Épouse du roi de France Louis XIV, infante d'Espagne, reine consort de France et brièvement régente en 1672 lorsque Louis XIV est en guerre contre la Hollande
https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grands-personnages/marie-therese-autriche
Elle mourut brusquement, le 30 juillet 1683 à Versailles, des suites d'une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée.
L'abcès, violacé et purulent, fut non incisé mais combattu vainement par une saignée et un emplâtre humide, et tourna en septicémie
Guère plus de deux mois après ce trépas, il épousera secrètement sa dernière maitresse qu'il surnommait dans le privé "sainte Françoise": Madame de Maintenon.
Cette dernière crut bon de porter le deuil et de montrer une mine déconfite.
Le roi en rit et elle se mit au diapason.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Th%C3%A9r%C3%A8se_d%27Autriche_(1638-1683)
Marie-Thérèse d'AutricheMaría Teresa de Austria y BorbónMaria-Teresa von Habsburg
(Maria-Teresa de Austria)(D’Autriche car issue de la Maison de Habsbourg en Espagne)
Infante d'Espagne
Archiduchesse d'Autriche
Reine de France et de Navarre (1660-1683)
(http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/marie-therese-autriche)Régente du Royaume de France
12 juin 1672 – 13 août 1672
(2 mois et 1 jour)
Reine de France et reine consort de Navarre
9 juin 1660 – 30 juillet 1683
(23 ans, 1 mois et 21 jours) Née le 20 septembre 1638 au palais de l'Escurial dans une cour stricte et très catholique
Baptisée le 7 octobre 1638 baptisée par le cardinal Gaspar de Borja y Velasco avec pour parrain François I
er, duc de Modène (1610-1658) et pour marraine, la princesse de Carignan Isabelle de Bourbon, sœur du Comte de Soissons
(1606-1692)
Décédée le 30 juillet 1683 au château de Versailles à l'âge de 44 ans
Inhumée à la Nécropole Royale de Saint-Denis
Parents Philippe IV (Felipe IV von Habsburg), roi d'Espagne (1605-1665) était un guerrier, aimant la chasse, la politique et les femmes.
Élisabeth de Bourbon, reine d'Espagne (1602-1644) était une jeune fille jolie et charmante, triste et malheureuse dans la cour d'Espagne parce que son pays lui manquait, et la perte de plusieurs de ses enfants très jeunes la faisait souffrir discrètement, tandis que son époux la trompait avec une actrice, María Calderón.
Portrait par Velasquez, au moment de son mariage Mariée le 9 juin 1660 à Saint-Jean de Luz (Pyrénées-Atlantiques) avec Louis XIV le Grand de Bourbon, roi de France 1638-1715
Mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche par Jacques Laumosnier, musée de Tessé
(par contrat en l'île des Faisans 07 novembre 1659 par procuration à Fontarabie 03 juin 1660 en personne à St-Jean de Luz 09 juin 1660)
À son mariage, elle ne parlait toutefois pas un mot de français mais elle apportait le chocolat et la première orange à la Cour de France.
À la cour d'Espagne, Marie-Thérèse était une jeune fille un peu charmante, timide, petite, gourmande (chocolat), ressemblant à sa mère bien-aimée.
À la cour de France, l'atmosphère sera différente: elle sera renfermée sur elle-même avec ses dames de compagnie espagnoles, ses nains, ses petits chiens et son chocolat.
Elle ne parle qu'espagnol et suit mal les conversations en français.
Elle ne s'occupe pas beaucoup de politique et certaines de ses ennemies seront les maîtresses du roi, comme M
me de Montespan.
La reine Marie-Thérèse parlait mal le français et gardait un fort accent espagnol, mais elle comprenait très bien le français et en saisissait toutes les subtilités.
Elle épousa Louis XIV le 9 juin 1660, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz (ville-frontière entre l'Espagne et la France), conformément au traité des Pyrénées.
(Lucien Bély, Louis XIV: le plus grand roi du monde, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2005)Œuvre du cardinal de Mazarin, premier ministre français, ce mariage n'était pour le roi que raison d'État.
Il avait jusqu'au dernier moment espéré épouser la nièce du cardinal Marie Mancini, mais le ministre et la reine-mère, Anne d'Autriche, s'opposèrent à cette mésalliance.
Cependant Marie-Thérèse était certaine que son futur époux était épris d'elle: à la manière de son grand-père Henri IV, Louis XIV avait fait porter à sa future épouse de nombreuses lettres et cadeaux avant leur mariage.
