yann sinclair
Nombre de messages : 26304 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 06 août 1775: Louis-Antoine de Bourbon Mar 6 Aoû - 12:07 | |
| Louis-Antoine de Bourbonduc d'Angoulême, dauphin de France (1824-1830) comte de Marnes (1836) Grand-Prieur de France de l'Ordre de Malte (Louis-Antoine d'Artois) |
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- Né le 6 août 1775
- Décédé le 3 juin 1844 à Göritz, Autriche (act. Gorizia, Italie)
- À l'âge de 68 ans
- Inhumé dans la crypte du couvent de Castagnavizza, Nova Gorica (Slovénie)
| Parents
- Charles X de Bourbon, roi de France 1757-1836
- Maria-Teresa di Savoia, comtesse d'Artois 1756-1805
- Marié le 10 juin 1799 à Mitau, Courland avec Marie-Thérèse de Bourbon, duchesse d'Angoulême 1778-1851
(sans postérité)
- Filleul: Louis Antoine de Cambourg 1814-1852
- Témoin au mariage de Charles Marie Gabriel de Rabar, marquis de Rabar-Beaumalle 1789 et de Victoire Almance Malescot
- Témoin au mariage de Paul Beguin Billecocq 1791-1869 et de Anne Billecocq 1805-1851
Louis-Antoine d'Artois, est titré à sa naissance duc d’Angoulême par Louis XVI de France.Devenu Louis-Antoine de France, dauphin de France, puis Louis de France.Lors des évènements des Trois Glorieuses, il a été un très éphémère roi de France durant vingt minutes très exactement, sous le nom de Louis XIX entre l'abdication de son père et la signature de sa propre renonciation, intervenue quelques minutes plus tard, au profit de son neveu le duc de Bordeaux (Henri V) - Ceci précisé nonobstant, pour les légitimistes, le principe d'indisponibilité de la Couronne Portrait des enfants du comte d'Artois par Rosalie Filleul Louis Antoine est à droite, à gauche son frère Charles Ferdinand futur duc de Berry et au centre leur soeur Sophie, Melle d'Artois, qui mourra en 1783Il s'exila avec le titre de courtoisie de « comte de Marnes » et devient l'aîné des Capétiens et « chef de la maison de France » (1836-1844)Portrait du duc d’Angoulême, portant la croix de Grand Prieur de l'Ordre de Malte, en 1781 par Rosalie FilleulIl émigre le 13 juillet 1789 avec son père, et rejoint l’armée de Condé en 1792 financée pour grande part par le gouvernement britannique.Pendant l'Empire, les communications entre le continent et l'Angleterre étant coupées, son oncle Louis XVIII charge Monseigneur de La Fare, évêque de Nancy, de lui verser, ainsi qu'à son frère Charles Ferdinand de Bourbon, le duc de Berry, des sommes importantes versées depuis des maisons de banque de Vienne pour l'entretien de sa Maison, pour les pensions de l'armée des princes et pour assurer la subsistance de ses compatriotes.Pour les mois de mars et d'avril 1807 le versement fut ainsi de 18 676 livres tournois (soit l'équivalent de 1 634 150 euros) Portraits en 1785 par Joseph BozeLe 10 juin 1799, il épouse au château de Mittau (Russie) sa cousine germaine Marie Thérèse de France (1778-1851), fille de Louis XVI.Le couple n'eut pas d'enfants.Le duc d’Angoulême combat en Espagne aux côtés de Wellington en 1814. Il rentre en France à la Restauration.En mars 1815, il est en voyage officiel à Bordeaux quand il apprend le débarquement de Napoléon à Golfe Juan.Il milite alors avec son épouse pour les royalistes pour empêcher le ralliement de Bordeaux à l'ex-empereur.Toutefois il échoue et se voit contraint d'émigrer quinze jours après Louis XVIII, le 3 avril 1815 dès le début des Cent-Jours.Il réclame à Donzère, l'exécution de la convention de La Palud à Grouchy, qui en réfère à Napoléon.Sur l'ordre exprès de ce dernier,le général Radet arrête le duc et l'envoie à Sète.Portrait du duc d’Angoulême, en uniforme de colonel général d'Angoulème Dragons lors de exil à Edimbourg, en 1786, par Henri Pierre DanlouxEn 1823 il conduit la victorieuse Expédition d'Espagne, qui gagne la bataille du fort du Trocadéro, s'empare de Cadix et restaure, en monarque absolu, Ferdinand VII d'Espagne.À l'avènement de son père Charles X en 1824 il devient dauphin de France.À la suite des émeutes parisiennes dites des « Trois Glorieuses », son père Charles X abdique le 2 août 1830 en faveur de son petit-fils Henri d'Artois (1820-1883), abdication contresignée par Louis-Antoine de France qui déclare renoncer à ses droits en faveur de son neveu (d’après Blanche-Joséphine Le Bascle d'Argenteuil dans ses Souvenirs, Charles X eut du mal à convaincre son fils de signer)Cette abdication, contraire aux lois fondamentales du royaume, est de toute façon sans effets, car Louis Philippe d’Orléans se fait proclamer roi des Français par les chambres le 7 août, et la famille royale part pour l’exil le 16 août.Le prince Louis prend alors le titre de « comte de Marnes »Portrait en 1825 par François Joseph Kinson, du duc d’Angoulême, en uniforme de généralissime de l'armée d'EspagneAu décès de son père à Göritz (Autriche) le 6 novembre 1836, Louis-Antoine de France devient l’aîné des descendants de la famille royale selon la tradition de primogéniture mâle.La plupart des légitimistes le reconnaissent alors comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Louis XIX », contre Louis-Philippe d'Orléans (certains lui préférant son neveu Henri V, en vertu de l'acte d'abdication)À sa mort en exil à Göritz (Autriche aujourd'hui Gorizia, en Italie) le 3 juin 1844, son neveu, Henri d'Artois (1820-1883) succède comme aîné des Capétiens et « chef de la maison de France » sous le nom d'« Henri V »Il est enterré à Nova Gorica, en SlovénieSon tombeau
- Émigré durant la Révolution française
- Chevalier de l'ordre de la Toison d'Or Espagnole (1814) - brevet n° 870.
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