une carrière brève d'une quinzaine d'années, il a connu le succès de son vivant et a laissé une œuvre considérable, des milliers de dessins et plus de deux cents tableaux que les princes d'Europe et les collectionneurs privés s'arrachaient. Ses peintures les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et deux de ses Pèlerinages à l'île de Cythère.
Une des principales sources de renseignements sur sa vie est la biographie rédigée par son ami le comte de Caylus.
Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille. Inspiré par la commedia dell'arte, il aime représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Malgré une carrière brève d'une quinzaine d'années, il a connu le succès de son vivant et a laissé une œuvre considérable, des milliers de dessins et plus de deux cents tableaux que les princes d'Europe et les collectionneurs privés s'arrachaient. Ses peintures les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et ses deux Pèlerinages à l'île de Cythère.
Une des principales sources de renseignements sur sa vie est la biographie rédigée par son ami le comte de Caylus.
Biographie
Jean-Antoine Watteau est le deuxième des quatre fils de Jean-Philippe Watteau (1660-1720), maître-couvreur, marchand de tuiles, et de Michelle Lardenois (1653-1727). Son père, souvent querelleur, boit volontiers et se montre violent, ne devant probablement pas épargner à ses fils des coups, ce qui peut expliquer le repli intérieur du jeune Jean-Antoine et une phtisie précoce, l'influence de cette maladie se retrouvant dans le psychisme et dans les tableaux du peintre1.
La famille de Jean-Antoine encourage tôt sa vocation artistique. Vers l’âge de dix ans, il est peut-être2 mis en apprentissage chez Jacques-Albert Gérin (v. 1640 - 7 juin 1702), l’un des peintres renommés de la ville dont le musée et les églises de Valenciennes conservent quelques ouvrages, de valeur médiocre, dans le goût flamand. Peu de temps après, il va à Paris et s'installe dans le quartier Saint-Germain-des-Prés où résident de nombreux artistes flamands. Sans protection, sans ressources, il est décidé à s’en procurer par le travail. Engagé d’abord par un peintre sans client, Métayer, qui ne peut le nourrir, il passe chez un fabricant de peintures, au pont Notre-Dame, qui l’emploie, avec quelques autres apprentis, à copier, en nombreux exemplaires, des images religieuses et des tableaux de genre, notamment une Vieille Liseuse de Gérard Dou, et un Saint Nicolas, très recherché par les dévots.
Tout en se livrant à cette besogne insipide moyennant « trois livres par semaine et la soupe tous les jours4 », Watteau se lie avec le peintre d'origine flamande Nicolas Vleughels, le peintre anversois Jean-Jacques Spoëde, élève de l’Académie royale, et avec Claude Gillot, peintre, dessinateur, graveur, décorateur, d’une verve intarissable et d’une fantaisie originale. « Gillot, ayant vu quelques dessins ou tableaux de Watteau, l’invita à venir demeurer chez lui5. » L’accord entre le maître et l’élève, d’humeur également vive, n'est pas de longue durée. Néanmoins, Watteau conservera toujours pour Gillot une grande reconnaissance, car « c’est chez lui qu’il se débrouilla complètement », dira Edmé-François Gersaint. C’est bien chez Gillot, en effet, qu’il prend le goût des scènes de théâtre, des fantaisies galantes, des arabesques à figurines, des mythologies et des singeries, et qu’il s’enhardit dans ses tendances naturelles à observer sans cesse les réalités environnantes et à jouir, en rêveur délicat, du spectacle de la vie mondaine ou rustique. Commençant comme peintre d'histoire, il va s'inscrire dans la querelle des Anciens et des Modernes et marquer le triomphe de la couleur, la victoire des « rubénistes » (les coloristes qui privilégient la force de la sensation) sur les « poussinistes » (les dessinateurs qui privilégient la forme) représentés par Roger de Piles et Charles Le Brun.
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