À son arrivée au Louvre, sa belle-mère et tante Anne d'Autriche la prit sous sa protection.
Elle tenta de lui enseigner le métier de reine, mais Marie-Thérèse ne se montra jamais réellement à la hauteur.
La princesse n'était pas une femme du monde
Même si elle finit par atteindre une bonne maîtrise du français, elle n’avait pas les capacités requises, et les représentations publiques ne furent pour elle que des occasions de laisser paraître sa gaucherie.
Anne d'Autriche ne vit plus en sa bru que la femme devant lui donner des petits-enfants.
Louis XIV délaissa bien vite son épouse, petite et jugée sotte, disgracieuse et bigote par les contempteurs de la Cour, pour ses nombreuses favorites.
Il restait cependant un époux très consciencieux, et Marie-Thérèse mit ainsi au monde six enfants en vingt-trois ans de mariage:
- Louis, Grand Dauphin (1er novembre 1661-14 avril 1711)
- Anne-Élisabeth de France (18 novembre-30 décembre 1662)
- Marie-Anne de France (16 novembre-26 décembre 1664)
- Marie-Thérèse, la Petite Madame (2 janvier 1667-1er mars 1672)
- Philippe-Charles de France (5 août 1668-10 juillet 1671)
- Louis-François (14 juin-4 novembre 1672)
La mère de Marie-Thérèse, Élisabeth de France (1602-1644), était la sœur de Louis XIII et son père, Philippe IV d'Espagne, avait pour sœur Anne d'Autriche, mère de Louis XIV.
Eux-mêmes étaient issus d'unions consanguines.
Filleule: Felipa Maria Theresa Abarca 1645-1670/1698
Filleule: Margarita Maria Teresa von Habsburg, infanta de España 1651-1673
Filleul: Felipe-Prospero von Habsburg, infante de España 1657-1661
Filleul: Philippe Charles d'Orléans, duc de Valois 1664-1666
Filleule: Marie-Thérèse Le Petit de Verno, dame de Chausseraye 1664-1733
Filleule: Marie Thérèse de Brisacier 1668-1759
Filleul: Louis Marie de Noailles, comte d'Ayen 1675-1680
Filleul: Louis Lully 1664-1734
Filleul: Louis du Bouchet, marquis de Sourches 1666-1746
Filleule: Thérèse Lepeintre 1679
Filleule: Anne Gabory +1684
Filleul: Louis de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan 1660-1709
Filleul: Louis Mouchet de Battefort, marquis de Laubespin 1665-1705
Filleul: Louis d'Aubusson, duc de Roannais 1673-1725
Filleul: Louis de Rohan, duc de Frontenay 1666-1689
Filleul: Louis de Melun, prince d'Epinoy 1673-1704
Filleul: Louis Le Seigneur, sieur d'Amontot 1675-1754
Filleule: Louise Marie Thérèse de Melun 1666-1683
Filleul: Louis d'Aumont, marquis de Villequier 1666-1667
Filleule: Marie Thérèse Louise Treheux 1677
Filleul: Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon 1675-1755
Filleul: Louis Cuvier, seigneur de la Bussière 1678-/1733
Filleul: Louis Sanguin, marquis de Livry 1679-1741
Filleul: Louis de Beauvais 1680
Filleul: Gabriel Louis de Baillenx 1681
1661: Témoin au mariage de Armand de La Porte, duc de Mazarin 1632-1713 et de Hortense Mancini 1646-1699
1661: Témoin au mariage de Philippe, duc d'Orléans 1640-1701 et de Henrietta Anne Stuart, princesse d'Angleterre 1644-1670
1661: Témoin au mariage de Cosimo III de' Medici, prince de Toscane 1642-1723 et de Marguerite-Louise d'Orléans 1645-1721
1662: Témoin au mariage de Bernhard II von Sachsen-Jena, Herzog von Jena 1638-1678 et de Marie Charlotte de La Trémoïlle 1632-1682
1663: Témoin au mariage de Carlo-Emanuele II, duc de Savoie 1634-1675 et de Françoise-Madeleine d'Orléans 1648-1664
1663: Témoin au mariage de Armand Bautru, comte de Nogent 1631-1672 et de Diane Charlotte de Caumont 1632-1720
1663: Témoin au mariage de Jean-François de La Baume Le Blanc, marquis de La Vallière 1642-1676 et de Gabrielle Glé, marquise de La Vallière 1648-1707
1665: Témoin au mariage de Just Joseph François d'Ancézune-Cadart, duc romain 1645/-1730 et de Claire Bénédicte de Guénégaud, dame de Plancy 1646-1675
