Philippe Auguste de Sainte-Foix
Capitaine au Régiment de royal-Cravates
1er fauconnier de la Maison du comte de Provence
- Né le 20 juillet 1721 à Paris
- Décédé le 24 février 1795 à Paris à l'âge de 73 ans
Parents
- Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse 1678-1737
- Madeleine Aumont
- Marié le 11 février 1772 à Saint-Roch avec Anne-Marie Richard +1801
Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France est un grand-père de Philippe Auguste de Sainte-Foix.
Après une courte mais brillante carrière militaire dans la cavalerie, ce petit-fils de Louis XIV a mené une vie brillante de littérateur, notamment pour ses essais abordant plusieurs aspects de la société de la fin du XVIII
e siècle. Exilé par Louis XVI à Montauban, il rejoint Paris durant la Révolution et correspond avec plusieurs protagonistes de la Convention. Sa correspondance et le témoignage des Conventionnels le sauve du tribunal révolutionnaire.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe-Auguste_de_Sainte-Foy
Il fut exilé par ordre du roi à Montauban en 1785.
Il rédigea quelques ouvrages : "
Lettres d'Osman" (1753), "
Mes loisirs" (1755), "
Histoire générale des guerres" (1756-1758), etc.
Sur son extrait de naissance, il est stipulé fils de Louis Alexandre de Sainte Foix, alias Louis-Alexandre de Bourbon-Toulouse, duc, officier de marine, et de Madeleine Aumont.
"
Ce n'était un secret pour personne à la cour et il est plus que certain que Louis Alexandre et Madeleine d'Aumont se connaissaient depuis longtemps, d'autant que le mari étant officier de marine, se trouvait être sous les ordres de Louis Alexandre de Bourbon, à moins qu'il n'existe pas et que le nom de Sainte Foix ait été créé pour cette circonstance."
Impossible, actuellement, de savoir qui était cette Madeleine Aumont. Toujours est-il que le chevalier d'Arcq embrasse la carrière des armes puisqu'on le retrouve à Fontenoy en 1745, et Lawfeld en 1748. Il sera capitaine au régiment des Royal Cravates. Il reçoit de Louis XV ses lettres de noblesse et quitte l'armée en 1748. On le retrouve premier fauconnier du comte de Provence, disgracié et exilé à Montauban entre 1785 et 1789.
Il avait épousé en 1772, Anne Marie Richard (1750-1801) et décèdera à Paris le 5/2/1795 (17 pluv.an III). Selon certains, il en aurait eu une fille (14/9/1767-23/1/1795).
Le chevalier d'Arcq ne sera pas reconnu par son illustre père, toutefois il reçoit honneur et noblesse, il sera même reçu dans l'Ordre de Malte, milieu cependant très fermé.