yann sinclair
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 | Sujet: 28 août 1795: Décès de Joseph Cagliostro  Mer 28 Aoû - 10:30 | |
| Décès de Joseph Cagliostro qui a été impliqué dans l'affaire du collier de la reine _________________  👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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de La Reinta
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| | Sujet: Re: 28 août 1795: Décès de Joseph Cagliostro Mer 28 Aoû - 10:32 | |
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Je dois avouer ma dissipation et paresse pour les choses sérieuses
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yann sinclair
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| | Sujet: Re: 28 août 1795: Décès de Joseph Cagliostro Mer 28 Aoû - 10:41 | |
| Cochevis de Thekla
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 | | Sujet: Re: 28 août 1795: Décès de Joseph Cagliostro Jeu 22 Aoû 2019 - 9:10 |     |
| Aventurier, alchimiste, guérisseur, escroc… Joseph Balsamo, alias le comte de Cagliostro, a écumé l'Europe tout entière au XVIIIe siècle et il est passé plusieurs fois par Toulouse, où l'on retrouve sa trace. Tout comme le sulfureux Anton Mesmer, créateur du «magnétisme animal». Ce «scientifique» prétendait pouvoir guérir n'importe quelle maladie avec son étrange «baquet» hérissé de fer et de verre, censé capter les ondes célestes. On l'a accueilli dans les cercles bourgeois toulousains, mais n'a soigné… que les domestiques !
À Toulouse, l'occultisme est chez lui. Dès 1734, des loges maçonniques s'y installent. Nobles, curés, artistes ou simples travailleurs ou artisans se passionnent pour cette société secrète tellement in. Et qui, dans le mouvement de l'époque, va accueillir tous ces étonnants personnages. «Et c'est bien parce qu'ils étaient aussi francs-maçons, que l'on a pu, tout récemment, retrouver leurs traces dans les archives des loges de la Ville rose», nous indique un historien de la franc-maçonnerie toulousaine.
Parmi eux, un pur Toulousain, très étonnant : Alexandre Du Mège. À la ville, c'est un fou d'archéologie à qui l'on doit l'essentiel des collections de Toulouse, notamment, les statues du Musée Saint-Raymond, récoltées sur le site de Chiragan, près de Martres-Tolosane en Haute-Garonne. Il en fait un peu trop, Du Mège, car de temps en temps, il glisse un faux dans ses découvertes ! Qu'importe : il n'en demeure pas moins l'un des piliers de l'archéologie méridionale. Du Mège est aussi un occultiste passionné. Les hiéroglyphes sont à la mode : il va créer une société secrète La Pyramide du Désert, avec un rite égyptien. Et surtout, il va redonner vie à une assemblée toulousaine ésotérique moribonde : les Rose-Croix.
Ordre «ancien et mystique»
Le coup de pouce de Du Mège va avoir une importance capitale. Car, au tout début du XXe siècle, un journaliste californien, passionné d'ésotérisme, Harvey Spencer Lewis, qui s'est abreuvé de lectures rosicruciennes, se met en tête de ressusciter cet ordre. Il vient en Europe, mène son enquête, et finit par apprendre que la toute dernière société rosicrucienne se trouve… à Toulouse ! Il s'y rend. Il ne reste plus que quatre vieux «chevaliers» blanchis et chenus, qui lui transmettent les secrets et les rites dont ils ont hérité. Grâce à cela, il fondera l'Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix, l'Amorc, qui compte aujourd'hui 250 000 membres dans le monde.
Martinez de Pasqually, ésotériste, alchimiste, guérisseur, était un personnage si mystérieux qu'on a pu, à certains moments, douter de son existence. Il est le fondateur de l'ordre des Chevaliers maçons élus coëns de l'Univers. Son disciple, Claude de Saint-Martin, implantera cet ordre à Toulouse, avec le chanoine du Bourg : «On est là dans l'hermétisme et la recherche de l'accès aux mystères, c'est une expérience mystique,» précise notre historien.
Le passage de Martinez de Pasqually à Toulouse, vers 1760 n'a pas été très glorieux. Il était célébrissime, la coqueluche des cercles et des salons. On disait de lui, que reçu dans une loge maçonnique du Nord, il avait réussi à faire parler l'ancien «vénérable» (le président) qui était mort. Les francs-maçons toulousains, lui ont donc lancé une invitation, pour qu'il en fasse de même chez eux. Martinez de Pasqually est venu, s'est concentré, a espéré… mais là, la voix du «vénérable» ne s'est pas fait entendre ! Furieux, les «frères» toulousains ont chassé Martinez de Pasqually en le traitant de charlatan. Il faut dire qu'à l'époque, la science n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, et l'occultisme, l'alchimie, étaient pris très au sérieux. Et curieusement, parfois… ça marchait !
Dominique Delpiroux
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