1665: Témoin au mariage de Joseph, comte de Marey +1668 et de Marie Louise Rouxel 1648-1728
1668: Témoin au mariage de Henri de Saint Nectaire, marquis de Chateauneuf 1644-1671 et de Anne de Longueval 1643-1714
1668: Témoin au mariage de Henri de Bourbon, duc de Verneuil 1601-1682 et de Charlotte Séguier 1622-1704
1669: Témoin au mariage de François-Gaston de Béthune, marquis de Chabris 1638-1692 et de Marie-Louise de La Grange d'Arquian, dame des Bordes 1638-1728
1670: Témoin au mariage de François Annibal, duc d'Estrées 1648-1698 et de Madeleine de Lyonne 1651-1684
1673: Témoin au mariage de Jacques-Nompar de Caumont, duc de La Force 1632-1699 et de Suzanne de Beringhen 1650-1731
1677: Témoin au mariage de Henri de Lorraine, duc d'Elbeuf 1661-1748 et de Anne Charlotte de Rochechouart de Mortemart 1660-1729
1678: Témoin au mariage de Luigi Sforza, duc d'Onano 1618-1685 et de Louise Elvide Damas de Thianges 1659-1730
1679: Témoin au mariage de Louis de Rochechouart, duc de Mortemart 1663-1688 et de Marie-Anne Colbert 1665-1750
1679: Témoin au mariage de Carlos II el Hechizado von Habsburg, roi d'Espagne 1661-1700 et de Marie-Louise d'Orléans, reine d'Espagne 1662-1689
1680: Témoin au mariage de Louis-Armand Ier de Bourbon-Conti, prince de Conti 1661-1685 et de Marie-Anne de Bourbon, duchesse de La Vallière 1666-1739
1682: Témoin au mariage de Claude Jean Baptiste Lambert de Thorigny, seigneur de Ville-Evrard 1653-1702 et de Marie Marguerite Bontemps 1668-1700
Maria Teresa von Habsburg en habit de cérémonie de cour
[Portrait par Charles Beaubrun, peintre à la cour de Louis XIV]
La reine Marie-Thérèse et son fils le Dauphin de France, Charles Beaubrun, 1663-1666.
JeunesseFille du roi d'Espagne Philippe IV et d'Élisabeth de France, Marie-Thérèse naquit le 10 septembre 1638 à Madrid, et perdit sa mère en 1644 à six ans.
De tous ses frères et sœurs ne survivait que l'infant Baltasar Carlos, héritier du trône qui mourut deux ans plus tard âgé de dix-sept ans.
À 8 ans, Marie-Thérèse était le seul enfant survivant de Philippe IV et l'héritière des immenses possessions espagnoles sur lesquelles "le soleil ne se couchait jamais"
Son éducation a été étroite, rigide, et profondément catholique.
Depuis son plus jeune âge, il était question qu'elle épouse, pour des raisons dynastiques son cousin, chef de la branche autrichienne et impériale des Habsbourg, d'abord l'archiduc Ferdinand qui mourut en 1654 puis le frère de celui-ci qui devint l'empereur Léopold Ier en 1658.
Marie-Thérèse vécut cependant dans l’intime conviction qu'elle épouserait le roi de France Louis XIV, son cousin doublement germain mais ennemi de sa maison. Velasquez envoya d'elle à la cour de France une caricature, qui ne réussit pas à dissuader Louis de l'épouser.
Toutefois à la cour de France on voulait savoir si elle était au moins blonde.
Une mèche de ses cheveux blonds fut envoyée.
La France et l'Espagne étaient d'ailleurs encore une fois en guerre depuis 1635.
Plus tard, après son mariage, on demanda un jour à Marie-Thérèse si elle avait éprouvé quelque penchant de jeune fille lorsqu'elle était encore en Espagne.
« Mais non bien sûr, répondit-elle avec candeur, il n'y avait qu'un seul roi et c'était mon père ! »Mariage
À son mariage, elle ne parlait toutefois pas un mot de français mais elle apportait le chocolat et la première orange
Elle épousa le 9 juin 1660, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz, conformément au traité des Pyrénées, Louis XIV.
Œuvre du cardinal de Mazarin, premier ministre français, ce mariage n'était pour le roi que raison d'État.
Il avait jusqu'au dernier moment espéré épouser la nièce du cardinal Marie Mancini, mais le ministre et la reine-mère, Anne d'Autriche, s'opposèrent à cette mésalliance.
Cependant Marie-Thérèse était certaine que son futur époux était épris d'elle: à la manière de son grand-père Henri IV, Louis XIV avait fait porter à sa future épouse de nombreuses lettres et cadeaux avant leur mariage.
À son arrivée au Louvre, sa belle-mère et tante Anne d'Autriche la prit sous sa protection.
Elle tenta de lui enseigner le métier de reine, mais Marie-Thérèse ne se montra jamais réellement à la hauteur.
La princesse n'était pas une femme du monde.
Même si elle finit par atteindre une bonne maîtrise du français, elle n’avait pas les capacités requises, et les représentations publiques ne furent pour elle que des occasions où elle laissait paraître sa gaucherie.
Anne d'Autriche ne vit plus en sa nièce que la femme devant lui donner des petits-enfants.
La considérable mortalité de ses enfants était certainement due à la consanguinité dont on ne connaissait pas les méfaits: la mère de Marie-Thérèse était la sœur de Louis XIII et Philippe IV d'Espagne avait pour sœur Anne d'Autriche, mère de Louis XIV.
Eux-mêmes étant également, pour la plupart, issus d'unions consanguines
Portrait par Charles Beaubrun en 1660 (tenant en sa main Notre Dame de Paris)
Reine de FranceArmes de Marie-Thérèse en tant que reine de France
À son mariage Marie-Thérèse a les mêmes armes personnelles qu'Anne d'Autriche, sa belle-mère et tante paternelle, laquelle est encore vivante.
Afin d'éviter les confusions entre les armoiries, elle se voit octroyer l'écu complet de France. Marie-Thérèse resta toute sa vie très pieuse et mena une vie effacée.
Elle invitait les "courtisanes" de son mari à venir faire des prières avec elle.
Marie-Thérèse finit par se replier sur elle-même, vivant au sein d'une petite cour, isolée au milieu de la Cour, recréant l'atmosphère de Madrid, entourée
"de ses femmes de chambre espagnoles, de moines et de nains", mangeant de l'ail et buvant du chocolat, chaussant des talons très hauts qui la faisaient souvent tomber.
Pour faire venir à Versailles un confident, elle joua au jeu avec lui et perdit beaucoup d'argent.
Le roi fut obligé d'intervenir. La reine craignait les esprits.
La nuit, même avec le roi à ses côtés, il fallait qu'une femme lui raconte des histoires pour l'endormir et lui tienne la main toute la nuit.
Quand le roi voulait remplir son devoir conjugal, cette femme restait présente
(Petites histoires des grands de France Jean Pierre Rorive Jourdan Editeur 2005) D'une dévotion toujours plus intense, l'essentiel de son activité concerne les soins aux malades, aux pauvres et aux déshérités.
Elle fréquente l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye, assurant les soins les plus pénibles.
Elle soulage même en secret les "pauvres honteux" en accordant des dots aux filles de nobles pauvres.
Elle conduit en professionnelle la parade monarchique et est la dernière reine de France à l'assumer.
En 1665, son père meurt, laissant le trône à un fils souffreteux âgé de quatre ans issu d'un second lit.
Louis XIV en profite pour demander une part d'héritage (guerre de Dévolution)
En 1666, la mort lui enlève le seul soutien qu'elle avait à la cour: sa belle-mère et tante, la reine-mère Anne d'Autriche.
Marie-Thérèse souffrit beaucoup de certains adultères du roi qui faisait de ses favorites des dames de compagnie de son épouse et voyageait ouvertement avec sa femme et ses deux maîtresses.
Confronté à ce spectacle immoral, on prétend que le peuple murmurait, goguenard ou affligé,
"Le roi promène les trois reines".
Elle souffrit également à partir de 1667 des légitimations successives des enfants naturels de son mari.
Ces derniers faisaient de l'ombre au dauphin.
En 1674, au grand étonnement de la cour, la duchesse de La Vallière, première favorite de son mari, convertie et repentante, lui demande publiquement pardon avant de se retirer au couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques.
La reine, miséricordieuse, lui rend souvent visite par la suite.
En 1680, le roi marie le Dauphin à Marie-Anne de Bavière sans la consulter, car le grand Dauphin était épris d'une autre femme.
Marie-Thérèse est bientôt grand-mère d'un petit duc de Bourgogne.
À partir de l'été 1680, sous l'influence de Madame de Maintenon, Louis XIV se rapprocha de son épouse, qu'il avait publiquement délaissée.
« La reine est fort bien à la cour », remarquera, toujours moqueuse, Madame de Sévigné.
Marie-Thérèse, émue par les attentions inattendues de son volage époux dira:
« Dieu a suscité Madame de Maintenon pour me rendre le cœur du roi ! Jamais il ne m'a traitée avec autant de tendresse que depuis qu'il l'écoute ! »Mais Marie-Thérèse ne profita guère de ce regain de faveur.
De retour d'une tournée royale des forteresses édifiées par Vauban, elle mourut brusquement, le 30 juillet 1683, à Versailles, des suites d'une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée.
L'abcès, violacé et purulent, fut non incisé mais combattu vainement par une saignée et un emplâtre humide, et tourna en septicémie
(Petites histoires des grands de France Jean Pierre Rorive Jourdan Editeur 2005)Ses derniers mots furent
« Depuis que je suis reine, je n'ai eu qu'un seul jour heureux »Louis XIV aurait dit de cette mort
« voilà le premier chagrin qu'elle me cause » (Marc Lefrançois, Histoires insolites des Rois et Reines de France, City Edition, 2013, p. 33)Guère plus de deux mois après ce trépas, il épousera secrètement sa dernière maitresse qu'il surnommait dans le privé "sainte Françoise": Madame de Maintenon.
Cette dernière crut bon de porter le deuil et de montrer une mine déconfite.
Le roi en rit et elle se mit au diapason.
Il renoua presque aussitôt avec les divertissements
(Petites histoires des grands de France Jean Pierre Rorive Jourdan Editeur 2005)https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Th%C3%A9r%C3%A8se_d%27Autriche_(1638-1683)
Marie-Thérèse d’AutricheMaría Teresa de Austria y Borbón
Dynastie: Maison de Habsbourg
Infante d'Espagne, Infante de Portugal, Archiduchesse d'Autriche
Née le 10 septembre 1638 à Escurial de Madrid, dans une cour stricte et très catholique
Baptisée par le cardinal Gaspar de Borja y Velasco, peut-être le 07 octobre, avec pour parrain François Ier, duc de Modène et pour marraine, la princesse de Carignan Isabelle de Bourbon, sœur de Louis XIII.
Armes de Marie-Thérèse en tant que reine de France. À son mariage Marie-Thérèse a les mêmes armes personnelles qu'Anne d'Autriche, sa belle-mère et tante paternelle, laquelle est encore vivante. Afin d'éviter les confusions entre les armoiries, elle se voit octroyer l'écu complet de FranceÉpouse du roi de France Louis XIV, infante d'Espagne, reine de France et brièvement régente en 1672 lorsque Louis XIV était en guerre contre la Hollande.
(http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/personnages-de-cour/epoque-louis-xiv/marie-therese-dautriche)Décédée le 30 juillet 1683 au château de Versailles à l'âge de 44 ans des suites d'une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée.
L'abcès, violacé et purulent, fut non incisé mais combattu vainement par une saignée et un emplâtre humide, et tourna en septicémie
Ses derniers mots furent
« Depuis que je suis reine, je n'ai eu qu'un seul jour heureux »Louis XIV aurait dit de cette mort
« voilà le premier chagrin qu'elle me cause » Inhumée à la Basilique de Saint-Denis
Guère plus de deux mois après ce trépas, il épousera secrètement sa dernière maitresse qu'il surnommait dans le privé "sainte Françoise": Madame de Maintenon.
Cette dernière crut bon de porter le deuil et de montrer une mine déconfite.
Le roi en rit et elle se mit au diapason.
Il renoua presque aussitôt avec les divertissements.
Décès de Marie-Thérèse d'AutricheMarie-Thérèse d'Autriche était la Fille de Philippe IV et d’Élisabeth de France.
Le 9 juin 1660, elle épouse Louis XIV.
De cette union naissent six enfants dont la plupart meurent en bas âge.
Très pieuse, elle souffrait des infidélités du roi qui lui préférait ses courtisanes et était isolée à la cour.
Elle meurt le 30 juillet 1683, à Versailles des suites d'une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée.
L'abcès, violacé et purulent, fut non incisé mais combattu vainement par une saignée et un emplâtre humide, et tourna en septicémie
Ses derniers mots furent
« Depuis que je suis reine, je n'ai eu qu'un seul jour heureux »Louis XIV aurait dit de cette mort
« voilà le premier chagrin qu'elle me cause »Guère plus de deux mois après ce trépas, il épousera secrètement sa dernière maitresse qu'il surnommait dans le privé "sainte Françoise": Madame de Maintenon.
Cette dernière crut bon de porter le deuil et de montrer une mine déconfite.
Le roi en rit et elle se mit au diapason.
Il renoua presque aussitôt avec les divertissements.